Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
Conseil municipal
Bonsoir chers collègues,
Mesdames et Messieurs des services municipaux, Mesdames et Messieurs du public
Au nom du groupe EELV et citoyen.nes
Nous sommes face à un cas de conscience, parce que solidaires de la majorité municipale, nous sommes devant un budget qui ne reflète pas suffisamment les ambitions affichées pour la transition écologique.
Malgré les difficultés financières qui nous obligent à une sobriété “subie”, que nous prenons en compte, Malgré la mise en place du pôle de Transition Écologique et Développement Durable qui s’engage de façon dynamique, sur une approche structurante et systémique du pilotage de notre politique de services publics ; qui met en place un budget vert sur des éléments du PPI, et l'avènement proche du Conseil local de la transition écologique - instance déterminante de la co-construction démocratique face au défi écologique,
Les marqueurs budgétaires nécessaires pour faire face au défi climatique ne sont pas encore là.
L’urgence est telle qu’on ne peut plus faire comme si les actes budgétaires étaient à la hauteur des engagements que nous avons pris en 2020.
Les événements climatiques de 2021 (épisodes de canicule en France, inondations en Allemagne, dôme de chaleur au Canada…) ont conforté notre engagement dans l’idée que nous ne pouvons plus attendre.
Et dernièrement en 2022, les inondations record au Bangladesh qui ont fait des ravages, la sécheresse historique et les vagues de chaleur à répétition en France, montrent que l’adaptation au changement climatique est à mettre désormais au même niveau que toutes autres mesures.
Le Rapport de synthèse du GIEC sorti hier “fait ressortir que des mesures plus ambitieuses s'imposent de toute urgence et que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore garantir un avenir durable et vivable à toute la planète”.
Le seuil de + 1,5 °C –objectif à ne pas dépasser idéalement, sera atteint bientôt, (nous sommes déjà
à +1,7 en France).
Se nourrir, se loger ou se déplacer ne doit plus être opposé à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effets de serre.
Car c’est au sein de nos villes métropolitaines que nous serons le plus durement touchés par la crise climatique et sociale. Les villes sont vulnérables et peu résilientes.
La juste visée philosophique de notre groupe est de pouvoir vivre dans une ville faite d'équilibres par l'intégration d'une triple diversité.
La diversité sociale et culturelle des habitants, la diversité biologique par la végétation d'espaces publics et enfin la diversité des usages et des services. Nous pensons que ces objectifs sont partagés par la majorité municipale à laquelle nous appartenons. Néanmoins nous mesurons l'écart entre la définition de ces objectifs et leurs réalisations en cette période de mi-mandat.
Notre regard se porte sur la notion d'équilibre entre la pérennité de nos espaces naturels de proximité dans tous les quartiers et nos programmes de constructions immobiliers ainsi que les services incontournables qui doivent leurs être affectés.
Pour notre part nous souhaitons une mixité sociale la plus stable possible. Cette volonté d'équilibre social doit nous amener à nous poser une question cruciale :
Quel est le devenir de notre ville en pleine mutation, dans un contexte de politique global qui mise sur un redémarrage de la croissance économique sur une planète à bout de souffle ?
Notre ville met des moyens en œuvre pour réduire les inégalités, mais ces moyens devront être toujours plus importants avec des dotations d'État toujours plus réduites selon les perspectives actuelles…
Face à cette crise, un de nos objectifs cruciaux est de rendre notre ville et notre population résilientes, aptes à l'adaptation et tournée vers l’autonomie.
Nous savons que ces aspects sont extrêmement compliqués à mettre en œuvre pour toutes celles et ceux confrontés à la précarité. C'est dans ce sens et dans ce contexte que la Transition Écologique sociale et solidaire doit devenir le fer de lance de notre politique Municipale...
Notre groupe pense qu'il est temps de passer à une vitesse supérieure envers cette transition que l'urgence nous impose...Des moyens supplémentaires doivent être dégagés pour amorcer des solidarités nouvelles et plus ambitieuses pour l'avenir de notre ville.
Cette "crise écologique et économique" doit nous amener à un meilleur rapport entre la simple individualité et le collectif à travers l'extension des "biens communs" au plus près de la vie des gens, c’est à -dire des services et des usages essentiels.
Nous demandons donc un moratoire sur les projets immobiliers, afin de sortir de l’uniformisation de la ville et faire de la nature l’élément structurant du projet urbain.
Nous souhaitons la mise en place d'une véritable trame verte afin que la faune sauvage, encore présente, puisse se déplacer de façon cohérente et soit protégée sur notre territoire, et que la renaturation des espaces soit le guide de la transformation urbaine.
Nous demandons que le seuil de 10 m2 d'espace vert par habitant fixé par l’OMS soit une priorité pour ce mandat et respecté au-delà, en rapport avec la population exponentielle de Bagneux, à horizon 2050 ( - c’est inscrit dans notre programme municipal - ) et la mise en œuvre des stratégies volontaires de désartificialisation. Notamment en réservant des zones dédiées à la pratique maraîchère au plus près des quartiers,
Nous souhaitons que la priorité soit donnée aux modes doux de déplacements dans nos réflexions sur l'aménagement de notre commune.: par la création d’axes prioritaires et protégés pour les vélos notamment, entre les résidences des Mathurins et les métros, la systématisation des parkings sécurisés pour les vélos, ou encore des structures de réparation de proximité.
Enfin, nous pensons également que l’extension des épiceries solidaires dans l'ensemble de nos quartiers et la valorisation des commerçants qui proposent des produits bio, locaux et de saison, au plus près de leur coût de production, doivent être favorisées pour cette fin de mandature.
Nous avons conscience, qu'en terme budgétaire tout cela ne peut être réalisé sur un seul mandat néanmoins nous demandons une détermination sur ces actions pour notre ville. Pour nous c'est une priorité !
Face à une situation alarmante, et un avenir incertain, nos choix politiques doivent être à la hauteur des défis à relever. Le monde change et nous devons nous adapter en nous tournant vers une société de la frugalité et de la sobriété, de la coopération sociale et solidaire, de la décroissance plus respectueuse de la terre et de ses ressources, plus respectueuse du vivant et la biodiversité, plus respectueuse de l’humain.
Par solidarité ce soir, le groupe EELV et citoyen vote le budget. Mais il faut bien comprendre que notre déception et notre impatience sont immenses.
Des changements significatifs sont attendus par nos concitoyens et par nos militants.
Nous nous devons de faire mieux avec moins. « Ménageons la terre, les lieux, les milieux et les sociétés. »
Je vous remercie.
Prononcé par Patrick Duru, conforme au PV validé au CM du 25 05 2023
(travail collectif mais un peu plus pour Patrick Duru, Jean-Louis Pinard, Pascale Méker et tout le groupe)
Mesdames et Messieurs des services municipaux, Mesdames et Messieurs du public
Au nom du groupe EELV et citoyen.nes
Nous sommes face à un cas de conscience, parce que solidaires de la majorité municipale, nous sommes devant un budget qui ne reflète pas suffisamment les ambitions affichées pour la transition écologique.
Malgré les difficultés financières qui nous obligent à une sobriété “subie”, que nous prenons en compte, Malgré la mise en place du pôle de Transition Écologique et Développement Durable qui s’engage de façon dynamique, sur une approche structurante et systémique du pilotage de notre politique de services publics ; qui met en place un budget vert sur des éléments du PPI, et l'avènement proche du Conseil local de la transition écologique - instance déterminante de la co-construction démocratique face au défi écologique,
Les marqueurs budgétaires nécessaires pour faire face au défi climatique ne sont pas encore là.
L’urgence est telle qu’on ne peut plus faire comme si les actes budgétaires étaient à la hauteur des engagements que nous avons pris en 2020.
Les événements climatiques de 2021 (épisodes de canicule en France, inondations en Allemagne, dôme de chaleur au Canada…) ont conforté notre engagement dans l’idée que nous ne pouvons plus attendre.
Et dernièrement en 2022, les inondations record au Bangladesh qui ont fait des ravages, la sécheresse historique et les vagues de chaleur à répétition en France, montrent que l’adaptation au changement climatique est à mettre désormais au même niveau que toutes autres mesures.
Le Rapport de synthèse du GIEC sorti hier “fait ressortir que des mesures plus ambitieuses s'imposent de toute urgence et que, si nous agissons maintenant, nous pouvons encore garantir un avenir durable et vivable à toute la planète”.
Le seuil de + 1,5 °C –objectif à ne pas dépasser idéalement, sera atteint bientôt, (nous sommes déjà
à +1,7 en France).
Se nourrir, se loger ou se déplacer ne doit plus être opposé à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effets de serre.
Car c’est au sein de nos villes métropolitaines que nous serons le plus durement touchés par la crise climatique et sociale. Les villes sont vulnérables et peu résilientes.
La juste visée philosophique de notre groupe est de pouvoir vivre dans une ville faite d'équilibres par l'intégration d'une triple diversité.
La diversité sociale et culturelle des habitants, la diversité biologique par la végétation d'espaces publics et enfin la diversité des usages et des services. Nous pensons que ces objectifs sont partagés par la majorité municipale à laquelle nous appartenons. Néanmoins nous mesurons l'écart entre la définition de ces objectifs et leurs réalisations en cette période de mi-mandat.
Notre regard se porte sur la notion d'équilibre entre la pérennité de nos espaces naturels de proximité dans tous les quartiers et nos programmes de constructions immobiliers ainsi que les services incontournables qui doivent leurs être affectés.
Pour notre part nous souhaitons une mixité sociale la plus stable possible. Cette volonté d'équilibre social doit nous amener à nous poser une question cruciale :
Quel est le devenir de notre ville en pleine mutation, dans un contexte de politique global qui mise sur un redémarrage de la croissance économique sur une planète à bout de souffle ?
Notre ville met des moyens en œuvre pour réduire les inégalités, mais ces moyens devront être toujours plus importants avec des dotations d'État toujours plus réduites selon les perspectives actuelles…
Face à cette crise, un de nos objectifs cruciaux est de rendre notre ville et notre population résilientes, aptes à l'adaptation et tournée vers l’autonomie.
Nous savons que ces aspects sont extrêmement compliqués à mettre en œuvre pour toutes celles et ceux confrontés à la précarité. C'est dans ce sens et dans ce contexte que la Transition Écologique sociale et solidaire doit devenir le fer de lance de notre politique Municipale...
Notre groupe pense qu'il est temps de passer à une vitesse supérieure envers cette transition que l'urgence nous impose...Des moyens supplémentaires doivent être dégagés pour amorcer des solidarités nouvelles et plus ambitieuses pour l'avenir de notre ville.
Cette "crise écologique et économique" doit nous amener à un meilleur rapport entre la simple individualité et le collectif à travers l'extension des "biens communs" au plus près de la vie des gens, c’est à -dire des services et des usages essentiels.
Nous demandons donc un moratoire sur les projets immobiliers, afin de sortir de l’uniformisation de la ville et faire de la nature l’élément structurant du projet urbain.
Nous souhaitons la mise en place d'une véritable trame verte afin que la faune sauvage, encore présente, puisse se déplacer de façon cohérente et soit protégée sur notre territoire, et que la renaturation des espaces soit le guide de la transformation urbaine.
Nous demandons que le seuil de 10 m2 d'espace vert par habitant fixé par l’OMS soit une priorité pour ce mandat et respecté au-delà, en rapport avec la population exponentielle de Bagneux, à horizon 2050 ( - c’est inscrit dans notre programme municipal - ) et la mise en œuvre des stratégies volontaires de désartificialisation. Notamment en réservant des zones dédiées à la pratique maraîchère au plus près des quartiers,
Nous souhaitons que la priorité soit donnée aux modes doux de déplacements dans nos réflexions sur l'aménagement de notre commune.: par la création d’axes prioritaires et protégés pour les vélos notamment, entre les résidences des Mathurins et les métros, la systématisation des parkings sécurisés pour les vélos, ou encore des structures de réparation de proximité.
Enfin, nous pensons également que l’extension des épiceries solidaires dans l'ensemble de nos quartiers et la valorisation des commerçants qui proposent des produits bio, locaux et de saison, au plus près de leur coût de production, doivent être favorisées pour cette fin de mandature.
Nous avons conscience, qu'en terme budgétaire tout cela ne peut être réalisé sur un seul mandat néanmoins nous demandons une détermination sur ces actions pour notre ville. Pour nous c'est une priorité !
Face à une situation alarmante, et un avenir incertain, nos choix politiques doivent être à la hauteur des défis à relever. Le monde change et nous devons nous adapter en nous tournant vers une société de la frugalité et de la sobriété, de la coopération sociale et solidaire, de la décroissance plus respectueuse de la terre et de ses ressources, plus respectueuse du vivant et la biodiversité, plus respectueuse de l’humain.
Par solidarité ce soir, le groupe EELV et citoyen vote le budget. Mais il faut bien comprendre que notre déception et notre impatience sont immenses.
Des changements significatifs sont attendus par nos concitoyens et par nos militants.
Nous nous devons de faire mieux avec moins. « Ménageons la terre, les lieux, les milieux et les sociétés. »
Je vous remercie.
Prononcé par Patrick Duru, conforme au PV validé au CM du 25 05 2023
(travail collectif mais un peu plus pour Patrick Duru, Jean-Louis Pinard, Pascale Méker et tout le groupe)
Conseil municipal
Après de longs mois sans publication sur ce blog, dus à une à la mise en place compliquée de la mandature, liée à la pandémie de COVID 19, et un débat d'orientation budgétaire de 2020 très "contextualisé, comme en attente de retrouver notre souffle, ce débat d'orientation budgétaire 2022 est en réalité le "premier".
Madame La Maire,
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le débat d’orientation budgétaire est le moment pour une majorité municipale de réaffirmer concrètement les orientations du programme, du contrat sur le quel elle a été élue au suffrage universel.
A Bagneux, nous avons réussi à concrétiser un choix politique fort qui était celui de l’union de la gauche balnéolaise.
Notre mandature c’est tout de suite heurtée à la pandémie de COVID 19 qui sévit encore aujourd’hui.
La municipalité a mis toutes ses forces vives, sous l’élan de Marie-Hélène Amiable, au service de nos concitoyens. Nous ne sommes pas encore sortis de ce tunnel qui semble si long, mais après un premier budget en 2021, solide mais qui marquait à la fois, la fin d’une première année de grande crise, et le premier budget d’une nouvelle majorité, celui que nous sommes en train de construire pour 2022, doit être un vrai marqueur de nos intentions politiques pour les années à venir.
Et la force d’une équipe, l’intelligence de nos projets, l’agilité de nos actions vient aussi de l’expression de nos sensibilités de prédilections ; des causes, qui nous habitent avec une force diverse, mais qui toutes ensemble nous rassemblent.
Nous partageons très largement tout ce qui a été dit par nos collègues de la majorité. Mais il y a des points que nous avons besoin de soulever, de mettre au jour.
Tout d’abord, il nous manque un budget transversal sur la thématique de la transition écologique qui nous permette d’évaluer les moyens engagés. Ce que l’on peut appeler un budget « vert » ce que Vallée Sud Grand Paris » initie dès ce budget 2022. A signaler que VSGP en tant qu’EPT porte collectivement la compétence développement durable des 11 communes qui le composent. Développement durable que nous avons tout intérêt cependant à faire émerger de notre budget municipal pour marquer nos efforts pour la transition écologique, afin de participer clairement à l’élan d’ensemble et pouvoir aussi aller chercher des recettes dans les moyens que nous mutualisons au sein de VSGP.
La manière dont la transition écologique est présentée dans ce document de débat d’orientation budgétaire par – je cite - « la plantation d’arbres, la création ou l’agrandissement d’espaces verts, la rénovation thermique, l’achat de véhicules électriques pour la commune » - ne nous paraît pas suffisante ni correspondre à nos ambitions. Nous aimerions y voir cités : les économies d’énergies, l’accroissement de nos achats responsables, via les procédures de nos marchés publics, les efforts d’exemplarité de la municipalité, l’augmentation du bio et des circuits courts dans la restauration scolaire, la création de trames vertes si importante ; elles permettent de préserver la biodiversité et de rendre /maintenir la ville plus durable. Or, notre ville, ne se donne pas assez les moyens de cette ambition. Une trame verte devrait se réfléchir sur la base de déplacements d’animaux (oiseaux, mammifères).Pour ce faire, une vraie réflexion décisionnelle et opérationnelle doit s’engager (Où ? Pourquoi ? Comment ? Quand ?) Et puis, il y a la question cruciale des itinéraires cyclables que nous avons du mal à inscrire solidement à notre agenda. Quant au projet d’1ha consacré à l’agriculture urbaine pour des circuits courts, avec à la clé un projet d’emplois solidaires, c’est possible !
Bref, nous voudrions y lire une vraie lisibilité liée à un budget vert transversal ; qui nous obligera à plus d’agilité pour aller chercher des moyens mutualisés avec VSGP et au-delà.
Sans oublier la création du conseil local de la transition écologique qui nous permettra de bien rester en contact et en phase avec les besoins et les aspirations de nos concitoyen.nes !
Nous n’oublions pas que l’absence de ces outils indispensables, est liée à l’absence dans notre administration du pôle de transition écologique et développement durable, prévu dans notre accord de majorité en 2020, que la COVID 19, entre autres a passablement retardé. Sa directrice est aujourd’hui recrutée et nous l’attendons début janvier et dans la foulée les deux chargé.es de mission
Mais plus en amont, dans la présentation du budget, nous souhaiterions que les dépenses – et les recettes - aussi bien en fonctionnement qu’en investissement soient présentées selon les actions et les thématiques qui structurent notre programme municipal.
Ensemble nous continuons d’espérer que nous serons en capacité de créer une « ville en transition », certes très dense !Mais que faire face à un gouvernement qui au nom du principe de « zéro artificialisation » octroie uniquement dans les métropoles et automatiquement 100 € par m² construit au-delà d’un seuil de densification, lié au nombre de m2 totaux de logements (existants + nouvellement créés) en rapport avec les m2 de surface de terrain ? Le tout déterminé au regard de la moyenne de densité d’un territoire plus large que la commune (pour Bagneux et la petite couronne déjà très très dense, ce seuil de densité déclencheur est donc celui de la densité observée en 2019 majorée d'un coefficient de 1,5.).
Le calcul des m² supplémentaires se fait sur la base des permis de construire déposés entre septembre 2020 et août 2021, pour l’aide octroyée en cette fin 2021. Elle sera reconduite en 2022.
Cette aide financière automatique est la première d’un ensemble de mesures - qui elles sont ciblées selon des critères de qualité environnementale, le tout appelé « L’aide à la relance de la construction durable », appliquée donc uniquement dans les métropoles déjà surpeuplées en oubliant totalement de conceptualiser la réindustrialisation et la « relance durable des emplois en province» !!
Cette logique de bétonisation ne peut se résumer au « zéro artificialisation nette ». En effet, Il faut réfléchir à l’augmentation du nombre d’habitants (espaces verts insuffisants et sur-occupés, transports en commun saturés, circulation routière « polluante » - avec ou sans hydrocarbure ! - mobilités douces non réalisées, …) C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’aide financière de la « relance de la construction durable » est fléchée, mais sans aucun contrôle de l’État, vers la création d’espaces verts et d’équipements publics à haute performances environnementales
Bagneux a reçu une aide d’un peu plus de 3 millions d’€. Nous souhaitons que notre majorité décide ensemble et dans le détail de leur utilisation.
Dans notre programme municipal est également inscrit le respect d’un ratio de 10m2 d’espace vert par habitant, dans le Bagneux de 2050 peuplé au minimum de 55 000 habitants. C’est cette « mesure » qui doit nous permettre de rester une ville respirable et habitable encore en 2050.
Enfin dès le 1er janvier 2022 la RE 2020 entrera en vigueur, beaucoup plus exigeante tant du point de vue thermique que dans sa logique bas carbone y compris dans ses matériaux de construction et la gestion des chantiers. Dans un même souci de responsabilité vis à vis des générations futures, Nous souhaitons qu’aucun permis de construire ne soit plus signé en cette fin d’année. L’effort demandé aux architectes, constructeurs et promoteurs est réel : certains projets ne sont pas prêts à appliquer la RE 2020, alors qu’ils pourraient être bouclés et déposés, là, maintenant ! Mais nous construisons en regardant au moins les 30 années à venir, et la RE 2020 a déjà deux ans de retard dans son application.
Prononcé par Pascale Méker, avec quelques petites modifications (qui seront versées ici selon le PV de la séance)
Pièce jointe délibération
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le débat d’orientation budgétaire est le moment pour une majorité municipale de réaffirmer concrètement les orientations du programme, du contrat sur le quel elle a été élue au suffrage universel.
A Bagneux, nous avons réussi à concrétiser un choix politique fort qui était celui de l’union de la gauche balnéolaise.
Notre mandature c’est tout de suite heurtée à la pandémie de COVID 19 qui sévit encore aujourd’hui.
La municipalité a mis toutes ses forces vives, sous l’élan de Marie-Hélène Amiable, au service de nos concitoyens. Nous ne sommes pas encore sortis de ce tunnel qui semble si long, mais après un premier budget en 2021, solide mais qui marquait à la fois, la fin d’une première année de grande crise, et le premier budget d’une nouvelle majorité, celui que nous sommes en train de construire pour 2022, doit être un vrai marqueur de nos intentions politiques pour les années à venir.
Et la force d’une équipe, l’intelligence de nos projets, l’agilité de nos actions vient aussi de l’expression de nos sensibilités de prédilections ; des causes, qui nous habitent avec une force diverse, mais qui toutes ensemble nous rassemblent.
Nous partageons très largement tout ce qui a été dit par nos collègues de la majorité. Mais il y a des points que nous avons besoin de soulever, de mettre au jour.
Tout d’abord, il nous manque un budget transversal sur la thématique de la transition écologique qui nous permette d’évaluer les moyens engagés. Ce que l’on peut appeler un budget « vert » ce que Vallée Sud Grand Paris » initie dès ce budget 2022. A signaler que VSGP en tant qu’EPT porte collectivement la compétence développement durable des 11 communes qui le composent. Développement durable que nous avons tout intérêt cependant à faire émerger de notre budget municipal pour marquer nos efforts pour la transition écologique, afin de participer clairement à l’élan d’ensemble et pouvoir aussi aller chercher des recettes dans les moyens que nous mutualisons au sein de VSGP.
La manière dont la transition écologique est présentée dans ce document de débat d’orientation budgétaire par – je cite - « la plantation d’arbres, la création ou l’agrandissement d’espaces verts, la rénovation thermique, l’achat de véhicules électriques pour la commune » - ne nous paraît pas suffisante ni correspondre à nos ambitions. Nous aimerions y voir cités : les économies d’énergies, l’accroissement de nos achats responsables, via les procédures de nos marchés publics, les efforts d’exemplarité de la municipalité, l’augmentation du bio et des circuits courts dans la restauration scolaire, la création de trames vertes si importante ; elles permettent de préserver la biodiversité et de rendre /maintenir la ville plus durable. Or, notre ville, ne se donne pas assez les moyens de cette ambition. Une trame verte devrait se réfléchir sur la base de déplacements d’animaux (oiseaux, mammifères).Pour ce faire, une vraie réflexion décisionnelle et opérationnelle doit s’engager (Où ? Pourquoi ? Comment ? Quand ?) Et puis, il y a la question cruciale des itinéraires cyclables que nous avons du mal à inscrire solidement à notre agenda. Quant au projet d’1ha consacré à l’agriculture urbaine pour des circuits courts, avec à la clé un projet d’emplois solidaires, c’est possible !
Bref, nous voudrions y lire une vraie lisibilité liée à un budget vert transversal ; qui nous obligera à plus d’agilité pour aller chercher des moyens mutualisés avec VSGP et au-delà.
Sans oublier la création du conseil local de la transition écologique qui nous permettra de bien rester en contact et en phase avec les besoins et les aspirations de nos concitoyen.nes !
Nous n’oublions pas que l’absence de ces outils indispensables, est liée à l’absence dans notre administration du pôle de transition écologique et développement durable, prévu dans notre accord de majorité en 2020, que la COVID 19, entre autres a passablement retardé. Sa directrice est aujourd’hui recrutée et nous l’attendons début janvier et dans la foulée les deux chargé.es de mission
Mais plus en amont, dans la présentation du budget, nous souhaiterions que les dépenses – et les recettes - aussi bien en fonctionnement qu’en investissement soient présentées selon les actions et les thématiques qui structurent notre programme municipal.
Ensemble nous continuons d’espérer que nous serons en capacité de créer une « ville en transition », certes très dense !Mais que faire face à un gouvernement qui au nom du principe de « zéro artificialisation » octroie uniquement dans les métropoles et automatiquement 100 € par m² construit au-delà d’un seuil de densification, lié au nombre de m2 totaux de logements (existants + nouvellement créés) en rapport avec les m2 de surface de terrain ? Le tout déterminé au regard de la moyenne de densité d’un territoire plus large que la commune (pour Bagneux et la petite couronne déjà très très dense, ce seuil de densité déclencheur est donc celui de la densité observée en 2019 majorée d'un coefficient de 1,5.).
Le calcul des m² supplémentaires se fait sur la base des permis de construire déposés entre septembre 2020 et août 2021, pour l’aide octroyée en cette fin 2021. Elle sera reconduite en 2022.
Cette aide financière automatique est la première d’un ensemble de mesures - qui elles sont ciblées selon des critères de qualité environnementale, le tout appelé « L’aide à la relance de la construction durable », appliquée donc uniquement dans les métropoles déjà surpeuplées en oubliant totalement de conceptualiser la réindustrialisation et la « relance durable des emplois en province» !!
Cette logique de bétonisation ne peut se résumer au « zéro artificialisation nette ». En effet, Il faut réfléchir à l’augmentation du nombre d’habitants (espaces verts insuffisants et sur-occupés, transports en commun saturés, circulation routière « polluante » - avec ou sans hydrocarbure ! - mobilités douces non réalisées, …) C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’aide financière de la « relance de la construction durable » est fléchée, mais sans aucun contrôle de l’État, vers la création d’espaces verts et d’équipements publics à haute performances environnementales
Bagneux a reçu une aide d’un peu plus de 3 millions d’€. Nous souhaitons que notre majorité décide ensemble et dans le détail de leur utilisation.
Dans notre programme municipal est également inscrit le respect d’un ratio de 10m2 d’espace vert par habitant, dans le Bagneux de 2050 peuplé au minimum de 55 000 habitants. C’est cette « mesure » qui doit nous permettre de rester une ville respirable et habitable encore en 2050.
Enfin dès le 1er janvier 2022 la RE 2020 entrera en vigueur, beaucoup plus exigeante tant du point de vue thermique que dans sa logique bas carbone y compris dans ses matériaux de construction et la gestion des chantiers. Dans un même souci de responsabilité vis à vis des générations futures, Nous souhaitons qu’aucun permis de construire ne soit plus signé en cette fin d’année. L’effort demandé aux architectes, constructeurs et promoteurs est réel : certains projets ne sont pas prêts à appliquer la RE 2020, alors qu’ils pourraient être bouclés et déposés, là, maintenant ! Mais nous construisons en regardant au moins les 30 années à venir, et la RE 2020 a déjà deux ans de retard dans son application.
Prononcé par Pascale Méker, avec quelques petites modifications (qui seront versées ici selon le PV de la séance)
Pièce jointe délibération
Madame La Maire,
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,
En 2020, la quantité de masse artificielle, ou masse anthropique a dépassé pour la première fois la biomasse dans le monde. Si nous continuons sur la même trajectoire cette masse créée par l’homme pourrait tripler d’ici 2040.
Aujourd’hui, après l’eau, la deuxième substance la plus utilisée au monde est le béton. Et Bagneux, avec ses nombreux projets urbains, issus de l’obligation que nous avions de construire des logements dans la métropole, a participé à cet emballement. Mais notre ville a fait sa part dans cette obligation de densification.
De même en 2020, la pandémie du Covid a pu être interprétée par beaucoup comme la preuve qu’il fallait changer de paradigme, sortir du discours productiviste, sortir du croitre « quoi qu’il en coûte ».
La pandémie nous a rappelé l’importance du proche, du quartier qui nous entoure, de nos voisins, reléguant au second plan le modèle de l’accumulation de richesses pour une recherche du bien-être commun.
Dans un monde en urgence écologique, il apparaît comme nécessaire d’avoir un rapport collectif à la préservation des communs et amorcer une décroissance prospère.
Et cette convention avec l’EPFIF peut être un outil dans la gestion et la préservation de notre cadre vie.
L’EPFIF ne doit plus servir à la densification et à la maîtrise des coûts de sortie des opérations immobilières.
Nous devons changer de vision et quitter le modèle des « maires bâtisseurs », pour un modèle de « maires guérisseurs ».
L’EPFIF doit nous aider à panser les plaies de l’urbanisation passée et doit devenir le levier de la transition écologique et de la réappropriation de la ville par et pour ses habitants.
Dans son Plan Pluriannuelle d’Investissement 2021-26, l EPFIF s’est fixé 4 objectifs de transition écologique :
Contribuer à la zéro artificialisation nette
Contribuer à l’amélioration de la biodiversité
Inciter les projets à faible impact carbone
Et diminuer la quantité de déchets produits
Le groupe EELV et Citoyen entend que nous puissions par ce dispositif :
Valoriser la nature en ville
Engager des actions de renaturation
Expérimenter et développer les usages environnementaux et agricoles
Entamer des projets de recyclage urbain notamment sur notre zone industrielle
Et créer de nouveaux parcs sur notre commune
C’est en ce sens et avec ces objectifs et ses attentes et en gardant comme horizon les 10 m² d’espace vert par habitant que notre groupe votera majoritairement cette convention.
Prononcé par Patrick Duru
Délibération en pièce jointe
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,
En 2020, la quantité de masse artificielle, ou masse anthropique a dépassé pour la première fois la biomasse dans le monde. Si nous continuons sur la même trajectoire cette masse créée par l’homme pourrait tripler d’ici 2040.
Aujourd’hui, après l’eau, la deuxième substance la plus utilisée au monde est le béton. Et Bagneux, avec ses nombreux projets urbains, issus de l’obligation que nous avions de construire des logements dans la métropole, a participé à cet emballement. Mais notre ville a fait sa part dans cette obligation de densification.
De même en 2020, la pandémie du Covid a pu être interprétée par beaucoup comme la preuve qu’il fallait changer de paradigme, sortir du discours productiviste, sortir du croitre « quoi qu’il en coûte ».
La pandémie nous a rappelé l’importance du proche, du quartier qui nous entoure, de nos voisins, reléguant au second plan le modèle de l’accumulation de richesses pour une recherche du bien-être commun.
Dans un monde en urgence écologique, il apparaît comme nécessaire d’avoir un rapport collectif à la préservation des communs et amorcer une décroissance prospère.
Et cette convention avec l’EPFIF peut être un outil dans la gestion et la préservation de notre cadre vie.
L’EPFIF ne doit plus servir à la densification et à la maîtrise des coûts de sortie des opérations immobilières.
Nous devons changer de vision et quitter le modèle des « maires bâtisseurs », pour un modèle de « maires guérisseurs ».
L’EPFIF doit nous aider à panser les plaies de l’urbanisation passée et doit devenir le levier de la transition écologique et de la réappropriation de la ville par et pour ses habitants.
Dans son Plan Pluriannuelle d’Investissement 2021-26, l EPFIF s’est fixé 4 objectifs de transition écologique :
Contribuer à la zéro artificialisation nette
Contribuer à l’amélioration de la biodiversité
Inciter les projets à faible impact carbone
Et diminuer la quantité de déchets produits
Le groupe EELV et Citoyen entend que nous puissions par ce dispositif :
Valoriser la nature en ville
Engager des actions de renaturation
Expérimenter et développer les usages environnementaux et agricoles
Entamer des projets de recyclage urbain notamment sur notre zone industrielle
Et créer de nouveaux parcs sur notre commune
C’est en ce sens et avec ces objectifs et ses attentes et en gardant comme horizon les 10 m² d’espace vert par habitant que notre groupe votera majoritairement cette convention.
Prononcé par Patrick Duru
Délibération en pièce jointe
Conseil municipal
Mesdames et Messieurs les élu.es, chers collègues,
Mesdames et Messieurs de l’administration.
Nous sommes ici réuni.es ce soir, pour élire Marie-Hélène Amiable,
Maire de Bagneux.
C'est elle qui a conduit notre liste de la « Gauche et des écologistes » à la victoire lors du scrutin municipal du 15 mars 2020.
Le COVID-19 qui a pris toute son ampleur au moment même du scrutin, nous renforce dans l'intuition que nous avions, que le temps pressait, et que nous devions, face à l'urgence de la crise climatique et sociale et maintenant de santé
publique, nous rassembler et « savoir faire ensemble » dès le 1er tour.
Dans le moment historique plein d'incertitudes que nous vivons, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assumer nos responsabilités face aux électeurs et électrices qui nous ont élu.es. C'est la seule façon de saluer le courage civique qui les a convaincus de venir voter.
Je tiens d'ailleurs à saluer l'administration qui avait mis en place des mesures barrières et de distanciation physique de grande qualité, pour ce scrutin.
Notre action s'ancre dans la sphère politique, qui doit se réformer profondément.
Pour répondre au défi qui nous attend, mais plus encore, pour savoir inventer à la hauteur des changements profonds qu'il impose, il faudra que nous soyions capables de faire vivre, à la fois une pensée complexe et beaucoup de sincérité et de clarté dans l'action.
Sincérité, veut dire que chaque action, doit être reliée à des attentes, des objectifs, des besoins, clairement établis. Et que ces objectifs doivent être partagés dans un exercice de démocratie participative, parfaitement sincère avec les citoyens et les citoyennes.
Sincérité veut dire que nous devons être capables de donner les moyens aux personnes, qui ne sont pas aux manettes de nos institutions municipales, de s'approprier les enjeux et d'évaluer notre action.
Notre responsabilité est de faire en sorte que notre ville et ses habitants soient le mieux préparer pour vivre la transition écologique, qui seule peut répondre au changement climatique que nous vivons.
Faire en sorte que cette transition, apporte aussi plus de solidarité, plus de richesse et d'échanges au service d'une économie juste.
Moins de biens – ou des biens différents, mais plus de liens, pour vivre mieux. C'est possible. C'est là que s'inscrit l'avenir que voulons participer à construire. Car l'échelle locale est une bonne échelle, pour innover et initier de grands changements
Notre programme en dit long sur la manière dont la question de la transformation de la ville, doit être prise en compte, pour recréer des îlots de fraîcheur dans un habitat dense ; indispensables pour le confort de l'humanité ; indispensables pour préserver la biodiversité nécessaire au maintien de la nature en ville. Et l'urbanisation est telle sur notre planète que l'équilibre de la biodiversité en ville est un enjeu primordial pour la nature tout entière et la survie des espèces, dont la nôtre !
Plus d'espaces publics, plus d'espaces verts, plus d'agriculture urbaine de pleine terre aussi, pas seulement pour assurer une alimentation plus saine à un moindre coût, mais aussi pour respirer, c'est ici dans la petite couronne parisienne, un défi lancé
à la spéculation foncière.
Car - et n'en doutez pas - nous souhaitons que Bagneux reste une ville accueillante, y compris pour les plus modestes.
Un toit, c'est un droit ! Et la qualité environnementale aussi !
C'est aussi un défi lancé à nos finances. La création, l'entretien, la surveillance de l'espace public et des espaces verts - plus de piétons et de vélos en sécurité. Tout ceci a un coût
Bref,10m2 d’espaces verts publics par habitant à horizon 2050 - plus vite même si possible - ici à Bagneux, est une nécessité, pour laquelle nous devons œuvrer dès maintenant.
Mais Bagneux est la seule ville du 92 à cette distance de la porte d'Orléans, où cela est encore possible ! Quand les autres villes devront peut-être démolir pour ne pas s'asphyxier.
Alors, oui, Bagneux ville en transition est une ville d'avenir !
Je vous remercie
Pascale Méker, élue 2eme adjointe
Mesdames et Messieurs de l’administration.
Nous sommes ici réuni.es ce soir, pour élire Marie-Hélène Amiable,
Maire de Bagneux.
C'est elle qui a conduit notre liste de la « Gauche et des écologistes » à la victoire lors du scrutin municipal du 15 mars 2020.
Le COVID-19 qui a pris toute son ampleur au moment même du scrutin, nous renforce dans l'intuition que nous avions, que le temps pressait, et que nous devions, face à l'urgence de la crise climatique et sociale et maintenant de santé
publique, nous rassembler et « savoir faire ensemble » dès le 1er tour.
Dans le moment historique plein d'incertitudes que nous vivons, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assumer nos responsabilités face aux électeurs et électrices qui nous ont élu.es. C'est la seule façon de saluer le courage civique qui les a convaincus de venir voter.
Je tiens d'ailleurs à saluer l'administration qui avait mis en place des mesures barrières et de distanciation physique de grande qualité, pour ce scrutin.
Notre action s'ancre dans la sphère politique, qui doit se réformer profondément.
Pour répondre au défi qui nous attend, mais plus encore, pour savoir inventer à la hauteur des changements profonds qu'il impose, il faudra que nous soyions capables de faire vivre, à la fois une pensée complexe et beaucoup de sincérité et de clarté dans l'action.
Sincérité, veut dire que chaque action, doit être reliée à des attentes, des objectifs, des besoins, clairement établis. Et que ces objectifs doivent être partagés dans un exercice de démocratie participative, parfaitement sincère avec les citoyens et les citoyennes.
Sincérité veut dire que nous devons être capables de donner les moyens aux personnes, qui ne sont pas aux manettes de nos institutions municipales, de s'approprier les enjeux et d'évaluer notre action.
Notre responsabilité est de faire en sorte que notre ville et ses habitants soient le mieux préparer pour vivre la transition écologique, qui seule peut répondre au changement climatique que nous vivons.
Faire en sorte que cette transition, apporte aussi plus de solidarité, plus de richesse et d'échanges au service d'une économie juste.
Moins de biens – ou des biens différents, mais plus de liens, pour vivre mieux. C'est possible. C'est là que s'inscrit l'avenir que voulons participer à construire. Car l'échelle locale est une bonne échelle, pour innover et initier de grands changements
Notre programme en dit long sur la manière dont la question de la transformation de la ville, doit être prise en compte, pour recréer des îlots de fraîcheur dans un habitat dense ; indispensables pour le confort de l'humanité ; indispensables pour préserver la biodiversité nécessaire au maintien de la nature en ville. Et l'urbanisation est telle sur notre planète que l'équilibre de la biodiversité en ville est un enjeu primordial pour la nature tout entière et la survie des espèces, dont la nôtre !
Plus d'espaces publics, plus d'espaces verts, plus d'agriculture urbaine de pleine terre aussi, pas seulement pour assurer une alimentation plus saine à un moindre coût, mais aussi pour respirer, c'est ici dans la petite couronne parisienne, un défi lancé
à la spéculation foncière.
Car - et n'en doutez pas - nous souhaitons que Bagneux reste une ville accueillante, y compris pour les plus modestes.
Un toit, c'est un droit ! Et la qualité environnementale aussi !
C'est aussi un défi lancé à nos finances. La création, l'entretien, la surveillance de l'espace public et des espaces verts - plus de piétons et de vélos en sécurité. Tout ceci a un coût
Bref,10m2 d’espaces verts publics par habitant à horizon 2050 - plus vite même si possible - ici à Bagneux, est une nécessité, pour laquelle nous devons œuvrer dès maintenant.
Mais Bagneux est la seule ville du 92 à cette distance de la porte d'Orléans, où cela est encore possible ! Quand les autres villes devront peut-être démolir pour ne pas s'asphyxier.
Alors, oui, Bagneux ville en transition est une ville d'avenir !
Je vous remercie
Pascale Méker, élue 2eme adjointe
Conseil municipal
CM du 20 septembre 2016. Texte de l'intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV
AMENAGEMENT URBAIN
Révision du Plan Local d'Urbanisme de Bagneux
09/ Approbation de la révision : avis du Conseil Municipal
Vote
Avis favorables = les groupes de la majorité municipale
Abstentions = le groupe les Républicains UDI Union du centre et de la droite et le groupe Bagneux Demain Les Républicains
Depuis le 1er janvier 2016, la compétence Urbanisme est transférée, dans le cadre de la mise en place de la Métropole du Grand Paris, aux établissements publics de territoire. Bagneux a intégré "Vallée Sud-Grand Paris", avec Malakoff, Fontenay-aux-Roses, Clamart, Antony, Sceaux, Bourg-la-Reine, Chatenay-Malabry, Montrouge, Chatillon, le Plessis-Robinson.
Le conseil municipal de Bagneux a donc rendu un "avis" le 20 septembre 2016 et le PLU de Bagneux a été "approuvé" par un vote lors du conseil territorial du 27 septembre 2016.
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.20-23
Madame le Maire,
Madame la conseillère départementale,
Chers collègues
Mesdames, Messieurs,
Depuis le 15 décembre 2015 date de l'arret du PLU, la concertation a effectivement continué.
Et c'est tout à l'honneur des services de la ville, dont nous devons saluer le travail ; nous avons grâce a eux ouvert le débat le plus largement possible.
[ ci-dessous entre crochet: texte retranscrit en substance, mais prononcé différemment
Les contributions de grandes qualités saluées lors de l'arrêt du PLU en décembre 2015, ont continué , y compris à l'enquête publique
Le commissaire enquêteur s'est montré à lécoute et la qualité de son rapport vient enrichir notre PLU et a fait progresser notre réflexion.
Je ne ferai pas de retour sur mes déclarations de décembre 2015 ; mais un petit bilan des améliorations après enquête publique]
Une situation plus claire pour les écoles construites dans 2 parcs avec
pour le Nord compensation y compris pendant les travaux
arbres protégés quarante supplémentaires sur l'espace publiques
et des arbre signalés dans l'OAP quartier nord, en ces termes :
« Tenir compte de la présence d'arbres présentant certaines caractéristiques (âge, taille, espèce rare...) dans le périmètre du PRUS de la Pierre Plate au moment des études préalables. Dans la mesure du possible ce projet devra intégrer des mesures de compensation au cas où ceux-ci seraient impactés. » page 11, du fascicule 3 – Orientations d'aménagement et de programmation (OAP) du document d'approbation du PLU
Coefficient de biotope, avec dorénavant une valeur 1 pour la pleine terre et 0,7 pour la terre sur dalle, plus conforme à ce qui se fait à juste titre à Paris ou à Berlin, deux villes qui utilisent ce coefficient de biotope par surface.
Pour mémoire,
Concrètement, bonifier le coefficient de la pleine terre à 1,2,comme c'était prévu dans le règlement du PLU au moment de l’arrêt, équivaut à diminuer sa surface au détriment d'un bâtiment ne comportant aucun aménagement en faveur de la biodiversité, aucun éco-aménagement.
Exemple.
Si 10m2 de la parcelle à bâtir représente les 10% d'espaces verts complémentaire minimum (remarquez bien le minimum qui est en fait le plus souvent un maximum !) obligatoires à réaliser, il suffit que je laisse libre 8m2 de pleine terre qui multiplié par 1,2 en vaudront quasiment 10m2. Quant au bâtiment construit il pourra être en béton brut sans aucun ecoaménagement !
Les espaces verts sur dalle (avec 0,70 m d'épaisseur valait 1 dans l'ancien calcul...
70cm ne peut valoir de la pleine terre, bien évidemment.
Bref, le retour à une acception plus commune de ce coefficient est une belle et bonne nouvelle.
Mais en parallèle, les espaces verts selon le règlement (article13) de la zone UM correspondant au futur quartier des Mathurins, ont considérablement fondus, comme l'indique les errata qui accompagnent le règlement littéral de la zone UM
Par exemple les 50% d'espace vert prévus pour les parcelle constructibles de plus 800m2 destinées aux constructions à usage d'habitat et d'hébergement, par le règlement (à l'article 13) lors de l’arrêt du PLU, sont passés à 36,5%, décomposés en 5% de pleine terre (pourcentage identique à l’arrêt du PLU) et 31'5 % minimum, contre 45% en décembre 2015. |date de l'arrêt du PLU : pas prononcé]
Ce n'est certes pas seulement le fait du réajustement du coefficient de biotope, qui oblige maintenant à un affichage correspondant à des calculs plus justes, mais également sans doute l’agrandissent du Parc (2,5ha y compris la place du Belvédère – qui n'est pas tout à fait un EV, aussi belle et verte sera-t-elle )
Est ce-bien raisonnable ??
Les écologistes -sorte de lanceurs d'alerte que l'on n'écoute pas assez - pensent que NON.
Car les espaces verts sont de vrais équipements publics, utiles pour la santé des citadins, pour le vivre ensemble. j'ai bien dit UTILE, pas "du luxe", mais nécessaires, demain dans notre Île de France surpeuplée, avec en plus une nouvelle fonction celle de protéger la nature en ville qui n'est plus cette ressource inépuisable mais que l'on doit maintenant protéger et maintenir en milieu urbain..
Même si nous comprenons que l'on demande au promoteur, avant qu'il ne réalise son bénéfice, de porter financièrement les espaces publics du projet, le parc, un hectare pour le lycée, et le coût des classes des écoles nécessaires au nombre des nouvelles familles, et le différentielle à la baisse, du produit des droits à construire des 25% de logement social, et celui des bureaux... Le tout conventionné par la signature d'une charte de promotion qui encadre de façon contractuelle, les prix de sortie des appartements - ce que nous approuvons totalement - il n'est plus possible d'opposer les défenseurs de l'environnement aux défenseurs de l'emploi et du logement, mais les défenseurs de l'intérêt général, aux défenseurs du toujours-plus-vite, et du toujours plus-rentable (mais pour qui donc ?). Un modèle de financiarisation du monde qui forcément dans un avenir très proche va péricliter...
Car tout est question d'équilibre.
Et pour moi, en l'occurrence, l'équilibre nécessaire au bien être futur des populations (50 000 habitants minimum en 2030...) n'y est pas, alors que nous sommes la seule ville à cette distance de la porte d'Orléans à avoir encore une telle réserve foncière sur son territoire.
Si Bagneux veut, en plus de son développement évident, garder ses valeurs de solidarité et de qualité de vie, on ne peut plus gaspiller aujourd'hui le calme et l'espace nécessaires pour vivre et travailler demain, Nous avons la chance d'en avoir les dernières gouttes, particulièrement en petite couronne. Nous avons la chance de pouvoir proposer pour l'avenir, un modèle urbain encore vivable.
Et il y a des solutions rentables - moins sans doute - et respectueuses de l’environnement. Le projet est vaste. On imagine que la quantité de droits à construire peut lui permettre d'équilibrer sa rentabilité.
A moins que le terrain ne soit vendu trop cher ?
Notre PLU ne devrait pas permettre une trop forte densification, un manque d'espace vital pour ce nouveau quartier.
Revenons au cœur du PLU sur les points positifs.
|Nous l'avons vu, la transition entre les quartiers pavillonnaires et les zones plus dense a été retravaillée.) pas prononcé]
Et puis nous avons créé des cœurs d’îlots ou linaires destinés au maintien des continuités écologiques. Ce que permet la loi ALLUR, avec cette nouvelle idée forte dans l'aménagement du territoire qu'il faut absolument construire la ville sur la ville, mais permettre à la biodiversité de mieux y perdurer.
Oui, le COS a disparu au profit d'une nouvelle approche environnementale : on ne pense plus seulement occupation de la parcelle, comme s'il s'agissait d'un terrain de foot, mais aménagement des pleins et vides réceptacles de la nature en ville absolument nécessaire.
Et oui, dans ce cadre on peut encadrer la densification. Elle n'est pas moins limitée qu'avec l'usage du COS, elle l'est différemment. Ces cœurs d’Îlots ont été étudiés soigneusement et sauf erreur, il y en a eu quelques unes, ils ne limitent pas de façon exorbitante les droits à construire ; mais ils peuvent c'est vrai empêcher le regroupement de plusieurs parcelles qui permettraient des ruptures dans la trame verte en pas japonais, par une trop forte artificialisation des espaces, dus à des gabarits de construction destructeurs également du tissu pavillonnaire.
Un dernier mot sur le patrimoine : depuis le 15 décembre, nous n'avons toujours pas trouver le lien entre le titre IV qui régit sa protection et tout l'appareil documentaire constitué par plus de 400 constructions repérées dans la ville, grâce à un travail d'inventaire, comme présentant un intérêt paysager et qualitatif du point de vue architectural, sans aller jusqu'à une protection formelle.
Cet inventaire est un peu la photographie de la
qualité architecturale de la ville qui s’exprime de façon vivante et diffuse. Il ne faut pas perdre cette richesse documentaire ; trouver un lien avec notre PLU. Comment utiliser cet inventaire lors de l'instruction des demandes d'urbanisme ? Comment formaliser son utilisation, afin qu'il ne sombre pas dans l'oubli. Cette question n'est pas encore réglée.
Pour un certains nombres de raisons exposées ici, notre avis est donc un Oui Mais...
Révision du Plan Local d'Urbanisme de Bagneux
09/ Approbation de la révision : avis du Conseil Municipal
Vote
Avis favorables = les groupes de la majorité municipale
Abstentions = le groupe les Républicains UDI Union du centre et de la droite et le groupe Bagneux Demain Les Républicains
Depuis le 1er janvier 2016, la compétence Urbanisme est transférée, dans le cadre de la mise en place de la Métropole du Grand Paris, aux établissements publics de territoire. Bagneux a intégré "Vallée Sud-Grand Paris", avec Malakoff, Fontenay-aux-Roses, Clamart, Antony, Sceaux, Bourg-la-Reine, Chatenay-Malabry, Montrouge, Chatillon, le Plessis-Robinson.
Le conseil municipal de Bagneux a donc rendu un "avis" le 20 septembre 2016 et le PLU de Bagneux a été "approuvé" par un vote lors du conseil territorial du 27 septembre 2016.
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.20-23
Madame le Maire,
Madame la conseillère départementale,
Chers collègues
Mesdames, Messieurs,
Depuis le 15 décembre 2015 date de l'arret du PLU, la concertation a effectivement continué.
Et c'est tout à l'honneur des services de la ville, dont nous devons saluer le travail ; nous avons grâce a eux ouvert le débat le plus largement possible.
[ ci-dessous entre crochet: texte retranscrit en substance, mais prononcé différemment
Les contributions de grandes qualités saluées lors de l'arrêt du PLU en décembre 2015, ont continué , y compris à l'enquête publique
Le commissaire enquêteur s'est montré à lécoute et la qualité de son rapport vient enrichir notre PLU et a fait progresser notre réflexion.
Je ne ferai pas de retour sur mes déclarations de décembre 2015 ; mais un petit bilan des améliorations après enquête publique]
Une situation plus claire pour les écoles construites dans 2 parcs avec
pour le Nord compensation y compris pendant les travaux
arbres protégés quarante supplémentaires sur l'espace publiques
et des arbre signalés dans l'OAP quartier nord, en ces termes :
« Tenir compte de la présence d'arbres présentant certaines caractéristiques (âge, taille, espèce rare...) dans le périmètre du PRUS de la Pierre Plate au moment des études préalables. Dans la mesure du possible ce projet devra intégrer des mesures de compensation au cas où ceux-ci seraient impactés. » page 11, du fascicule 3 – Orientations d'aménagement et de programmation (OAP) du document d'approbation du PLU
Coefficient de biotope, avec dorénavant une valeur 1 pour la pleine terre et 0,7 pour la terre sur dalle, plus conforme à ce qui se fait à juste titre à Paris ou à Berlin, deux villes qui utilisent ce coefficient de biotope par surface.
Pour mémoire,
Concrètement, bonifier le coefficient de la pleine terre à 1,2,comme c'était prévu dans le règlement du PLU au moment de l’arrêt, équivaut à diminuer sa surface au détriment d'un bâtiment ne comportant aucun aménagement en faveur de la biodiversité, aucun éco-aménagement.
Exemple.
Si 10m2 de la parcelle à bâtir représente les 10% d'espaces verts complémentaire minimum (remarquez bien le minimum qui est en fait le plus souvent un maximum !) obligatoires à réaliser, il suffit que je laisse libre 8m2 de pleine terre qui multiplié par 1,2 en vaudront quasiment 10m2. Quant au bâtiment construit il pourra être en béton brut sans aucun ecoaménagement !
Les espaces verts sur dalle (avec 0,70 m d'épaisseur valait 1 dans l'ancien calcul...
70cm ne peut valoir de la pleine terre, bien évidemment.
Bref, le retour à une acception plus commune de ce coefficient est une belle et bonne nouvelle.
Mais en parallèle, les espaces verts selon le règlement (article13) de la zone UM correspondant au futur quartier des Mathurins, ont considérablement fondus, comme l'indique les errata qui accompagnent le règlement littéral de la zone UM
Par exemple les 50% d'espace vert prévus pour les parcelle constructibles de plus 800m2 destinées aux constructions à usage d'habitat et d'hébergement, par le règlement (à l'article 13) lors de l’arrêt du PLU, sont passés à 36,5%, décomposés en 5% de pleine terre (pourcentage identique à l’arrêt du PLU) et 31'5 % minimum, contre 45% en décembre 2015. |date de l'arrêt du PLU : pas prononcé]
Ce n'est certes pas seulement le fait du réajustement du coefficient de biotope, qui oblige maintenant à un affichage correspondant à des calculs plus justes, mais également sans doute l’agrandissent du Parc (2,5ha y compris la place du Belvédère – qui n'est pas tout à fait un EV, aussi belle et verte sera-t-elle )
Est ce-bien raisonnable ??
Les écologistes -sorte de lanceurs d'alerte que l'on n'écoute pas assez - pensent que NON.
Car les espaces verts sont de vrais équipements publics, utiles pour la santé des citadins, pour le vivre ensemble. j'ai bien dit UTILE, pas "du luxe", mais nécessaires, demain dans notre Île de France surpeuplée, avec en plus une nouvelle fonction celle de protéger la nature en ville qui n'est plus cette ressource inépuisable mais que l'on doit maintenant protéger et maintenir en milieu urbain..
Même si nous comprenons que l'on demande au promoteur, avant qu'il ne réalise son bénéfice, de porter financièrement les espaces publics du projet, le parc, un hectare pour le lycée, et le coût des classes des écoles nécessaires au nombre des nouvelles familles, et le différentielle à la baisse, du produit des droits à construire des 25% de logement social, et celui des bureaux... Le tout conventionné par la signature d'une charte de promotion qui encadre de façon contractuelle, les prix de sortie des appartements - ce que nous approuvons totalement - il n'est plus possible d'opposer les défenseurs de l'environnement aux défenseurs de l'emploi et du logement, mais les défenseurs de l'intérêt général, aux défenseurs du toujours-plus-vite, et du toujours plus-rentable (mais pour qui donc ?). Un modèle de financiarisation du monde qui forcément dans un avenir très proche va péricliter...
Car tout est question d'équilibre.
Et pour moi, en l'occurrence, l'équilibre nécessaire au bien être futur des populations (50 000 habitants minimum en 2030...) n'y est pas, alors que nous sommes la seule ville à cette distance de la porte d'Orléans à avoir encore une telle réserve foncière sur son territoire.
Si Bagneux veut, en plus de son développement évident, garder ses valeurs de solidarité et de qualité de vie, on ne peut plus gaspiller aujourd'hui le calme et l'espace nécessaires pour vivre et travailler demain, Nous avons la chance d'en avoir les dernières gouttes, particulièrement en petite couronne. Nous avons la chance de pouvoir proposer pour l'avenir, un modèle urbain encore vivable.
Et il y a des solutions rentables - moins sans doute - et respectueuses de l’environnement. Le projet est vaste. On imagine que la quantité de droits à construire peut lui permettre d'équilibrer sa rentabilité.
A moins que le terrain ne soit vendu trop cher ?
Notre PLU ne devrait pas permettre une trop forte densification, un manque d'espace vital pour ce nouveau quartier.
Revenons au cœur du PLU sur les points positifs.
|Nous l'avons vu, la transition entre les quartiers pavillonnaires et les zones plus dense a été retravaillée.) pas prononcé]
Et puis nous avons créé des cœurs d’îlots ou linaires destinés au maintien des continuités écologiques. Ce que permet la loi ALLUR, avec cette nouvelle idée forte dans l'aménagement du territoire qu'il faut absolument construire la ville sur la ville, mais permettre à la biodiversité de mieux y perdurer.
Oui, le COS a disparu au profit d'une nouvelle approche environnementale : on ne pense plus seulement occupation de la parcelle, comme s'il s'agissait d'un terrain de foot, mais aménagement des pleins et vides réceptacles de la nature en ville absolument nécessaire.
Et oui, dans ce cadre on peut encadrer la densification. Elle n'est pas moins limitée qu'avec l'usage du COS, elle l'est différemment. Ces cœurs d’Îlots ont été étudiés soigneusement et sauf erreur, il y en a eu quelques unes, ils ne limitent pas de façon exorbitante les droits à construire ; mais ils peuvent c'est vrai empêcher le regroupement de plusieurs parcelles qui permettraient des ruptures dans la trame verte en pas japonais, par une trop forte artificialisation des espaces, dus à des gabarits de construction destructeurs également du tissu pavillonnaire.
Un dernier mot sur le patrimoine : depuis le 15 décembre, nous n'avons toujours pas trouver le lien entre le titre IV qui régit sa protection et tout l'appareil documentaire constitué par plus de 400 constructions repérées dans la ville, grâce à un travail d'inventaire, comme présentant un intérêt paysager et qualitatif du point de vue architectural, sans aller jusqu'à une protection formelle.
Cet inventaire est un peu la photographie de la
qualité architecturale de la ville qui s’exprime de façon vivante et diffuse. Il ne faut pas perdre cette richesse documentaire ; trouver un lien avec notre PLU. Comment utiliser cet inventaire lors de l'instruction des demandes d'urbanisme ? Comment formaliser son utilisation, afin qu'il ne sombre pas dans l'oubli. Cette question n'est pas encore réglée.
Pour un certains nombres de raisons exposées ici, notre avis est donc un Oui Mais...
Conseil municipal
Délibération n° 22, prenant acte de l'avis favorable du commissaire enquêteur, et approuvant le caractère d’intérêt général du projet de voiries.
Intervention de Pascale Méker
En substance et en résumé , et dans l'attente du procès verbal, voici la trame de mon intervention :
je suis intervenue au nom du groupe EELV pour exprimer, une fois de plus, notre désaccord sur le projet de trajet de bus qui rogne un morceau du parc Richelieu, certes en lisière, mais qui change considérablement le calme du parc, ainsi que son caractère patrimonial ! Cet espace vert est un espace public bien commun des habitants. Il est aussi un poumon vert important pour la ville. Le réduire pour 3mn de moins de trajet depuis les stations de métros en direction du nouveau quartier, pour nous cela n'en vaut pas la peine : d'ici 15 ans ces 3mn n'auront plus d'importance.
De plus, sur le territoire du nouveau quartier le parc de 2ha prévu serait lui aussi traversé de part en part par la même voie de bus -sans doute articulé - reliant les stations de métro du nord vers la station de RER B Robinson, au sud, bien au-delà du nouveau quartier des Mathurins. Il serait bien que ce trajet ne passe pas au milieu du parc !
Tout ceci nous paraît peu raisonnable !
Le projet de prolongation de la ligne de métro n°4, évoqué et porté par Marie-Hélène Amiable, nous semble au contraire la vraie bonne idée ! Ce projet pourrait trouver un consensus, d’autant que la "boîte" de la future station des Mathurins, pourrait être creusée et réalisée avant que le quartier ne soit totalement construit ! Ce qui repésente un gain en temps de travaux - et donc économique ! Par ailleurs, le sud de la colline des Mathurins serait aussi désenclavé plus efficacement par un transport souterrain, que par des bus...
Il est donc important de donner du temps au temps, sur ce projet de voiries, de ne pas se précipiter sur le schéma tel qu'il est prévu aujourd'hui, et de tout faire au contraire pour accélérer le projet de prolongation de la ligne 4.
D'autant que l'enquête publique ne porte que sur le schéma de voirie, tandis que l'étude d'impact prend en compte elle, comme il se doit, l'ensemble du projet immobilier. Il serait plus dynamique d'approuver dans le même mouvement le schéma de voirie et le projet immobilier, l'un ne devant pas découler systématiquement de l'autre, mais l'un et l'autre devant se construire et se vivre en équilibre étroit.
Nous nous sommes abstenus.
Pascale Méker
Pour en savoir plus c'est ICI
En substance et en résumé , et dans l'attente du procès verbal, voici la trame de mon intervention :
je suis intervenue au nom du groupe EELV pour exprimer, une fois de plus, notre désaccord sur le projet de trajet de bus qui rogne un morceau du parc Richelieu, certes en lisière, mais qui change considérablement le calme du parc, ainsi que son caractère patrimonial ! Cet espace vert est un espace public bien commun des habitants. Il est aussi un poumon vert important pour la ville. Le réduire pour 3mn de moins de trajet depuis les stations de métros en direction du nouveau quartier, pour nous cela n'en vaut pas la peine : d'ici 15 ans ces 3mn n'auront plus d'importance.
De plus, sur le territoire du nouveau quartier le parc de 2ha prévu serait lui aussi traversé de part en part par la même voie de bus -sans doute articulé - reliant les stations de métro du nord vers la station de RER B Robinson, au sud, bien au-delà du nouveau quartier des Mathurins. Il serait bien que ce trajet ne passe pas au milieu du parc !
Tout ceci nous paraît peu raisonnable !
Le projet de prolongation de la ligne de métro n°4, évoqué et porté par Marie-Hélène Amiable, nous semble au contraire la vraie bonne idée ! Ce projet pourrait trouver un consensus, d’autant que la "boîte" de la future station des Mathurins, pourrait être creusée et réalisée avant que le quartier ne soit totalement construit ! Ce qui repésente un gain en temps de travaux - et donc économique ! Par ailleurs, le sud de la colline des Mathurins serait aussi désenclavé plus efficacement par un transport souterrain, que par des bus...
Il est donc important de donner du temps au temps, sur ce projet de voiries, de ne pas se précipiter sur le schéma tel qu'il est prévu aujourd'hui, et de tout faire au contraire pour accélérer le projet de prolongation de la ligne 4.
D'autant que l'enquête publique ne porte que sur le schéma de voirie, tandis que l'étude d'impact prend en compte elle, comme il se doit, l'ensemble du projet immobilier. Il serait plus dynamique d'approuver dans le même mouvement le schéma de voirie et le projet immobilier, l'un ne devant pas découler systématiquement de l'autre, mais l'un et l'autre devant se construire et se vivre en équilibre étroit.
Nous nous sommes abstenus.
Pascale Méker
Pour en savoir plus c'est ICI
Discours réellement prononcé
OPERATION D’AMENAGEMENT DES MATHURINS
22/ RÉALISATION DES VOIRIES DU PROJET DE REQUALIFICATION DU SITE DES MATHURINS - DÉCLARATION DE PROJET
Vote
La délibération est adoptée à la majorité, Mme Méker, M.Pinard, Mme Hours, le Groupe Bagneux Demain Les Républicains et le groupe Les républicains UDI Union Centre de la droite s'abstenant
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.47-49
Une enquête publique avec des contributions intéressantes d'associations - pas forcément de quartier, Bagneux n'est pas forcément si grand que cela - qui viennent un peu réveiller cette enquête publique. Malgré les efforts que réalise réellement la ville pour que les habitants s'approprient ce type de projet très important pour l’avenir de leur quotidien, ce n'est pas si simple, puisqu’il n'y a eu que trois observations écrites, une pétition, deux courriers et trois mails. C'est assez incroyable !
Il y a des associations à Bagneux qui font un travail et qui s'emparent du sujet, mais nous avons encore beaucoup de travail pour arriver à fédérer davantage de personnes. Pourtant, il y a eu concertation à la fois dans le cadre du schéma de voirie et dans le cadre du PLU, mais il reste du travail, même s'il y a eu un succès avec l'ouverture du site début décembre et la mobilisation pour le lycée. Je pense que les Balnéolais commencent à s'approprier le site, mais ces enquêtes publiques sont toujours un vrai sujet de déshérence.
En ce qui nous concerne, j'ai un doute important sur ce qui nous est demandé d'approuver ce soir. Je me demande si le schéma de voirie correspond vraiment au lieu. C'est un lieu qui, aujourd'hui, est très artificialisé, mais c’est un site exceptionnel avec des pentes fortes vers le sud et un grand paysage.
Nous parlons toujours de son accessibilité au nord, en lien avec les nouveaux métros et les nouveaux emplois potentiels, le fameux Grand compte qui doit arriver pour créer une réelle mixité sociale sur ce site d'emplois qui est un peu éloigné des métros, ce qui est quand même une difficulté, d'où l'idée absolument de désenclaver.
L'accessibilité du sud avec ses pentes vers le nord, c’est-à-dire quand on revient du sud vers le nord, est aussi très importante, de même que vers le sud de ce quartier. Des bus sur les pentes des Mathurins, ce n'est pas très pratique, mais j'y reviendrai après.
Sur ce lieu, il y a un parc et on a vu son amélioration par rapport au schéma initial. En fait, il y aura deux parcs, puisqu'il y a une voirie en T, donc une voie de bus va couper un parc d’un peu moins de 2,5 hectares, sachant que la place sera un très beau seuil de parc, mais des bâtiments très hauts, des totems. Il faut donc arrêter de parler d’un peul parc, car c'est une très grosse coupure. Il pourrait y avoir sur ces voies un bus articulé qui relierait les métros jusqu'au sud, mais bien au-delà du quartier, vers Robinson. C'est très important parce que les habitants du but, audelà du quartier des Mathurins, doivent aussi aller vers le nord, donc c’est dans les deux sens. Ce n'est pas si simple.
Je ne suis pas convaincue par ce schéma de voirie. Je comprends bien qu’il est nécessaire d'irriguer du nord vers le sud et très largement au-delà du quartier. Je comprends bien qu’il y a une ouverture à droite et à gauche pour l'est et l'ouest. Le désenclavement est/ ouest est très important. Le quartier est fermé depuis tant d'années, mais la porosité est/ ouest est aussi très importante.
Est-ce vraiment le temps de déclarer comme un projet d'intérêt public ce schéma de voirie ? Je me pose aussi la question.
Mme le Maire de Bagneux a été la première à lancer l'idée de la prolongation de la ligne 4 du métro vers le sud, avec une station qui passerait par les Mathurins, ce qui permettrait de garder une surface de parc importante et qui irait sans doute repiquer la ligne de Sceaux pour aller jusqu'à Robinson. C'est peut-être un projet qui peut mûrir plus vite que prévu, car il présente de gros avantages. Nous savons que ce quartier va être très dense. Personnellement, je pense qu'il est un peu trop dense parce qu'il ne faut pas déséquilibrer la ville. Au nord, autour des métros, on va avoir quelque chose de très dense. La difficulté est qu'il faut un transport lourd pour desservir ce site, c'est bien évident.
Après, on va discuter au nord : est-ce que l’on passe par le parc Richelieu ? Est-ce que l’on abîme ce lieu patrimonial, mais c’est plus court de trois minutes ? Est-ce que trois minutes, c'est nécessaire ? Etc.
La prolongation du métro pourrait nous donner une ouverture vers le haut, en précisant que, si l’on installe une station de métro sur un quartier des Mathurins qui n'est pas encore construit, cela me semble assez intéressant pour le coût travaux RATP. Faire une voie de station dans un endroit qui n'est pas construit, c'est bien plus pratique que d'être obligé de travailler avec de la constructibilité et des immeubles.
Je pense que, pour cette raison, il serait peut-être plus pertinent et concrètement plus clair d'englober dans un même mouvement à la fois un schéma de voirie projeté et le projet immobilier. C'est ce que nous propose la lettre de plusieurs associations qu’ont reçue tous les conseillers municipaux : Bagneux Environnement, l'association du quartier Léon Blum-Le Centre et Habiter la porte d’en bas, un quartier, la ville.
Je rappelle que l'étude d'impact englobait dans un même mouvement, comme le font remarquer ces associations, à la fois le schéma de voirie et le projet du quartier.
Je reconnais que notre groupe a un doute sur la temporalité et le bien-fondé…
La distribution en T, oui, mais la coupure du parc en deux, non. Même si le parc a été retravaillé pour se rapprocher et faire un réel prolongement au parc François Mitterrand, bien qu’il reste une voie secondaire, nous avons un vrai doute sur ce T très octogonal et, comme dit le proverbe, "en cas de doute, abstiens-toi", donc nous nous abstiendrons.
OPERATION D’AMENAGEMENT DES MATHURINS
22/ RÉALISATION DES VOIRIES DU PROJET DE REQUALIFICATION DU SITE DES MATHURINS - DÉCLARATION DE PROJET
Vote
La délibération est adoptée à la majorité, Mme Méker, M.Pinard, Mme Hours, le Groupe Bagneux Demain Les Républicains et le groupe Les républicains UDI Union Centre de la droite s'abstenant
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.47-49
Une enquête publique avec des contributions intéressantes d'associations - pas forcément de quartier, Bagneux n'est pas forcément si grand que cela - qui viennent un peu réveiller cette enquête publique. Malgré les efforts que réalise réellement la ville pour que les habitants s'approprient ce type de projet très important pour l’avenir de leur quotidien, ce n'est pas si simple, puisqu’il n'y a eu que trois observations écrites, une pétition, deux courriers et trois mails. C'est assez incroyable !
Il y a des associations à Bagneux qui font un travail et qui s'emparent du sujet, mais nous avons encore beaucoup de travail pour arriver à fédérer davantage de personnes. Pourtant, il y a eu concertation à la fois dans le cadre du schéma de voirie et dans le cadre du PLU, mais il reste du travail, même s'il y a eu un succès avec l'ouverture du site début décembre et la mobilisation pour le lycée. Je pense que les Balnéolais commencent à s'approprier le site, mais ces enquêtes publiques sont toujours un vrai sujet de déshérence.
En ce qui nous concerne, j'ai un doute important sur ce qui nous est demandé d'approuver ce soir. Je me demande si le schéma de voirie correspond vraiment au lieu. C'est un lieu qui, aujourd'hui, est très artificialisé, mais c’est un site exceptionnel avec des pentes fortes vers le sud et un grand paysage.
Nous parlons toujours de son accessibilité au nord, en lien avec les nouveaux métros et les nouveaux emplois potentiels, le fameux Grand compte qui doit arriver pour créer une réelle mixité sociale sur ce site d'emplois qui est un peu éloigné des métros, ce qui est quand même une difficulté, d'où l'idée absolument de désenclaver.
L'accessibilité du sud avec ses pentes vers le nord, c’est-à-dire quand on revient du sud vers le nord, est aussi très importante, de même que vers le sud de ce quartier. Des bus sur les pentes des Mathurins, ce n'est pas très pratique, mais j'y reviendrai après.
Sur ce lieu, il y a un parc et on a vu son amélioration par rapport au schéma initial. En fait, il y aura deux parcs, puisqu'il y a une voirie en T, donc une voie de bus va couper un parc d’un peu moins de 2,5 hectares, sachant que la place sera un très beau seuil de parc, mais des bâtiments très hauts, des totems. Il faut donc arrêter de parler d’un peul parc, car c'est une très grosse coupure. Il pourrait y avoir sur ces voies un bus articulé qui relierait les métros jusqu'au sud, mais bien au-delà du quartier, vers Robinson. C'est très important parce que les habitants du but, audelà du quartier des Mathurins, doivent aussi aller vers le nord, donc c’est dans les deux sens. Ce n'est pas si simple.
Je ne suis pas convaincue par ce schéma de voirie. Je comprends bien qu’il est nécessaire d'irriguer du nord vers le sud et très largement au-delà du quartier. Je comprends bien qu’il y a une ouverture à droite et à gauche pour l'est et l'ouest. Le désenclavement est/ ouest est très important. Le quartier est fermé depuis tant d'années, mais la porosité est/ ouest est aussi très importante.
Est-ce vraiment le temps de déclarer comme un projet d'intérêt public ce schéma de voirie ? Je me pose aussi la question.
Mme le Maire de Bagneux a été la première à lancer l'idée de la prolongation de la ligne 4 du métro vers le sud, avec une station qui passerait par les Mathurins, ce qui permettrait de garder une surface de parc importante et qui irait sans doute repiquer la ligne de Sceaux pour aller jusqu'à Robinson. C'est peut-être un projet qui peut mûrir plus vite que prévu, car il présente de gros avantages. Nous savons que ce quartier va être très dense. Personnellement, je pense qu'il est un peu trop dense parce qu'il ne faut pas déséquilibrer la ville. Au nord, autour des métros, on va avoir quelque chose de très dense. La difficulté est qu'il faut un transport lourd pour desservir ce site, c'est bien évident.
Après, on va discuter au nord : est-ce que l’on passe par le parc Richelieu ? Est-ce que l’on abîme ce lieu patrimonial, mais c’est plus court de trois minutes ? Est-ce que trois minutes, c'est nécessaire ? Etc.
La prolongation du métro pourrait nous donner une ouverture vers le haut, en précisant que, si l’on installe une station de métro sur un quartier des Mathurins qui n'est pas encore construit, cela me semble assez intéressant pour le coût travaux RATP. Faire une voie de station dans un endroit qui n'est pas construit, c'est bien plus pratique que d'être obligé de travailler avec de la constructibilité et des immeubles.
Je pense que, pour cette raison, il serait peut-être plus pertinent et concrètement plus clair d'englober dans un même mouvement à la fois un schéma de voirie projeté et le projet immobilier. C'est ce que nous propose la lettre de plusieurs associations qu’ont reçue tous les conseillers municipaux : Bagneux Environnement, l'association du quartier Léon Blum-Le Centre et Habiter la porte d’en bas, un quartier, la ville.
Je rappelle que l'étude d'impact englobait dans un même mouvement, comme le font remarquer ces associations, à la fois le schéma de voirie et le projet du quartier.
Je reconnais que notre groupe a un doute sur la temporalité et le bien-fondé…
La distribution en T, oui, mais la coupure du parc en deux, non. Même si le parc a été retravaillé pour se rapprocher et faire un réel prolongement au parc François Mitterrand, bien qu’il reste une voie secondaire, nous avons un vrai doute sur ce T très octogonal et, comme dit le proverbe, "en cas de doute, abstiens-toi", donc nous nous abstiendrons.
Conseil municipal
Conseil Municipal du 20 septembre 2016
OPERATION D’AMENAGEMENT DES MATHURINS
14/ Bilan de concertation du projet de voiries du projet des Mathurins
Vote
La délibération est adoptée à l'unanimité
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.33-34
Là encore, vous avez des documents très intéressants à lire sur le bilan de cette concertation. J'en retiens quelques-uns en particulier. Dans l'annexe 4 de la délibération n° 14, dans le bilan des réunions de concertation en particulier lors de la concertation du 16 juin 2016, la seconde, sur les voiries et la desserte du site, quelqu'un dans la salle a indiqué, c'est dans le rapport : « le passage du trafic par le parc au milieu du parc est une mauvaise solution car on coupe le parc en deux ».
Effectivement, le fait de couper en deux un parc de 2 hectares et quelques… Je rappelle que la place du Belvédère qui fait à peu près 4 000 mètres carrés, aussi belle soit elle et aussi proche du parc soit elle, n'est quand même pas un espace vert. Cette place fait partie des 2,5 hectares, donc couper en deux un parc de 2 hectares par une voie de bus ne nous semble pas une très bonne idée, même si le bus - c'est un peu ce qui est ressorti de la réunion de concertation - passe seul le soir et le week-end. On interdirait les voitures le soir et le week-end. À partir de quelle heure ?
Comment limite-on l'accès ?
De l'aveu même de l'urbaniste Bernard Reichen, ce passage n'est pas nécessaire au projet, mais le trajet plus urbain, somme toute normal, en passant devant l'école et le lycée n'est pas mieux estime-t-on aujourd'hui. Tout est peut-être histoire de largeur de trottoirs et d’aménagement de l’espace public. Sur ce sujet, les réflexions continuent effectivement avec l'enquête publique.
Les propos de Bernard Reichen qui dit : « le projet n'a pas besoin de ce passage, etc. » sont dans le bilan.
Autre sujet sur ce site, la friche dite D3 dont on vient de parler. Pour le moment, on n'a pas encore mis au point la solution mais cela viendra. Un espace avec des chiroptères (des chauvessouris) au nord du site a été repéré. Il s'agira donc de reconstituer un habitat, cette friche, au sud peut-être en lien avec les Pichets. Il y a de vrais sujets écologiques sur ce site. Il faudra regarder de près.
Enfin, il y a la question de la desserte et, là, dans l'annexe 2, dans le tableau de synthèse des observations de la concertation, un paragraphe concerne une approche. Aujourd'hui, il y a deux approches concernant ces dessertes en direct du métro qui sont très importantes. La desserte du bus en direct du métro est très importante pour le site. Il y a le passage, pas à travers le parc Richelieu mais en rognant un petit morceau du parc Richelieu. Ce n'est pas en plein milieu mais cela l’écorne pas mal et passe le long de la RPA, le long de la Maison des arts. Vous avez sans doute tous cela en tête. Il y a donc ce passage ou un autre par l’avenue Albert Petit ou une autre avenue avec 400 mètres d'écart. Aujourd'hui, les deux solutions sont à l'étude.
Il est donc écrit dans ce tableau de synthèse sur les observations concernant ce passage du bus à l'intérieur du parc Richelieu, je cite : « l'aménagement du passage du bus nécessite l’aménagement d’une petite portion du parc Richelieu, aujourd'hui minérale et dégradée. Mais cette surface sera requalifiée et le parvis de la médiathèque sera réaménagé et paysager. Le passage du bus permettra aussi de désenclaver la RPA. La desserte est la question numéro 1 que
se pose une entreprise. »
On est d'accord avec cela sauf sur le fait que, quand même, ce n'est pas une petite portion du parc Richelieu, aujourd'hui minérale et dégradée, qui serait impactée mais un espace vert juste derrière l'ancien kiosque. Il y a sans doute une erreur de rédaction. Ce passage n'est pas clair. Je voulais le souligner. Il ne s'agit pas seulement de travailler aujourd'hui sur une surface minérale et dégradée.
Quant à l'idée d'inclure la médiathèque dans le parc, c'est une très belle idée, mais on n'a peut-être pas besoin pour le mettre en route qu'un bus passe à proximité.
Voilà ce que je voulais dire sur ce bilan.
Réponse de Madame Moutaoukil p.34 :
Je veux moi aussi saluer la qualité du document qui nous a été remis mais aussi la qualité, un peu comme pour le PLU, des échanges et de la concertation qui s'est déroulée de février à novembre 2015 extrêmement riche sur ce site qui est important pour nous car c'est beaucoup de surfaces d'un seul coup à aménager. On en parle beaucoup, depuis déjà un
petit moment. On a le projet de lycée général sur ce terrain. Mais s'agissant de ce que vient de dire Mme Meker à propos du passage de cette ligne de bus qui va rogner un peu sur le parc Richelieu, l’un des objectifs que nous avons avec l’arrivée des deux métros est que ce site soit bien desservi car nous voulons y accueillir un grand compte.
Nous souhaitons, en tout cas pour ce qui concerne mon groupe, voir réaliser cet objectif. Pour cela, il nous faut bien évidemment faire des choix qui, même s’ils ne plaisent pas à tout le monde… Nous aussi nous aurions souhaité garder cette portion du parc qui va être rognée. Je pense que c'est un abus de langage que de considérer que c’est une portion qui n'était finalement pas si utile que cela. On va rogner sur cette portion du parc. En tout cas, cette hypothèse nous
permettra de gagner du temps et peut-être aussi de convaincre un peu plus des grands comptes, en tout cas un grand compte, à venir s'installer sur ce terrain.
Si l'on veut augmenter le coefficient nombre d’habitats/nombre d’actifs, il faut que l'on puisse accueillir un grand compte sur la ville pour drainer aussi une activité économique.
Je voulais rappeler cet enjeu auquel nous tenons et saluer encore une fois le travail fait jusqu'à maintenant. On l’a dit, il s'agit d'approuver le bilan de la concertation, mais je pense que cela ne va pas s'arrêter là.
Nous approuverons ce bilan et autoriserons la poursuite de la procédure de déclaration d’intérêt général de ce projet des Mathurins.
[...]
Mme le MAIRE, p.36 :
Merci. Je propose que nous passions au vote sur le bilan de la concertation.
Nous prenons acte de la concertation qui a été menée.
14/ Bilan de concertation du projet de voiries du projet des Mathurins
Vote
La délibération est adoptée à l'unanimité
Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.33-34
Là encore, vous avez des documents très intéressants à lire sur le bilan de cette concertation. J'en retiens quelques-uns en particulier. Dans l'annexe 4 de la délibération n° 14, dans le bilan des réunions de concertation en particulier lors de la concertation du 16 juin 2016, la seconde, sur les voiries et la desserte du site, quelqu'un dans la salle a indiqué, c'est dans le rapport : « le passage du trafic par le parc au milieu du parc est une mauvaise solution car on coupe le parc en deux ».
Effectivement, le fait de couper en deux un parc de 2 hectares et quelques… Je rappelle que la place du Belvédère qui fait à peu près 4 000 mètres carrés, aussi belle soit elle et aussi proche du parc soit elle, n'est quand même pas un espace vert. Cette place fait partie des 2,5 hectares, donc couper en deux un parc de 2 hectares par une voie de bus ne nous semble pas une très bonne idée, même si le bus - c'est un peu ce qui est ressorti de la réunion de concertation - passe seul le soir et le week-end. On interdirait les voitures le soir et le week-end. À partir de quelle heure ?
Comment limite-on l'accès ?
De l'aveu même de l'urbaniste Bernard Reichen, ce passage n'est pas nécessaire au projet, mais le trajet plus urbain, somme toute normal, en passant devant l'école et le lycée n'est pas mieux estime-t-on aujourd'hui. Tout est peut-être histoire de largeur de trottoirs et d’aménagement de l’espace public. Sur ce sujet, les réflexions continuent effectivement avec l'enquête publique.
Les propos de Bernard Reichen qui dit : « le projet n'a pas besoin de ce passage, etc. » sont dans le bilan.
Autre sujet sur ce site, la friche dite D3 dont on vient de parler. Pour le moment, on n'a pas encore mis au point la solution mais cela viendra. Un espace avec des chiroptères (des chauvessouris) au nord du site a été repéré. Il s'agira donc de reconstituer un habitat, cette friche, au sud peut-être en lien avec les Pichets. Il y a de vrais sujets écologiques sur ce site. Il faudra regarder de près.
Enfin, il y a la question de la desserte et, là, dans l'annexe 2, dans le tableau de synthèse des observations de la concertation, un paragraphe concerne une approche. Aujourd'hui, il y a deux approches concernant ces dessertes en direct du métro qui sont très importantes. La desserte du bus en direct du métro est très importante pour le site. Il y a le passage, pas à travers le parc Richelieu mais en rognant un petit morceau du parc Richelieu. Ce n'est pas en plein milieu mais cela l’écorne pas mal et passe le long de la RPA, le long de la Maison des arts. Vous avez sans doute tous cela en tête. Il y a donc ce passage ou un autre par l’avenue Albert Petit ou une autre avenue avec 400 mètres d'écart. Aujourd'hui, les deux solutions sont à l'étude.
Il est donc écrit dans ce tableau de synthèse sur les observations concernant ce passage du bus à l'intérieur du parc Richelieu, je cite : « l'aménagement du passage du bus nécessite l’aménagement d’une petite portion du parc Richelieu, aujourd'hui minérale et dégradée. Mais cette surface sera requalifiée et le parvis de la médiathèque sera réaménagé et paysager. Le passage du bus permettra aussi de désenclaver la RPA. La desserte est la question numéro 1 que
se pose une entreprise. »
On est d'accord avec cela sauf sur le fait que, quand même, ce n'est pas une petite portion du parc Richelieu, aujourd'hui minérale et dégradée, qui serait impactée mais un espace vert juste derrière l'ancien kiosque. Il y a sans doute une erreur de rédaction. Ce passage n'est pas clair. Je voulais le souligner. Il ne s'agit pas seulement de travailler aujourd'hui sur une surface minérale et dégradée.
Quant à l'idée d'inclure la médiathèque dans le parc, c'est une très belle idée, mais on n'a peut-être pas besoin pour le mettre en route qu'un bus passe à proximité.
Voilà ce que je voulais dire sur ce bilan.
Réponse de Madame Moutaoukil p.34 :
Je veux moi aussi saluer la qualité du document qui nous a été remis mais aussi la qualité, un peu comme pour le PLU, des échanges et de la concertation qui s'est déroulée de février à novembre 2015 extrêmement riche sur ce site qui est important pour nous car c'est beaucoup de surfaces d'un seul coup à aménager. On en parle beaucoup, depuis déjà un
petit moment. On a le projet de lycée général sur ce terrain. Mais s'agissant de ce que vient de dire Mme Meker à propos du passage de cette ligne de bus qui va rogner un peu sur le parc Richelieu, l’un des objectifs que nous avons avec l’arrivée des deux métros est que ce site soit bien desservi car nous voulons y accueillir un grand compte.
Nous souhaitons, en tout cas pour ce qui concerne mon groupe, voir réaliser cet objectif. Pour cela, il nous faut bien évidemment faire des choix qui, même s’ils ne plaisent pas à tout le monde… Nous aussi nous aurions souhaité garder cette portion du parc qui va être rognée. Je pense que c'est un abus de langage que de considérer que c’est une portion qui n'était finalement pas si utile que cela. On va rogner sur cette portion du parc. En tout cas, cette hypothèse nous
permettra de gagner du temps et peut-être aussi de convaincre un peu plus des grands comptes, en tout cas un grand compte, à venir s'installer sur ce terrain.
Si l'on veut augmenter le coefficient nombre d’habitats/nombre d’actifs, il faut que l'on puisse accueillir un grand compte sur la ville pour drainer aussi une activité économique.
Je voulais rappeler cet enjeu auquel nous tenons et saluer encore une fois le travail fait jusqu'à maintenant. On l’a dit, il s'agit d'approuver le bilan de la concertation, mais je pense que cela ne va pas s'arrêter là.
Nous approuverons ce bilan et autoriserons la poursuite de la procédure de déclaration d’intérêt général de ce projet des Mathurins.
[...]
Mme le MAIRE, p.36 :
Merci. Je propose que nous passions au vote sur le bilan de la concertation.
Nous prenons acte de la concertation qui a été menée.
Conseil municipal
Texte de l'intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV (dans l'attente du procès verbal)
Madame le maire, chers collègues, Mesdames et Messieurs,
Notre groupe adhère à ce budget, réalisé avec un souci d'équité entre les services et une construction ouverte, partagée avec les services et les élu e s., et nous remercions le service des finances, mais également tous les services.
Nous ne reviendrons pas sur les difficultés, liées à la diminution drastique des dotations de l'état. Ni sur le diagnostic partagé...
Avec un point concret que nous aimerions voir améliorer dans les années à venir, la réduction de l'augmentation des dépenses des fluides. Nous aimerions aussi que la mutualisation de notre cuisine centrale avec la ville de Malakoff, qui va réduire le coût de chaque repas servi de 40cts d'euros, permette d'investir dans l' augmentation de la qualité des produits servis. En terme d'origine local et bio. Je rappelle qu nous sommes déjà, la seule ville d’île de France à être entrée avec succès dans le label « En cuisine » , pour être plus clair le AB des cuisines collectives...Nous sommes entrés au niveau un, notre avenir est tracé...gravir le niveau 2....
Concernant la restauration de l’église Saint-Hermeland, je voudrais juste rappeler que celle-ci sera subventionnée, au titre des monuments historiques, à hauteur de 80% . Le clocher de cette église exceptionnelle dans notre région du sud parisien demande d'ailleurs une restauration urgente. Ce n'est pas du luxe, c'est un mesure de salubrité, puisque sa structre s'écaille et que des pierres tombent.
L'Etat politique général du pays [est plus qu'] inquiétant pour l'avenir de nos enfants, et de notre civilisation qui doit profondément se réformer, trouver une nouvelle jeunesse.
Les jeunes, qui votent, choisissent majoritairement le FN, plus que le PS, plus que Les Républicains....
Et je doute que les 40 milliards consacrés au CICE n'y puissent quelque chose, tout comme la loi sur le travail .
Nous devons, notre devoir est de changer de modèle économique, pour un modèle qui sache prendre en compte la réalité écologique du monde.
Nous entrons dans l'ère géologique de l’Anthropocène, c'est à dire ce moment particulier ou la symbiose entre l'espèce humaine et la terre est telle, que nous influençons totalement l'avenir géologique – au-delà même du réchauffement climatique.
Nous avons retourné le gant. C'est maintenant. La nature sauvage, inexplorée, infinie, telle qu'elle berce notre inconscient, dans laquelle nous pouvions puiser indéfiniment, n'existe plus !
Nous devons apprendre un nouveau rapport au monde ; et de fait un nouveau rapport à l'autre. La coopération, la solidarité est la seule attitude réaliste – pour que le bateau continue de voguer – et attitude humaniste bien sûr, si nous ne voulons pas sacrifier des individus sur l’hôtel de la richesse de quelques uns.
Partager est une obligation géologique.
Impossible de continuer comme cela.. Et pourtant, l'urgence écologique et sociale est de moins en moins prise en compte par les grandes tendances politiques de notre pays...
Plus concrètement demain Bagneux sera un quartier métropolitain de Paris, au-delà de l'institution, un quartier populaire avec une qualité de vie liée à ses espaces publics et verts.
C'est l'atout de Bagneux.
Une ville, un territoire, c'est à dire un espace concret, où l'on peut encore espérer respirer, bouger, se croiser se rencontrer...
Et concrètement, avec ces coupes budgétaires qui affaiblissent la capacité d'investissement des villes, difficile de travailler sur les espaces publics, sur les places, sur les rues, mais aussi sur les parcs, qui sont de véritables équipement public. Qui demandent beaucoup d'investissement, mais aussi des crédits de fonctionnement.
Alors Bagneux doit-elle choisir, entre un grand lycée et un parc à la hauteur de ses ambitions sur le nouveau quartier des Mathurins ?
Dans ce territoire que l'on nomme maintenant vallée Sud Grand Paris, depuis la porte d'Orléans jusqu'au parc de Sceaux, jusqu'à la boucle des bois de Clamart et de Meudon qui rejoignent la foret de Fausses-reposes, massif résiduel de la grande Foret du centre de l’île de France, il n'y a pas de grand parc. Et ce n'est pas tous les jours qu'un espace de 15 ha – disons un peu plus de 14ha si l'on réserve d'emblée 1ha pour le lycée se libérera. Avec une prévision d'une population qui se comptera aux environs de 50 000 habitant à horizon 2030 ?
Alors, oui pour toutes ces personnes, pour la nature en ville qui devra continuer à subsister, l'établissement public de territoire, le département – doivent penser à équiper ce triangle formé au nord de Malakoff, Vanves, puis se prolongeant par Châtillon, Fontenay, Bagneux , d'un équipement public, nécessaire à la vie en agglomération très dense : un parc.
La coulée verte ne suffira pas !
Et face aux promoteurs, qui ont bien dessiné un parc, mais quasiment exactement sur l'espace d'une carrière – là où construire coûte beaucoup plus cher, il faut se battre pour expliquer que deux espaces de 5000 mètres carrés se jouxtant, mais séparés par une voie portant un trafic de bus, ne sont pas équivalant à un espace d'un ha de parc !
Et avoir l'être un peu étrange, un peu original en rappelant que ce que ce n'est qu'à partir de 1ha que l'on peut commencer à parler de parc et non de square !
Et encore un peu plus bizarre, en rappelant que ce parc des Mathurin présenté comme une extension du parc François Mitterrand doit réellement le rejoindre sur une largeur suffisamment conséquente pour que l'on ait une véritable trame verte..ce qui n'est pas vraiment le cas.
Car les parcs coûtent chers et sont mal vécus par les promoteurs...
Mais quoi qu'on en dise, et même si le cimetière parisien est un patrimoine inestimable et un poumon vert, les enfants n'iront jamais jouer au ballon entre les tombes ou goûter sur leurs margelles !
Il serait vraiment dommage que ces 15ha de ce site du belvédère des Mathurins ne puissent avoir un parc d'une taille raisonnable.
Je rappelle que le parc Richelieu fait 2,2ha .
Et oui, le département des Hauts de Seine, si riche, devrait mettre la main à la poche.
Aussi pour un bassins de vie populaire, pas uniquement pour des zones comme Sceaux et Chatenay-Malabris, dont les habitants peuvent plus facilement s'évader de la ville.
Tout cette réflexion nous ramène à l'avenir, où il faudra aussi respirer pour vivre et habiter et travailler...
Si nous comprenons que la gestion du foncier d'une ville doit être dynamique, pour permettre une capacité d’autofinancement des dépenses d'investissements ; une gestion dynamique, c'est à dire une politique de vente de notre foncier pour permettre la réalisation d'équipements publics, - pas uniquement pour acheter des corbeilles double-flux, qui en terme d'échelle de dépense sont bien légères, mais très importantes en terme de protection de l'environnement, car il s'agit d'installer la pratique du tri dans nos espaces verts et sur certains points importants de nos espaces publics, mais pas partout au regard des économies obligatoires - nous souhaitons [néanmoins] que les espaces verts soient bien pensés comme des équipements publics.
Notre groupe adhère à ce budget, réalisé avec un souci d'équité entre les services et une construction ouverte, partagée avec les services et les élu e s., et nous remercions le service des finances, mais également tous les services.
Nous ne reviendrons pas sur les difficultés, liées à la diminution drastique des dotations de l'état. Ni sur le diagnostic partagé...
Avec un point concret que nous aimerions voir améliorer dans les années à venir, la réduction de l'augmentation des dépenses des fluides. Nous aimerions aussi que la mutualisation de notre cuisine centrale avec la ville de Malakoff, qui va réduire le coût de chaque repas servi de 40cts d'euros, permette d'investir dans l' augmentation de la qualité des produits servis. En terme d'origine local et bio. Je rappelle qu nous sommes déjà, la seule ville d’île de France à être entrée avec succès dans le label « En cuisine » , pour être plus clair le AB des cuisines collectives...Nous sommes entrés au niveau un, notre avenir est tracé...gravir le niveau 2....
Concernant la restauration de l’église Saint-Hermeland, je voudrais juste rappeler que celle-ci sera subventionnée, au titre des monuments historiques, à hauteur de 80% . Le clocher de cette église exceptionnelle dans notre région du sud parisien demande d'ailleurs une restauration urgente. Ce n'est pas du luxe, c'est un mesure de salubrité, puisque sa structre s'écaille et que des pierres tombent.
L'Etat politique général du pays [est plus qu'] inquiétant pour l'avenir de nos enfants, et de notre civilisation qui doit profondément se réformer, trouver une nouvelle jeunesse.
Les jeunes, qui votent, choisissent majoritairement le FN, plus que le PS, plus que Les Républicains....
Et je doute que les 40 milliards consacrés au CICE n'y puissent quelque chose, tout comme la loi sur le travail .
Nous devons, notre devoir est de changer de modèle économique, pour un modèle qui sache prendre en compte la réalité écologique du monde.
Nous entrons dans l'ère géologique de l’Anthropocène, c'est à dire ce moment particulier ou la symbiose entre l'espèce humaine et la terre est telle, que nous influençons totalement l'avenir géologique – au-delà même du réchauffement climatique.
Nous avons retourné le gant. C'est maintenant. La nature sauvage, inexplorée, infinie, telle qu'elle berce notre inconscient, dans laquelle nous pouvions puiser indéfiniment, n'existe plus !
Nous devons apprendre un nouveau rapport au monde ; et de fait un nouveau rapport à l'autre. La coopération, la solidarité est la seule attitude réaliste – pour que le bateau continue de voguer – et attitude humaniste bien sûr, si nous ne voulons pas sacrifier des individus sur l’hôtel de la richesse de quelques uns.
Partager est une obligation géologique.
Impossible de continuer comme cela.. Et pourtant, l'urgence écologique et sociale est de moins en moins prise en compte par les grandes tendances politiques de notre pays...
Plus concrètement demain Bagneux sera un quartier métropolitain de Paris, au-delà de l'institution, un quartier populaire avec une qualité de vie liée à ses espaces publics et verts.
C'est l'atout de Bagneux.
Une ville, un territoire, c'est à dire un espace concret, où l'on peut encore espérer respirer, bouger, se croiser se rencontrer...
Et concrètement, avec ces coupes budgétaires qui affaiblissent la capacité d'investissement des villes, difficile de travailler sur les espaces publics, sur les places, sur les rues, mais aussi sur les parcs, qui sont de véritables équipement public. Qui demandent beaucoup d'investissement, mais aussi des crédits de fonctionnement.
Alors Bagneux doit-elle choisir, entre un grand lycée et un parc à la hauteur de ses ambitions sur le nouveau quartier des Mathurins ?
Dans ce territoire que l'on nomme maintenant vallée Sud Grand Paris, depuis la porte d'Orléans jusqu'au parc de Sceaux, jusqu'à la boucle des bois de Clamart et de Meudon qui rejoignent la foret de Fausses-reposes, massif résiduel de la grande Foret du centre de l’île de France, il n'y a pas de grand parc. Et ce n'est pas tous les jours qu'un espace de 15 ha – disons un peu plus de 14ha si l'on réserve d'emblée 1ha pour le lycée se libérera. Avec une prévision d'une population qui se comptera aux environs de 50 000 habitant à horizon 2030 ?
Alors, oui pour toutes ces personnes, pour la nature en ville qui devra continuer à subsister, l'établissement public de territoire, le département – doivent penser à équiper ce triangle formé au nord de Malakoff, Vanves, puis se prolongeant par Châtillon, Fontenay, Bagneux , d'un équipement public, nécessaire à la vie en agglomération très dense : un parc.
La coulée verte ne suffira pas !
Et face aux promoteurs, qui ont bien dessiné un parc, mais quasiment exactement sur l'espace d'une carrière – là où construire coûte beaucoup plus cher, il faut se battre pour expliquer que deux espaces de 5000 mètres carrés se jouxtant, mais séparés par une voie portant un trafic de bus, ne sont pas équivalant à un espace d'un ha de parc !
Et avoir l'être un peu étrange, un peu original en rappelant que ce que ce n'est qu'à partir de 1ha que l'on peut commencer à parler de parc et non de square !
Et encore un peu plus bizarre, en rappelant que ce parc des Mathurin présenté comme une extension du parc François Mitterrand doit réellement le rejoindre sur une largeur suffisamment conséquente pour que l'on ait une véritable trame verte..ce qui n'est pas vraiment le cas.
Car les parcs coûtent chers et sont mal vécus par les promoteurs...
Mais quoi qu'on en dise, et même si le cimetière parisien est un patrimoine inestimable et un poumon vert, les enfants n'iront jamais jouer au ballon entre les tombes ou goûter sur leurs margelles !
Il serait vraiment dommage que ces 15ha de ce site du belvédère des Mathurins ne puissent avoir un parc d'une taille raisonnable.
Je rappelle que le parc Richelieu fait 2,2ha .
Et oui, le département des Hauts de Seine, si riche, devrait mettre la main à la poche.
Aussi pour un bassins de vie populaire, pas uniquement pour des zones comme Sceaux et Chatenay-Malabris, dont les habitants peuvent plus facilement s'évader de la ville.
Tout cette réflexion nous ramène à l'avenir, où il faudra aussi respirer pour vivre et habiter et travailler...
Si nous comprenons que la gestion du foncier d'une ville doit être dynamique, pour permettre une capacité d’autofinancement des dépenses d'investissements ; une gestion dynamique, c'est à dire une politique de vente de notre foncier pour permettre la réalisation d'équipements publics, - pas uniquement pour acheter des corbeilles double-flux, qui en terme d'échelle de dépense sont bien légères, mais très importantes en terme de protection de l'environnement, car il s'agit d'installer la pratique du tri dans nos espaces verts et sur certains points importants de nos espaces publics, mais pas partout au regard des économies obligatoires - nous souhaitons [néanmoins] que les espaces verts soient bien pensés comme des équipements publics.
Conseil municipal
Conseil municipal du 15 décembre 2015. Texte de l'intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV
Ci-dessous, une intervention longue - trop- mais nécessaire pour prendre date. (toute l'intervention n'avait pas été écrite et vous avez le PV (ci-dessus)
En préambule, je voudrais ajouter ceci :
Le PLU que Bagneux a "arrêté" ce mardi 15 décembre est un Plan local d'urbanisme dynamique et protecteur.
Qui s'attache à prendre en compte les différentes formes urbaines, afin de mieux les préserver, sans pour autant freiner les projets importants qui se dessinent sur notre territoire, autour de l'arrivée des deux métros au nord de la ville, et au sud avec le site des Mathurins libéré et rendu à la ville avec le départ de la DGA pour la Place Balard à Paris.
C'est un PLU innovant, qui donne toute sa place à la trame verte et bleue, et utilise une mesure de protection des coeurs d'ilots, afin de valoriser la trame verte en pas japonais, très importante en milieu très urbanisé, sans pour autant empêcher une densification durable "familiale" respectueuse de la forme urbaine des zones pavillonnaires.
Cependant, quelques points du règlement nous semblent devoir évoluer.
L'ampleur du parc dit "extension du parc François Mitterrand", sur le site de la DGA, qui nous semble trop petit (1,8 ha), pas à la hauteur de la densification prévue de la ville.
A noter que ce parc occupe exactement l'emplacement d'une carrière, sur lequel, il est très coûteux de construire...Sa destination d'espace vert était donc trouvée dans une perspective "d'économie de projet"... Certes, mais en épousant exactement la forme de l'ancienne carrière, cet espace vert n'est pas du tout contigu au parc François Mitterrand, et plus encore, la trame verte est coupée.
La réflexion sur la taille de ce parc rejoint, celle sur le calcul du ratio des 8,5m2 d'espace vert public/habitant, mesure faisant partie de notre programme municipal. Aujourd'hui nous n'avons pas encore tous les éléments qui nous permettent de suivre l'évolution de ce ratio.
Nous sommes plus à l'aise sur la possibilité d'avoir un espace vert de proximité à 300 m de chaque habitant. Et la perspective de revaloriser des espaces privés, appartenant aux grands ensembles de logements sociaux - ou de copropriétés ? - pour un usage public, favorisant la traversée de la ville par des circulations douces...
Dans le texte de l'interventionci-dessous, nous ne revenons pas sur les tours prévues dans la zone des Mathurins : notre groupe s'est déjà exprimé souvent sur ces "signaux" ou "totems". Ils devraient être, des bâtiment extrêmement novateurs en terme de résilience énergétique : des constructions à énergie positive, avec une pollution de gaz à effet de serre réduite au minimum, y compris en terme d'énergies grises (ou bilan carbone : chantier de construction, matériaux utilisés)
Notre groupe s'est donc abstenu sur cet "arrêt" du PLU, Même si nous sommes très fiers d'avoir participé pleinement à son élaboration. Mais les règles de la démocratie font qu'une minorité dans la majorité doit bien naturellement s'incliner devant l'avis du plus grand nombre... C'est même une vraie question d'actualité de rendre lisible les débats démocratiques - sur le fond-.
Mais nous le savons, le délai pour terminer le travail étant déterminé par la création de la Métropole au 1er janvier 2016, a été très contraint...La séquence qui s'ouvre maintenant, avec des réunions de concertions prévues, l'appel à enquête publique, la présentation du PLU aux personnes publiques associées, qui doit conduire à l'automne 2016 à l'approbation du PLU en Conseil municipal, et à son entrée en vigueur, doit nous permettre d'améliorer le document.
Nous pensons en particulier au règlement par zone qui doit nous permettre l'application des ambitions portées par le projet d'aménagement et de développement durable.
Madame le Maire,
Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
[Ici remerciements des services pour le travail de très grande qualité]
La maîtrise du droit des sols est avant tour une affaire démocratique.
Une question démocratique et éminemment politique, car NOTRE Environnement est un facteur déterminent de notre existence.
L'environnement fait parti de notre « capital » social. Les phénomènes sociaux et les phénomènes environnementaux sont inscrits dans des trames qui s’entremêlent au point de ne pas savoir les démêler.
Exemple : la lutte des salariés pour faire valoir des maladies professionnelles (amiante) ; ou bien les zones les plus polluées, ou les plus carencées en espaces verts de qualité, mais aussi les plus éloignées des transports en commun, et éloignées également physiquement de zones d'emploi abritant les personnes les plus touchées par la précarités et le chômage.
Être pauvre « socialement » induit le plus souvent de vivre dans un environnement de mauvaise qualité, voire dangereusement pollué. Bien sûr cela est vrai dans les pays les plus pauvres, mais aussi chez nous.
A noter que la pollution atmosphérique est, elle, largement partagée par toutes les personnes riches ou pauvres, aujourd'hui en le Ide France.
Une responsabilité sociale progressiste conduit donc tout naturellement à aménager la ville de façon équitable, pour tout le monde.
Le droit des sols et les intentions d'aménagement y contribuent.. Pas seulement bien sûr. La présence des services publics est l’autre élément indispensable à l'équité des territoires.
Je rappelle que les zones de provinces abandonnées par les services publics, là, où les emplois manquent, sont des lieux où le vote FN est très important.
La région Ile de France, la plus riche d'Europe, où de nombreuses entreprises pourraient fournir de l'emploi afin de dynamiser des bassins d'emploi désertés en province, pourrait quant à elle contribuer à redistribuer de l'emploi dans des zones désindustrialisées.
Les habitants d'Ile de France quittent la région dès qu'ils trouvent un emploi ailleurs... Avec deux fois plus de temps de transport, ici, qu'en Province, avec un coût de la vie et de l'immobilier moins cher en province, la vie y est plus agréable.
Entre l'urbanisme mal traité conduisant à de l'étalement urbain en Province et la sur-densification des banlieues qui deviennent des mégapoles invivables, le chemin est étroit pour l'égalité des territoires et son aménagement équitable.
L'importance de la concertation qui est une obligation légale dans le travail de révision d'un PLU est donc primordiale, pour la démocratie.
Mais ensuite il y a bien des façons de la mettre en œuvre..
A minima – quelque exposition faite un peu furtivement dans un hall de mairie..- ou bien comme nous l'avons fait à Bagneux en souhaitant faire participer le plus grand nombre et en cherchant les manières les plus pédagogiques, à la fois pour présenter les données du PLU, et pour travailler et débattre ensemble.
Cette concertation fait partie intégrante de la démarche ; ces notions de droit du sol, sont très complexes et loin de nous, citoyennes et citoyens, bien qu'au final elles engagent beaucoup la qualité de nos paysages quotidiens, la qualité de notre vie quotidienne.
Mais si la municipalité a voulu concerté le plus largement possible, Bagneux a également la chance d'avoir vu la production par un collectif d’associations, d'un Projet d'Aménagement et de Développement Durables alternatif , de grande qualité. C'est une chance pour notre territoire. Pendant la nouvelle phase qui s'ouvre ce soir, celle de l’enquête publique, beaucoup de contributions – qui n'ont pas encore été prises en compte viendront enrichir le PLU..Car il y a les questions qui devront être tranchées, de celles qui resteront des propositions du PADD alternatif, et des questions qui s’intégreront dans la réflexion commune avec la municipalité. Il reste de l'espace pour la concertation dans ce second temps.
Notre révision de PLU a du supporter un effet entonnoir, avec un point final rapproché – au vu de la qualité de travail engagé – afin d’arrêter le travail avant l'entrée institutionnelle dans la Métropole, qui de fait transférera le droit des sols aux établissements publics de territoire. De ce fait - nous aurons l'occasion d'y revenir dans le détail - certains points de cette révision devront être complétées au cours de cette enquête publique
Beaucoup de choses ont été dites, déjà dans le débat.
En ce qui concerne la trame verte et bleue, c'est aujourd'hui une obligation légale, la question du maintien de la biodiversité en villes est pour l'avenir proche - et notre PLU s'inscrit dans cette échelle de temps , nous construisons pour les 50 ans à venir - est indissociable du maintien de notre capacité à subsister sur cette planète. Sans biodiversité, les écoservices de la nature - moi je préfère dire bienfaits... richesses - disparaîtraient et mettraient en danger notre capacité à nous nourrir, avec la disparition de nos aliments qui se reproduisent « naturellement » : pollinisation grâce aux abeilles, aux oiseaux,aux insectes ,aux petits animaux présents en ville. Mais quelle importance en ville me direz-vous ?
C'est juste, que l'artificialisation des terres agricoles est galopante dans notre pays. La surface moyenne d'un département (800 km2) disparaît maintenant tous les 6 à 7 ans.. C'est juste qu'en 2030, selon les nations unies, presque 60% de la population mondiale vivra en ville,soit 5 milliards d'humains.
Donc la ville doit être durable à l'échelle de la planète aussi.
Et lorsqu'on évoque le réchauffement climatique, la question de la chaleur en ville vient immédiatement à l'esprit : la trame verte, les cœurs d’îlots protégés pour éviter sa rupture, les alignements d'arbres participent au rafraîchissement : entre une rue en zone d'immeubles collectifs avec arbres ou sans arbres, 9° d'écart sont observés. Le rôle des arbres en terme de biodiversité, de rafraîchissement, de dépollution également, n'est plus à démontrer. Cependant, il faut encore veiller à les protéger. Dans notre PLU les alignements bénéficient d'une protection dite « graphique », protection très forte.
Cependant et pour les raisons de délai évoquées plus haut, certains alignements existants ne sont pas reproduits dans le règlement graphique, ainsi que les arbres que la ville se donne les moyens de protéger dans son règlement pour chaque zone. Ils le seront pendant la phase de l'enquête publique, au cours de laquelle la ville pourra produire des éléments supplémentaires, comme pourront le faire également les associations.
La trame verte et bleu (surtout verte à Bagneux), c'est absolument l'occasion de vivre dans une ville « ouverte ».
Une ville où les circulations douces incitent à la marche, et aux mobilités douces, vélos, trottinettes et autres engins bizarre à 2 roues, que l'on voit de plus en plus dans la rue.
Une ville aussi qui se traverse de part en part, car quand on marche le chemin le plus court est très apprécié !! C'est aussi l'occasion pour les surfaces d'espaces verts qui accompagnent les grands collectifs des années 60 de se « raccrocher » à la ville, de sortir de leur isolement, de retrouver une utilité publique qui les protègent de la relégation. C'est aussi donc l'occasion de trouver un nouvel usage, de nouveaux conventionnement d'usage entre des bailleurs sociaux, ou des copropriétés, et la ville dans l'entretien d'espaces verts communs. Pourquoi en effet ne pas aller jusque là...Oui, mais à condition que .. Nous en parlerons un peu plus loin.
La trame verte et bleu c'est donc aussi un outil de cohésion sociale et de mixité sociale, dont on ne mesure pas encore aujourd'hui toute la portée de désenclavement, naturel – si je puis dire.
Aujourd'hui, ce sont les jardins partagés qui nous font entrevoir ce rôle. Les jardins partagés qui demain ont un rôle très importants à jouer dans la ville en « transition post-pétrole ». Les jardins en ville participeront de façon importante à nourrir les citadins, dans des circuits courts de fait, qui permettrons non seulement de manger dans un contexte de terres agricoles de moins en moins vastes, mais de manger mieux et moins cher.
Cependant les usages sociaux devront toujours prendre garde de ne pas créer de ruptures de la trame verte, qui se produisent vite avec une artificialisation du sol pour laisser plus de confort aux piétons ou au vélo. Une simple largeur de béton désactivé peut, mal positionnée créer une rupture de la trame verte.
En ce qui concerne le patrimoine, le travail fait est très important :
Je n'y reviens pas dans le détail. Juste signaler que dans les annexes, la listes des monuments historiques de Bagneux, qui comporte encore des manques et des erreurs, sera corrigée pendant la phase d'enquête publique à l'initiative de la ville. Là, aussi un point final arrivé un peu trop tôt face à l'ambition du travail mené.
Vous dire aussi que le diagnostique du patrimoine fait sur la ville qui crée une culture commune, une connaissance partagée de ce patrimoine qui donne le «bon sens » vers l'avenir, sera accessible et consultable en même temps que le règlement du PLU, pour les personnes qui souhaiteront construire sur notre territoire. Le lien entre ce document et le règlement à proprement parler est à définir plus solidement qu'il ne l'est aujourd'hui. L'approbation finale du PLU devra permettre cela.
Les éléments architecturaux de ce diagnostique qui ne sont pas protégés par des prescriptions particulières décrites au titre IV du règlement du PLU, devront pouvoir accompagner toute réflexion sur une demande de permis de construire, dans le cadre d'une commission communale, ou extra communale ? Un atelier ville ? Avec des architectes, des experts ? Qui prendraient en compte leur présence, dans l'environnement.
Il s'agit le plus souvent de maisons, de clôtures, d'immeubles qui représentent une qualité paysagère et de cohérence urbaine.
A propos des zones pavillonnaires qui représentent aussi aussi une forme de patrimoine dans les villes très anciennes de Banlieue, comme c'est le cas à Bagneux, avec des paysages, des vues, des cheminements, dont on doit préserver les formes, les typologies, tandis que la ville se développe, mais qui doivent pouvoir supporter une densification raisonnable et soutenable, nous proposons une zone UR. Et nous devons veiller tout particulièrement, aux zones de transition
Dans ces zones, l'équilibre, entre les maisons et les petits jardins, fait partie de la trame verte dite « en pas japonais », raison pour laquelle nous avons utilisé l'une des dispositions de la loi ALUR qui permet de préserver des cœurs d’îlots inconstructibles C'est une façon de limiter la possibilité de regroupement de parcelles ayant le but de construire des immeubles disproportionnés dans des zones pavillonnaires, qui artificialisent mine de rien, le territoire de la commune.
Le COS ne permettait pas de limiter ce risque.
La création de ces cœurs d’îlot le permet, sans gêner l'agrandissement de maison « familiales ».
Notre ville se met donc en route, avec ce PLU vers une transition urbaine, avec ses grands projets posés clairement, sur le papier, pour les 50 ans à venir, mais également pour une transition écologique nécessaire à la ville post-pétrole, telle qu'elle va exister dans 2 ou 3 décennies à venir...
Notre groupe est très attentif à quelques points :
La surface de m2 d'espaces verts publics par habitants , en l'occurrence 8,5 m2/habitants, tel que le propose notre engagement municipal de 2014.
Aujourd'hui, nous n'avons pas encore les précisions nécessaires pour être sûr qu'en 2030, avec ses 50 000 habitants Bagneux pourrait les préserver...
Nous n'avons pas à ce jour les surfaces calculées qui nous permettent d'avoir la visibilité nécessaire sur cet engagement. Nous savons, qu'aujourd'hui, nos espaces verts publics offrent à peu près à nos 38 000 habitants les 8,5 m2 attendus.. Mais plus tard ?
Que savons-nous de l'avenir ?
Avec une école construite dans le parc Robespierre, qui en limitera un usage public quotidien, comme espace vert de proximité pour environ la moitié (1ha) ?
Même si une école dans un parc est un superbe projet.
Notre PADD prévoit absolument la compensation d'espaces verts ainsi consommés ; nous serons attentifs à ce que cela se fasse dans le périmètre du quartier.
La construction d'une école est aussi prévue dans le parc Rosenberg, certes pas ouvert au public aujourd'hui. Dans ce cas , il faudra prendre en compte les arbres qui devront être abattus pour la construction – les remplacer et surtout essayer de préserver les sujets repérés pour la qualité de leur développement : un grand arbre à échelle humaine ne se remplace jamais, ni les services qu'il rend, ni la beauté et le calme qu'il créé dans la ville.
Avec pour le projet des Mathurins, un parc de 1,8 ha sur les 14,7 ha (hors terrain consacré au lycée) de la parcelle laissée libre par la DGA ?
On peut parler de parc à partir d'un ha nous disent les spécialistes, avant il s'agit de square plus ou moins grands...
Et si l'on considère que ce parc est une extension du parc F Mitterrand, il devrait être plus en lien avec lui. La trame verte est rompue dans le projet tel qu'il existe aujourd'hui.
1,8ha, c'est un petit parc, plus petit que le parc Robespierre aujourd'hui.
Pour mémoire Le parc François Mitterrand avec son extension fait 7,6 ha.
Nous sommes très attachés aux espaces verts de respiration à moins de 300 m de chaque habitant, mais la possibilité de rejoindre à pied à échelle de la ville un espace vert conséquent est très important. Et dans notre environnement proche, en particulier vers le nord de la ville et vers l'est, il nous semble bien qu'aujourd'hui notre parc François Mitterrand est le seul « grand parc »... Et effectivement pas de place dans les communes alentours.. avant Sceaux et la boucle des parcs des villes de Chatenay et du Plessis-Robinson.
(entre parenthèse ces deux villes bénéficient d'espaces verts acquis par le département)
Alors pour un projet de plus de 15,7, il nous semblerait primordial que celui-ci présente un parc plus conséquent...Un parc est un véritable service public, un véritable équipement.
Qui a également un coût d'entretien pour la municipalité, nous en avons souvent débattu [entre élu -e-s]. Mais les parcs dans les villes sont et seront une nécessité impérieuse
Il nous semble qu'un tiers de la surface du projet, devrait être consacrée à un espace vert d'un seul tenant.. Et même si l'on soustrait de la surface du projet l'ha consacré au lycée, cela donnerait un espace de 4,4 ha au minimum. Ce qui pour 50 000 balnéolais et plus en comptant les voisins des villes situés du nord, n'est pas de trop. On peut très bien imaginer que le département, ou la région investissent dans ce parc, car il serait d'utilité publique.
Le parc de sceaux proche du sud de la commune, mais pas du nord, absorbera quant à lui sa par de l'afflux des nouveaux habitants du sud de Paris attendu dans les futures décennies.
Le coefficient de biotope par surface, ou plus clairement le coefficient de valeur écologique.
C'est un outil intéressant pour encourager les aménagements présentant une valeur écologique..
Mais en surévaluant le coefficient pour la pleine terre – même dans le cas des espaces verts complémentaires - ce qui est en fait une fausse bonne idée, on encourage artificialisation ; surtout si cette bonification de la pleine terre à 1,2, est accompagnée d'un coefficient 1 pour un espace vert sur dalle (avec une épaisseur de terre de 70 cm).
A savoir, pour 10 mètres de pleine terre réalisée on en comptera 12 !!
Quant à la terre sur dalle, elle est quand d même d'un entretien compliqué, arrosage, dessèchement plus fréquent, coût de l'arrosage automatique,etc..
Pour mémoire Paris et Berlin attribue 1 pour la pleine terre et Berlin 0,7 pou 80 cm (et non 70 cm) sur dalle et Paris -qui est tellement artificialisé le coefficient de 0,5 pour la terre sur dalle
Nous devons tout faire pour rafraîchir la ville et protéger la biodiversité.
Donc, cet outil intéressant nous semble devoir être amélioré
En conclusion, nous voudrions attirer l'attention sur le fait que densifier la ville, ne veut pas forcément dire la rendre plus intense, plus vivante.
L'intensité urbaine naît de la mixité fonctionnelle, et celle-ci est très difficile à réaliser. Pour des raisons économiques.
C'est une vraie lutte contre les « puissances de l'argent » de pouvoir aménager autant de surface d'activité tertiaire que de logements. Les logements rapportent plus aux aménageurs.
Et pourtant à terme, la ville se prive de recettes en n'ayant moins d'activité économiques que prévue...
L'intensité urbaine, faite de mixité sociale, de mixité fonctionnelle – qui permet aux habitants de se déplacer mieux, moins longtemps pour rejoindre leur emploi - est aussi un point très important que nous devons développer à la hauteur des ambitions de notre PADD et de nos OAP, pour créer la ville qui sera à même de supporter et le réchauffement climatique et la transition post-pétrole.
En préambule, je voudrais ajouter ceci :
Le PLU que Bagneux a "arrêté" ce mardi 15 décembre est un Plan local d'urbanisme dynamique et protecteur.
Qui s'attache à prendre en compte les différentes formes urbaines, afin de mieux les préserver, sans pour autant freiner les projets importants qui se dessinent sur notre territoire, autour de l'arrivée des deux métros au nord de la ville, et au sud avec le site des Mathurins libéré et rendu à la ville avec le départ de la DGA pour la Place Balard à Paris.
C'est un PLU innovant, qui donne toute sa place à la trame verte et bleue, et utilise une mesure de protection des coeurs d'ilots, afin de valoriser la trame verte en pas japonais, très importante en milieu très urbanisé, sans pour autant empêcher une densification durable "familiale" respectueuse de la forme urbaine des zones pavillonnaires.
Cependant, quelques points du règlement nous semblent devoir évoluer.
L'ampleur du parc dit "extension du parc François Mitterrand", sur le site de la DGA, qui nous semble trop petit (1,8 ha), pas à la hauteur de la densification prévue de la ville.
A noter que ce parc occupe exactement l'emplacement d'une carrière, sur lequel, il est très coûteux de construire...Sa destination d'espace vert était donc trouvée dans une perspective "d'économie de projet"... Certes, mais en épousant exactement la forme de l'ancienne carrière, cet espace vert n'est pas du tout contigu au parc François Mitterrand, et plus encore, la trame verte est coupée.
La réflexion sur la taille de ce parc rejoint, celle sur le calcul du ratio des 8,5m2 d'espace vert public/habitant, mesure faisant partie de notre programme municipal. Aujourd'hui nous n'avons pas encore tous les éléments qui nous permettent de suivre l'évolution de ce ratio.
Nous sommes plus à l'aise sur la possibilité d'avoir un espace vert de proximité à 300 m de chaque habitant. Et la perspective de revaloriser des espaces privés, appartenant aux grands ensembles de logements sociaux - ou de copropriétés ? - pour un usage public, favorisant la traversée de la ville par des circulations douces...
Dans le texte de l'interventionci-dessous, nous ne revenons pas sur les tours prévues dans la zone des Mathurins : notre groupe s'est déjà exprimé souvent sur ces "signaux" ou "totems". Ils devraient être, des bâtiment extrêmement novateurs en terme de résilience énergétique : des constructions à énergie positive, avec une pollution de gaz à effet de serre réduite au minimum, y compris en terme d'énergies grises (ou bilan carbone : chantier de construction, matériaux utilisés)
Notre groupe s'est donc abstenu sur cet "arrêt" du PLU, Même si nous sommes très fiers d'avoir participé pleinement à son élaboration. Mais les règles de la démocratie font qu'une minorité dans la majorité doit bien naturellement s'incliner devant l'avis du plus grand nombre... C'est même une vraie question d'actualité de rendre lisible les débats démocratiques - sur le fond-.
Mais nous le savons, le délai pour terminer le travail étant déterminé par la création de la Métropole au 1er janvier 2016, a été très contraint...La séquence qui s'ouvre maintenant, avec des réunions de concertions prévues, l'appel à enquête publique, la présentation du PLU aux personnes publiques associées, qui doit conduire à l'automne 2016 à l'approbation du PLU en Conseil municipal, et à son entrée en vigueur, doit nous permettre d'améliorer le document.
Nous pensons en particulier au règlement par zone qui doit nous permettre l'application des ambitions portées par le projet d'aménagement et de développement durable.
Madame le Maire,
Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
[Ici remerciements des services pour le travail de très grande qualité]
La maîtrise du droit des sols est avant tour une affaire démocratique.
Une question démocratique et éminemment politique, car NOTRE Environnement est un facteur déterminent de notre existence.
L'environnement fait parti de notre « capital » social. Les phénomènes sociaux et les phénomènes environnementaux sont inscrits dans des trames qui s’entremêlent au point de ne pas savoir les démêler.
Exemple : la lutte des salariés pour faire valoir des maladies professionnelles (amiante) ; ou bien les zones les plus polluées, ou les plus carencées en espaces verts de qualité, mais aussi les plus éloignées des transports en commun, et éloignées également physiquement de zones d'emploi abritant les personnes les plus touchées par la précarités et le chômage.
Être pauvre « socialement » induit le plus souvent de vivre dans un environnement de mauvaise qualité, voire dangereusement pollué. Bien sûr cela est vrai dans les pays les plus pauvres, mais aussi chez nous.
A noter que la pollution atmosphérique est, elle, largement partagée par toutes les personnes riches ou pauvres, aujourd'hui en le Ide France.
Une responsabilité sociale progressiste conduit donc tout naturellement à aménager la ville de façon équitable, pour tout le monde.
Le droit des sols et les intentions d'aménagement y contribuent.. Pas seulement bien sûr. La présence des services publics est l’autre élément indispensable à l'équité des territoires.
Je rappelle que les zones de provinces abandonnées par les services publics, là, où les emplois manquent, sont des lieux où le vote FN est très important.
La région Ile de France, la plus riche d'Europe, où de nombreuses entreprises pourraient fournir de l'emploi afin de dynamiser des bassins d'emploi désertés en province, pourrait quant à elle contribuer à redistribuer de l'emploi dans des zones désindustrialisées.
Les habitants d'Ile de France quittent la région dès qu'ils trouvent un emploi ailleurs... Avec deux fois plus de temps de transport, ici, qu'en Province, avec un coût de la vie et de l'immobilier moins cher en province, la vie y est plus agréable.
Entre l'urbanisme mal traité conduisant à de l'étalement urbain en Province et la sur-densification des banlieues qui deviennent des mégapoles invivables, le chemin est étroit pour l'égalité des territoires et son aménagement équitable.
L'importance de la concertation qui est une obligation légale dans le travail de révision d'un PLU est donc primordiale, pour la démocratie.
Mais ensuite il y a bien des façons de la mettre en œuvre..
A minima – quelque exposition faite un peu furtivement dans un hall de mairie..- ou bien comme nous l'avons fait à Bagneux en souhaitant faire participer le plus grand nombre et en cherchant les manières les plus pédagogiques, à la fois pour présenter les données du PLU, et pour travailler et débattre ensemble.
Cette concertation fait partie intégrante de la démarche ; ces notions de droit du sol, sont très complexes et loin de nous, citoyennes et citoyens, bien qu'au final elles engagent beaucoup la qualité de nos paysages quotidiens, la qualité de notre vie quotidienne.
Mais si la municipalité a voulu concerté le plus largement possible, Bagneux a également la chance d'avoir vu la production par un collectif d’associations, d'un Projet d'Aménagement et de Développement Durables alternatif , de grande qualité. C'est une chance pour notre territoire. Pendant la nouvelle phase qui s'ouvre ce soir, celle de l’enquête publique, beaucoup de contributions – qui n'ont pas encore été prises en compte viendront enrichir le PLU..Car il y a les questions qui devront être tranchées, de celles qui resteront des propositions du PADD alternatif, et des questions qui s’intégreront dans la réflexion commune avec la municipalité. Il reste de l'espace pour la concertation dans ce second temps.
Notre révision de PLU a du supporter un effet entonnoir, avec un point final rapproché – au vu de la qualité de travail engagé – afin d’arrêter le travail avant l'entrée institutionnelle dans la Métropole, qui de fait transférera le droit des sols aux établissements publics de territoire. De ce fait - nous aurons l'occasion d'y revenir dans le détail - certains points de cette révision devront être complétées au cours de cette enquête publique
Beaucoup de choses ont été dites, déjà dans le débat.
En ce qui concerne la trame verte et bleue, c'est aujourd'hui une obligation légale, la question du maintien de la biodiversité en villes est pour l'avenir proche - et notre PLU s'inscrit dans cette échelle de temps , nous construisons pour les 50 ans à venir - est indissociable du maintien de notre capacité à subsister sur cette planète. Sans biodiversité, les écoservices de la nature - moi je préfère dire bienfaits... richesses - disparaîtraient et mettraient en danger notre capacité à nous nourrir, avec la disparition de nos aliments qui se reproduisent « naturellement » : pollinisation grâce aux abeilles, aux oiseaux,aux insectes ,aux petits animaux présents en ville. Mais quelle importance en ville me direz-vous ?
C'est juste, que l'artificialisation des terres agricoles est galopante dans notre pays. La surface moyenne d'un département (800 km2) disparaît maintenant tous les 6 à 7 ans.. C'est juste qu'en 2030, selon les nations unies, presque 60% de la population mondiale vivra en ville,soit 5 milliards d'humains.
Donc la ville doit être durable à l'échelle de la planète aussi.
Et lorsqu'on évoque le réchauffement climatique, la question de la chaleur en ville vient immédiatement à l'esprit : la trame verte, les cœurs d’îlots protégés pour éviter sa rupture, les alignements d'arbres participent au rafraîchissement : entre une rue en zone d'immeubles collectifs avec arbres ou sans arbres, 9° d'écart sont observés. Le rôle des arbres en terme de biodiversité, de rafraîchissement, de dépollution également, n'est plus à démontrer. Cependant, il faut encore veiller à les protéger. Dans notre PLU les alignements bénéficient d'une protection dite « graphique », protection très forte.
Cependant et pour les raisons de délai évoquées plus haut, certains alignements existants ne sont pas reproduits dans le règlement graphique, ainsi que les arbres que la ville se donne les moyens de protéger dans son règlement pour chaque zone. Ils le seront pendant la phase de l'enquête publique, au cours de laquelle la ville pourra produire des éléments supplémentaires, comme pourront le faire également les associations.
La trame verte et bleu (surtout verte à Bagneux), c'est absolument l'occasion de vivre dans une ville « ouverte ».
Une ville où les circulations douces incitent à la marche, et aux mobilités douces, vélos, trottinettes et autres engins bizarre à 2 roues, que l'on voit de plus en plus dans la rue.
Une ville aussi qui se traverse de part en part, car quand on marche le chemin le plus court est très apprécié !! C'est aussi l'occasion pour les surfaces d'espaces verts qui accompagnent les grands collectifs des années 60 de se « raccrocher » à la ville, de sortir de leur isolement, de retrouver une utilité publique qui les protègent de la relégation. C'est aussi donc l'occasion de trouver un nouvel usage, de nouveaux conventionnement d'usage entre des bailleurs sociaux, ou des copropriétés, et la ville dans l'entretien d'espaces verts communs. Pourquoi en effet ne pas aller jusque là...Oui, mais à condition que .. Nous en parlerons un peu plus loin.
La trame verte et bleu c'est donc aussi un outil de cohésion sociale et de mixité sociale, dont on ne mesure pas encore aujourd'hui toute la portée de désenclavement, naturel – si je puis dire.
Aujourd'hui, ce sont les jardins partagés qui nous font entrevoir ce rôle. Les jardins partagés qui demain ont un rôle très importants à jouer dans la ville en « transition post-pétrole ». Les jardins en ville participeront de façon importante à nourrir les citadins, dans des circuits courts de fait, qui permettrons non seulement de manger dans un contexte de terres agricoles de moins en moins vastes, mais de manger mieux et moins cher.
Cependant les usages sociaux devront toujours prendre garde de ne pas créer de ruptures de la trame verte, qui se produisent vite avec une artificialisation du sol pour laisser plus de confort aux piétons ou au vélo. Une simple largeur de béton désactivé peut, mal positionnée créer une rupture de la trame verte.
En ce qui concerne le patrimoine, le travail fait est très important :
Je n'y reviens pas dans le détail. Juste signaler que dans les annexes, la listes des monuments historiques de Bagneux, qui comporte encore des manques et des erreurs, sera corrigée pendant la phase d'enquête publique à l'initiative de la ville. Là, aussi un point final arrivé un peu trop tôt face à l'ambition du travail mené.
Vous dire aussi que le diagnostique du patrimoine fait sur la ville qui crée une culture commune, une connaissance partagée de ce patrimoine qui donne le «bon sens » vers l'avenir, sera accessible et consultable en même temps que le règlement du PLU, pour les personnes qui souhaiteront construire sur notre territoire. Le lien entre ce document et le règlement à proprement parler est à définir plus solidement qu'il ne l'est aujourd'hui. L'approbation finale du PLU devra permettre cela.
Les éléments architecturaux de ce diagnostique qui ne sont pas protégés par des prescriptions particulières décrites au titre IV du règlement du PLU, devront pouvoir accompagner toute réflexion sur une demande de permis de construire, dans le cadre d'une commission communale, ou extra communale ? Un atelier ville ? Avec des architectes, des experts ? Qui prendraient en compte leur présence, dans l'environnement.
Il s'agit le plus souvent de maisons, de clôtures, d'immeubles qui représentent une qualité paysagère et de cohérence urbaine.
A propos des zones pavillonnaires qui représentent aussi aussi une forme de patrimoine dans les villes très anciennes de Banlieue, comme c'est le cas à Bagneux, avec des paysages, des vues, des cheminements, dont on doit préserver les formes, les typologies, tandis que la ville se développe, mais qui doivent pouvoir supporter une densification raisonnable et soutenable, nous proposons une zone UR. Et nous devons veiller tout particulièrement, aux zones de transition
Dans ces zones, l'équilibre, entre les maisons et les petits jardins, fait partie de la trame verte dite « en pas japonais », raison pour laquelle nous avons utilisé l'une des dispositions de la loi ALUR qui permet de préserver des cœurs d’îlots inconstructibles C'est une façon de limiter la possibilité de regroupement de parcelles ayant le but de construire des immeubles disproportionnés dans des zones pavillonnaires, qui artificialisent mine de rien, le territoire de la commune.
Le COS ne permettait pas de limiter ce risque.
La création de ces cœurs d’îlot le permet, sans gêner l'agrandissement de maison « familiales ».
Notre ville se met donc en route, avec ce PLU vers une transition urbaine, avec ses grands projets posés clairement, sur le papier, pour les 50 ans à venir, mais également pour une transition écologique nécessaire à la ville post-pétrole, telle qu'elle va exister dans 2 ou 3 décennies à venir...
Notre groupe est très attentif à quelques points :
La surface de m2 d'espaces verts publics par habitants , en l'occurrence 8,5 m2/habitants, tel que le propose notre engagement municipal de 2014.
Aujourd'hui, nous n'avons pas encore les précisions nécessaires pour être sûr qu'en 2030, avec ses 50 000 habitants Bagneux pourrait les préserver...
Nous n'avons pas à ce jour les surfaces calculées qui nous permettent d'avoir la visibilité nécessaire sur cet engagement. Nous savons, qu'aujourd'hui, nos espaces verts publics offrent à peu près à nos 38 000 habitants les 8,5 m2 attendus.. Mais plus tard ?
Que savons-nous de l'avenir ?
Avec une école construite dans le parc Robespierre, qui en limitera un usage public quotidien, comme espace vert de proximité pour environ la moitié (1ha) ?
Même si une école dans un parc est un superbe projet.
Notre PADD prévoit absolument la compensation d'espaces verts ainsi consommés ; nous serons attentifs à ce que cela se fasse dans le périmètre du quartier.
La construction d'une école est aussi prévue dans le parc Rosenberg, certes pas ouvert au public aujourd'hui. Dans ce cas , il faudra prendre en compte les arbres qui devront être abattus pour la construction – les remplacer et surtout essayer de préserver les sujets repérés pour la qualité de leur développement : un grand arbre à échelle humaine ne se remplace jamais, ni les services qu'il rend, ni la beauté et le calme qu'il créé dans la ville.
Avec pour le projet des Mathurins, un parc de 1,8 ha sur les 14,7 ha (hors terrain consacré au lycée) de la parcelle laissée libre par la DGA ?
On peut parler de parc à partir d'un ha nous disent les spécialistes, avant il s'agit de square plus ou moins grands...
Et si l'on considère que ce parc est une extension du parc F Mitterrand, il devrait être plus en lien avec lui. La trame verte est rompue dans le projet tel qu'il existe aujourd'hui.
1,8ha, c'est un petit parc, plus petit que le parc Robespierre aujourd'hui.
Pour mémoire Le parc François Mitterrand avec son extension fait 7,6 ha.
Nous sommes très attachés aux espaces verts de respiration à moins de 300 m de chaque habitant, mais la possibilité de rejoindre à pied à échelle de la ville un espace vert conséquent est très important. Et dans notre environnement proche, en particulier vers le nord de la ville et vers l'est, il nous semble bien qu'aujourd'hui notre parc François Mitterrand est le seul « grand parc »... Et effectivement pas de place dans les communes alentours.. avant Sceaux et la boucle des parcs des villes de Chatenay et du Plessis-Robinson.
(entre parenthèse ces deux villes bénéficient d'espaces verts acquis par le département)
Alors pour un projet de plus de 15,7, il nous semblerait primordial que celui-ci présente un parc plus conséquent...Un parc est un véritable service public, un véritable équipement.
Qui a également un coût d'entretien pour la municipalité, nous en avons souvent débattu [entre élu -e-s]. Mais les parcs dans les villes sont et seront une nécessité impérieuse
Il nous semble qu'un tiers de la surface du projet, devrait être consacrée à un espace vert d'un seul tenant.. Et même si l'on soustrait de la surface du projet l'ha consacré au lycée, cela donnerait un espace de 4,4 ha au minimum. Ce qui pour 50 000 balnéolais et plus en comptant les voisins des villes situés du nord, n'est pas de trop. On peut très bien imaginer que le département, ou la région investissent dans ce parc, car il serait d'utilité publique.
Le parc de sceaux proche du sud de la commune, mais pas du nord, absorbera quant à lui sa par de l'afflux des nouveaux habitants du sud de Paris attendu dans les futures décennies.
Le coefficient de biotope par surface, ou plus clairement le coefficient de valeur écologique.
C'est un outil intéressant pour encourager les aménagements présentant une valeur écologique..
Mais en surévaluant le coefficient pour la pleine terre – même dans le cas des espaces verts complémentaires - ce qui est en fait une fausse bonne idée, on encourage artificialisation ; surtout si cette bonification de la pleine terre à 1,2, est accompagnée d'un coefficient 1 pour un espace vert sur dalle (avec une épaisseur de terre de 70 cm).
A savoir, pour 10 mètres de pleine terre réalisée on en comptera 12 !!
Quant à la terre sur dalle, elle est quand d même d'un entretien compliqué, arrosage, dessèchement plus fréquent, coût de l'arrosage automatique,etc..
Pour mémoire Paris et Berlin attribue 1 pour la pleine terre et Berlin 0,7 pou 80 cm (et non 70 cm) sur dalle et Paris -qui est tellement artificialisé le coefficient de 0,5 pour la terre sur dalle
Nous devons tout faire pour rafraîchir la ville et protéger la biodiversité.
Donc, cet outil intéressant nous semble devoir être amélioré
En conclusion, nous voudrions attirer l'attention sur le fait que densifier la ville, ne veut pas forcément dire la rendre plus intense, plus vivante.
L'intensité urbaine naît de la mixité fonctionnelle, et celle-ci est très difficile à réaliser. Pour des raisons économiques.
C'est une vraie lutte contre les « puissances de l'argent » de pouvoir aménager autant de surface d'activité tertiaire que de logements. Les logements rapportent plus aux aménageurs.
Et pourtant à terme, la ville se prive de recettes en n'ayant moins d'activité économiques que prévue...
L'intensité urbaine, faite de mixité sociale, de mixité fonctionnelle – qui permet aux habitants de se déplacer mieux, moins longtemps pour rejoindre leur emploi - est aussi un point très important que nous devons développer à la hauteur des ambitions de notre PADD et de nos OAP, pour créer la ville qui sera à même de supporter et le réchauffement climatique et la transition post-pétrole.
Conseil municipal
Conseil municipal du 26 mai 2015. Texte de l'intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV (dans l'attente du procès verbal)
Madame la Maire,
Madame la Conseillère départementale,
Cher e s Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Notre groupe souhaiterait avant toute chose remercier les services municipaux pour la qualité des documents et de la présentation qui viennent d'introduire ce débat ce soir.
Ces remerciements s'adressent également aux associations qui collectivement ont versé à la concertation qui accompagne la révision de notre plan local d'urbanisme, des documents d'une très grande qualité.
La concertation est un élément très important dans le cadre de l'élaboration d'un PLU. Notre équipe municipale souhaitait cette concertation. Et je crois qu'aujourd'hui, nous sommes récompensés. Ces questions sont difficiles à aborder techniquement. Les habitants d'une ville n'ont que peu de temps pour s'en emparer, et pourtant, c'est leur avenir au quotidien, dans la ville qui est engagé.
Ces contributions – au-delà du travail réalisé ensemble lors de nos réunions et ateliers, nous apportent des réflexions et des savoirs collectifs, sous trois aspects qui se complètent.
Une expertise d'usage -très importante – au plus près du vécu, concret dans la ville -, qui nous rappelle ce que nous devons éviter : des différences d'échelles trop brutales, entre différentes typologies urbaines, pour aller vite, des bâtiments trop massifs, qui viennent interrompre des séquences urbaines plus basses, plus fragiles, sans transition suffisante. Et nous rappelle donc toutes les précautions que nous aurons à prendre dans l'élaboration des règlements des différentes zones de notre PLU, non pas pour empêcher, mais pour permettre, l'insertion harmonieuse des nouveaux bâtiments.
Une expertise qui met en avant aussi des propositions de moyens d'action, - comme le coefficient de birotpe qui permet de valoriser la pleine terre dans les projets de constructions- pour créer la ville de demain qui devra prendre en compte « la transition écologique », en particulier, dans son volet trame verte et bleue et la présence de l'agriculture urbaine. Cette expertise s'accompagnant de nombreuses clefs et définitions qui rendent cette approche pédagogique.
Une expertise, plus urbanistique enfin, qui reprend les problématiques de la ville de demain dans sa globalité et installe sa réflexion dans un bassin de vie fortement urbanisé, le nôtre, celui de la Métropole parisienne, au delà même de son devenir institutionnel. Pour une ville intense et dense possédant des espaces publics généreux et des espaces verts tout aussi généreux.
Ces contributions ne heurtent pas, le projet de PADD, tel qu'il vient de nous être présenté..
Elles sont un peu en avance sur l'exercice et annoncent déjà le détail des étapes suivantes : celles des orientations d'aménagement et de programmation, puis du règlement. Ce sont, des contributions qui vont encore enrichir notre travail commun.
Mais, je dirais que ces experts citoyens nous poussent, à aller encore plus loin...
Nous poussent à porter ensemble une grande ambition au sein de la future métropole.
Comme madame la maire l'a rappelé en début de cette séance. Nous adhérons sans réserve aux objectifs mis en avant.
Et nous sommes ambitieux car beaucoup de contraintes pèsent sur notre ville, sur les enjeux portés par notre PADD, qui se synthétise en trois grands axes
Renforcer son équilibre social, c'est à dire urbain et économique : créer une véritable mixité sociale, et fonctionnelle.
Valoriser son cadre de vie, l'améliorer même !
Avec des circulations douces qui devront participer énormément à l'insertion, des projets importants de renouvellements urbains. Ces liaisons le plus souvent effectivement peuvent suivre le tracé d'une trame verte et bleue – mais alors, l'ensemble doit être suffisamment large pour accueillir aussi un corridor écologique, dont l'aménagement végétal doit trouver sa place,. On peut l'espérer ainsi pour l'avenue Henri Barbusse, par exemple entre le terminus de la ligne 4 et les parcs du centre-ville.
(A propos de la protection des arbres en ville et de leur rôle dans la préservation des oiseaux, je dirai que la ville est déjà allée plus loin que ne le demande l'une des contributions : avec l'expertise du Centre Ornithologique d'ile de France, que nous avons consulté, nous avons pu faire que les alignements de marronniers de l'avenue henri Barbusse que le chantier du métro oblige à abattre, et d'autres arbres du quartier nord, abattus en nombre ne le soient pas en période de nidification des oiseaux : la règle est selon le CORIF, ne rien couper de début mars à septembre...La RAPTP a suivi ces recommandations.) Non prononcé
Enfin accompagner les projets, très importants, très structurants dans le nord de la ville, en proximité du métro et de la gare du Grand Paris.
Et sur le site des Mathurins...
Ces trois orientations permettent de se tourner résolument vers l'aménagement durable d'une ville en « transition écologique ».Ces trois orientations de notre PADD sont préparées de longue date en amont même du lancement de la révision du PLU, par une approche environnementale de l'environnement, en particulier démarche approuvée par l'ADEME.
Je ne rentrerai pas plus dans le détail de ce PADD qui vient de vous être présenté. Je pense que nous aurons l'occasion de travailler en ateliers autour de ces contributions fines et détaillées
A Bagneux, nous disposons aujourd'hui de 8,5 m2 d'espaces verts publics, (en comptant 20% de la surface du cimetière parisien de Bagneux) – 6 m2/hab sans cela - Nous avons inscrit dans notre programme municipal, de préserver ce ratio ,à minima, et de créer un réseau de liaisons vertes pour que chaque habitant soit à moins de 300m d'un espace vert.
A titre de comparaison Paris dispose de 5,8m2/d'espaces verts par Habitants, sans les bois de Boulogne et de Vincennes, mais de 14,5m2 avec les bois.
Cependant Bagneux a besoin de devenir une ville plus intense ; avec un modèle d'urbanisation plus dense, comme effectivement le prône la Charte de la ville durable d'Aalborg - que signale l'une des contributions - signée par des villes européennes le 27 mai 1994, villes qui s’engageaient par ailleurs à mettre en œuvre un agenda 21 local. Bagneux dans le cadre de Sud de seine aujourd'hui porte un agenda 21 local. Il s'agit de mieux respecter les ressources naturelles, y compris la 'pleine terre, de créer des transports en commun qui permettent une mobilité facilitée dans des zones très denses. Où même les véhicules individuels non polluants ne seront pas la bonne solution de mobilité, en tout cas pas avec la prééminence de la voiture aujourd’hui.
On sait que le SDRIF, qui préconise 10m2 d'espace vert public par habitant, prône de densifier les zones autour des transports et des gares de transport lourds (métro et Grand Paris Express) ; l'écoquartier regroupant le quartier de la Pierre Plate et l'écozac VIctor Hugo s'y prête parfaitement.
Le site des Mathurins, appelle lui, une densification moindre aussi de par son éloignement des métros (2km environs). Aucun transport en commun en site propre ne transformera ce site en un hyper centre urbain. Même s'il sera rejoint en quelques minutes par un réseau de bus performant. C'est un autre modèle, plus proche de l'idée de campus, avec d'ailleurs un lycée, déjà envisagé, et des activités tertiaires, des activités d'avant garde liées à une nouvelle pratique de la mobilité, qui est aussi numérique et moins pendulaire matin /soir, avec des rythmes de déplacement plus choisis, ce que Bernard Reichen, qui travaille sur le projet appelle une mobilité non subie, des logements et des activités de proximités, de services .
Avec une belle part à la nature qui distingue instantanément ce lieu. C'est là, sans aucun doute qu'un parc généreux peut s'installer sur les hauteurs de ce paysage qui est un véritable patrimoine, à valoriser parce qu'encore vivant et non disparu sous les habitations qui ne réserveraient qu'à quelques uns son grand paysage, - ce qui est le cas de tous les belvédères à cette distance sud de Paris. De fait un bien commun à partager largement.
Un vrai plus pour les activités nouvelles qui s'y installeront. Un vrai patrimoine rendu a la ville car s'il n'est pas construit, le site est très artificialisé, même s'il est boisé sur ces pourtours, et impénétrable au public, pour le moment...
Le modèle de la ville durable est donc dense, et intense avec des espaces publics généreux, aérés et animés du fait de la forte densité environnante, et l'on voit bien que les 12m2 d'espaces verts /hab préconisé par l'OMS, qui s'inscrit dans ce modèle durable, ne sont pas de trop ! Et que cela prend en compte à la fois la question de l'économie du foncier pour éviter l'étalement urbain, et à la fois « le minimum vital ».
Ensuite, il y a la question de l'unité de mesure...On voit bien la différence, Paris avec ses bois ou sans ses bois...
Dans la petite couronne au sud de Paris –selon le point de départ où l'on se place dans Bagneux, il nous faut parcourir entre 5 et 6 km pour aller au Parc de Sceaux ou bien au bois de Clamart. Environs 3,5km a partir du site des Mathurins. Au delà de 3kms, un espace vert est ressenti comme lointain et apporte d'autant moins de bienfaits qu'il est ressenti comme tel. (les distances dans une ville hyper-dense comme Paris, avec le métro sont ressenties différemment bien sûr qu'en petite couronne...)
Il est évident, qu'entre lieux proches des stations de métros et qualité paysagère de notre belvédère, nous avons l’opportunité de créer une ville plus intense et dynamique économiquement avec un espace vert généreux d’intérêt départemental, au minimum, voir régional, dans cette petite couronne sud de Paris,
où nous avons la chance de disposer encore d'un foncier suffisant pour qu'il puisse s'y installer. De plus dans un endroit disposant d'un grand paysage et d'une situation géologique (anciennes carrières et sol argileux) qui n'est pas vraiment propice à l'urbanisation très dense. Un parc qui viendrait agrandir notre acuel parc François Mitterrand.
Mais pour se faire, tout comme Bagneux s'est mobilisée pour obtenir que le quartier de la Pierre-Plate soit éligible auprès de l'Etat pour une opération de renouvellement urbain, nous devons nous mobiliser pour faire valoir cette exigence de durabilité pour notre ville.
Car bien sûr, tout est question d'équilibre financier : un promoteur équilibre ses investissements sur des constructions, pas sur des espaces verts ! Même si la loi contraint ses marges pour le bien commun, plus qu'avant, citons les recommandations du Schéma régional de cohérence écologique qui préconise 30 % de surface de pleine terre dans tout nouveau projet en Ile de France, notre territoire a besoin de fonds régionaux ou départementaux pour financer ces ha de parcs.
Le cas ne serait pas isolé dans les Hauts-de-Seine. Plus près des massifs forestiers du département, et du parc de Sceaux, Chatenay-Malabry par exemple dispose de 50% de sa surface en espaces verts, investissements anciens du conseil général, ou plus récent, domaine de la Grange aux Loups élargi avec l'Ile verte, etc.), ou bien le parc Henri Sellier au plessis Robinson, certes ce sont des parcs anciens, mais avec l'augmentation de la population nous avons besoins de nouveaux. Espaces...qui va au parc de sceaux par un bel après- midi de soleil, le sait bien...
C'est aussi un projet métropolitain que de travailler à la santé et au bien vivre de ses habitants. Et nous devons le porter a notre entrée dans la Métropole en 2016.
Beaucoup d'habitants de Bagneux ne peuvent s'évader de la ville très régulièrement, comme le font les parisiens ou beaucoup d'habitants des Hauts de Seine...
C'est un enjeu majeur pour notre ville, que nous avons inscrit dans notre programme municipal.
Enfin, plus largement, l'ile de France est la région la plus peuplée de France et porte l'agglomération la plus peuplée d'Europe , avec 11,9 millions d'hab, devant Londres..8,1 millions
Et justement, cette région qui capte toutes les richesses devrait de façon durable, utiliser sa puissance économique pour permettre l'installation d'entreprises dans des régions françaises qui disposent d'infrastructures et de logements, et sont abandonnées au fil des catastrophes industrielles, qui ont d'abord été ressenties très fortement dans des tissus économiques moins puissants que ceux de la région Ile de France.
Là aussi, il faudrait recoudre une vie sociale, comme nous souhaitons le faire à une autre échelle pour nos quartiers ; là aussi il faudrait tout faire pour rendre l'équilibre à ces déserts français, abandonnés par les entreprises et les services publics !
Recréer de la densité dans des bassins de populations qui se vident. Des bassins de vie, sans vie où l'angoisse pousse massivement les électeurs vers le vote Front national. On n’abandonne pas impunément des territoires entiers comme on le fait dans notre pays, sans conséquences.
Et lorsque qu'on nous demandent de nous entasser tous dans une même région, de nous transporter dans de mauvaises conditions, que l'on va améliorer certes, mais jamais assez à l'aune des augmentations de populations programmées..cela devient aussi notre problème.
Pourquoi cette situation ? Est-elle aussi inéluctable qu'on nous le dit.
Non, d'autres orientations doivent voir le jour !
Aujourd'hui, pas assez de réflexions à long terme ? Abandon d'un véritable plan d'aménagement du territoire, depuis des années. Fragilité devant l'économie capitaliste ultra financiarisée qui demande des rendements rapides et juteux et empêche toute réflexion de long terme, même si celle-ci est porteuse d'un retour sur investissement assuré...
Une ville peut aussi réfléchir à cette problématique du désert français, source de tant d'inégalités sociales, tout comme elle se doit de souhaiter que dans notre petite couronne parisienne on puisse se loger décemment, et de se battre comme Bagneux le fait pour éviter la flambée de la spéculation foncière. C'est un combat politique tout aussi légitime.
Et les deux combats ne sont pas antinomiques, au contraire ! La diversité des solutions est la solution. Ne pas entasser toutes les forces d'un pays au même endroit, ne plus imposer à une population trop dense des transports insupportables. Ne plus entasser en petite couronne, ou bien reléguer trop loin des centres d'emplois, dans une mégapole illisible, où l' on vit mal. Exiger que l'étau se desserre en Ile de France.
Et ailleurs, empêcher que l'on supprime des trains inter-cités comme il en est question aujourd'hui. Pour qu'après les avoir raréfiés, et surtout rendu les horaires quasiment inutilisables par les usagers, on puisse tranquillement présenter la solution de leur remplacement par des cars, comme étant la seule solution possible... Et enlever les rails...
Car la France de demain, devrait on l'espère, être plus peuplée.. Et ses habitants devront vivre le plus possible, nous l'avons vu, dans des villes denses, qui devront limiter la disparition des surfaces agricoles nourricières... Et le modèles des villes européennes, des noyaux d'urbanisation anciens, reliés par le train, n'est certainement pas à détruire aujourd'hui....
C'est un calcul basé seulement sur le gain à court terme, et certainement pas sur les richesses futures que fournit en retour la gestion du bien commun, au même titre que la nature préservée fournit ce que l'on nomme des services éco-systémiques qui n'ont pas de prix, et sans lesquelles nous ne saurions vivre.
Madame la Conseillère départementale,
Cher e s Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Notre groupe souhaiterait avant toute chose remercier les services municipaux pour la qualité des documents et de la présentation qui viennent d'introduire ce débat ce soir.
Ces remerciements s'adressent également aux associations qui collectivement ont versé à la concertation qui accompagne la révision de notre plan local d'urbanisme, des documents d'une très grande qualité.
La concertation est un élément très important dans le cadre de l'élaboration d'un PLU. Notre équipe municipale souhaitait cette concertation. Et je crois qu'aujourd'hui, nous sommes récompensés. Ces questions sont difficiles à aborder techniquement. Les habitants d'une ville n'ont que peu de temps pour s'en emparer, et pourtant, c'est leur avenir au quotidien, dans la ville qui est engagé.
Ces contributions – au-delà du travail réalisé ensemble lors de nos réunions et ateliers, nous apportent des réflexions et des savoirs collectifs, sous trois aspects qui se complètent.
Une expertise d'usage -très importante – au plus près du vécu, concret dans la ville -, qui nous rappelle ce que nous devons éviter : des différences d'échelles trop brutales, entre différentes typologies urbaines, pour aller vite, des bâtiments trop massifs, qui viennent interrompre des séquences urbaines plus basses, plus fragiles, sans transition suffisante. Et nous rappelle donc toutes les précautions que nous aurons à prendre dans l'élaboration des règlements des différentes zones de notre PLU, non pas pour empêcher, mais pour permettre, l'insertion harmonieuse des nouveaux bâtiments.
Une expertise qui met en avant aussi des propositions de moyens d'action, - comme le coefficient de birotpe qui permet de valoriser la pleine terre dans les projets de constructions- pour créer la ville de demain qui devra prendre en compte « la transition écologique », en particulier, dans son volet trame verte et bleue et la présence de l'agriculture urbaine. Cette expertise s'accompagnant de nombreuses clefs et définitions qui rendent cette approche pédagogique.
Une expertise, plus urbanistique enfin, qui reprend les problématiques de la ville de demain dans sa globalité et installe sa réflexion dans un bassin de vie fortement urbanisé, le nôtre, celui de la Métropole parisienne, au delà même de son devenir institutionnel. Pour une ville intense et dense possédant des espaces publics généreux et des espaces verts tout aussi généreux.
Ces contributions ne heurtent pas, le projet de PADD, tel qu'il vient de nous être présenté..
Elles sont un peu en avance sur l'exercice et annoncent déjà le détail des étapes suivantes : celles des orientations d'aménagement et de programmation, puis du règlement. Ce sont, des contributions qui vont encore enrichir notre travail commun.
Mais, je dirais que ces experts citoyens nous poussent, à aller encore plus loin...
Nous poussent à porter ensemble une grande ambition au sein de la future métropole.
Comme madame la maire l'a rappelé en début de cette séance. Nous adhérons sans réserve aux objectifs mis en avant.
Et nous sommes ambitieux car beaucoup de contraintes pèsent sur notre ville, sur les enjeux portés par notre PADD, qui se synthétise en trois grands axes
Renforcer son équilibre social, c'est à dire urbain et économique : créer une véritable mixité sociale, et fonctionnelle.
Valoriser son cadre de vie, l'améliorer même !
Avec des circulations douces qui devront participer énormément à l'insertion, des projets importants de renouvellements urbains. Ces liaisons le plus souvent effectivement peuvent suivre le tracé d'une trame verte et bleue – mais alors, l'ensemble doit être suffisamment large pour accueillir aussi un corridor écologique, dont l'aménagement végétal doit trouver sa place,. On peut l'espérer ainsi pour l'avenue Henri Barbusse, par exemple entre le terminus de la ligne 4 et les parcs du centre-ville.
(A propos de la protection des arbres en ville et de leur rôle dans la préservation des oiseaux, je dirai que la ville est déjà allée plus loin que ne le demande l'une des contributions : avec l'expertise du Centre Ornithologique d'ile de France, que nous avons consulté, nous avons pu faire que les alignements de marronniers de l'avenue henri Barbusse que le chantier du métro oblige à abattre, et d'autres arbres du quartier nord, abattus en nombre ne le soient pas en période de nidification des oiseaux : la règle est selon le CORIF, ne rien couper de début mars à septembre...La RAPTP a suivi ces recommandations.) Non prononcé
Enfin accompagner les projets, très importants, très structurants dans le nord de la ville, en proximité du métro et de la gare du Grand Paris.
Et sur le site des Mathurins...
Ces trois orientations permettent de se tourner résolument vers l'aménagement durable d'une ville en « transition écologique ».Ces trois orientations de notre PADD sont préparées de longue date en amont même du lancement de la révision du PLU, par une approche environnementale de l'environnement, en particulier démarche approuvée par l'ADEME.
Je ne rentrerai pas plus dans le détail de ce PADD qui vient de vous être présenté. Je pense que nous aurons l'occasion de travailler en ateliers autour de ces contributions fines et détaillées
A Bagneux, nous disposons aujourd'hui de 8,5 m2 d'espaces verts publics, (en comptant 20% de la surface du cimetière parisien de Bagneux) – 6 m2/hab sans cela - Nous avons inscrit dans notre programme municipal, de préserver ce ratio ,à minima, et de créer un réseau de liaisons vertes pour que chaque habitant soit à moins de 300m d'un espace vert.
A titre de comparaison Paris dispose de 5,8m2/d'espaces verts par Habitants, sans les bois de Boulogne et de Vincennes, mais de 14,5m2 avec les bois.
Cependant Bagneux a besoin de devenir une ville plus intense ; avec un modèle d'urbanisation plus dense, comme effectivement le prône la Charte de la ville durable d'Aalborg - que signale l'une des contributions - signée par des villes européennes le 27 mai 1994, villes qui s’engageaient par ailleurs à mettre en œuvre un agenda 21 local. Bagneux dans le cadre de Sud de seine aujourd'hui porte un agenda 21 local. Il s'agit de mieux respecter les ressources naturelles, y compris la 'pleine terre, de créer des transports en commun qui permettent une mobilité facilitée dans des zones très denses. Où même les véhicules individuels non polluants ne seront pas la bonne solution de mobilité, en tout cas pas avec la prééminence de la voiture aujourd’hui.
On sait que le SDRIF, qui préconise 10m2 d'espace vert public par habitant, prône de densifier les zones autour des transports et des gares de transport lourds (métro et Grand Paris Express) ; l'écoquartier regroupant le quartier de la Pierre Plate et l'écozac VIctor Hugo s'y prête parfaitement.
Le site des Mathurins, appelle lui, une densification moindre aussi de par son éloignement des métros (2km environs). Aucun transport en commun en site propre ne transformera ce site en un hyper centre urbain. Même s'il sera rejoint en quelques minutes par un réseau de bus performant. C'est un autre modèle, plus proche de l'idée de campus, avec d'ailleurs un lycée, déjà envisagé, et des activités tertiaires, des activités d'avant garde liées à une nouvelle pratique de la mobilité, qui est aussi numérique et moins pendulaire matin /soir, avec des rythmes de déplacement plus choisis, ce que Bernard Reichen, qui travaille sur le projet appelle une mobilité non subie, des logements et des activités de proximités, de services .
Avec une belle part à la nature qui distingue instantanément ce lieu. C'est là, sans aucun doute qu'un parc généreux peut s'installer sur les hauteurs de ce paysage qui est un véritable patrimoine, à valoriser parce qu'encore vivant et non disparu sous les habitations qui ne réserveraient qu'à quelques uns son grand paysage, - ce qui est le cas de tous les belvédères à cette distance sud de Paris. De fait un bien commun à partager largement.
Un vrai plus pour les activités nouvelles qui s'y installeront. Un vrai patrimoine rendu a la ville car s'il n'est pas construit, le site est très artificialisé, même s'il est boisé sur ces pourtours, et impénétrable au public, pour le moment...
Le modèle de la ville durable est donc dense, et intense avec des espaces publics généreux, aérés et animés du fait de la forte densité environnante, et l'on voit bien que les 12m2 d'espaces verts /hab préconisé par l'OMS, qui s'inscrit dans ce modèle durable, ne sont pas de trop ! Et que cela prend en compte à la fois la question de l'économie du foncier pour éviter l'étalement urbain, et à la fois « le minimum vital ».
Ensuite, il y a la question de l'unité de mesure...On voit bien la différence, Paris avec ses bois ou sans ses bois...
Dans la petite couronne au sud de Paris –selon le point de départ où l'on se place dans Bagneux, il nous faut parcourir entre 5 et 6 km pour aller au Parc de Sceaux ou bien au bois de Clamart. Environs 3,5km a partir du site des Mathurins. Au delà de 3kms, un espace vert est ressenti comme lointain et apporte d'autant moins de bienfaits qu'il est ressenti comme tel. (les distances dans une ville hyper-dense comme Paris, avec le métro sont ressenties différemment bien sûr qu'en petite couronne...)
Il est évident, qu'entre lieux proches des stations de métros et qualité paysagère de notre belvédère, nous avons l’opportunité de créer une ville plus intense et dynamique économiquement avec un espace vert généreux d’intérêt départemental, au minimum, voir régional, dans cette petite couronne sud de Paris,
où nous avons la chance de disposer encore d'un foncier suffisant pour qu'il puisse s'y installer. De plus dans un endroit disposant d'un grand paysage et d'une situation géologique (anciennes carrières et sol argileux) qui n'est pas vraiment propice à l'urbanisation très dense. Un parc qui viendrait agrandir notre acuel parc François Mitterrand.
Mais pour se faire, tout comme Bagneux s'est mobilisée pour obtenir que le quartier de la Pierre-Plate soit éligible auprès de l'Etat pour une opération de renouvellement urbain, nous devons nous mobiliser pour faire valoir cette exigence de durabilité pour notre ville.
Car bien sûr, tout est question d'équilibre financier : un promoteur équilibre ses investissements sur des constructions, pas sur des espaces verts ! Même si la loi contraint ses marges pour le bien commun, plus qu'avant, citons les recommandations du Schéma régional de cohérence écologique qui préconise 30 % de surface de pleine terre dans tout nouveau projet en Ile de France, notre territoire a besoin de fonds régionaux ou départementaux pour financer ces ha de parcs.
Le cas ne serait pas isolé dans les Hauts-de-Seine. Plus près des massifs forestiers du département, et du parc de Sceaux, Chatenay-Malabry par exemple dispose de 50% de sa surface en espaces verts, investissements anciens du conseil général, ou plus récent, domaine de la Grange aux Loups élargi avec l'Ile verte, etc.), ou bien le parc Henri Sellier au plessis Robinson, certes ce sont des parcs anciens, mais avec l'augmentation de la population nous avons besoins de nouveaux. Espaces...qui va au parc de sceaux par un bel après- midi de soleil, le sait bien...
C'est aussi un projet métropolitain que de travailler à la santé et au bien vivre de ses habitants. Et nous devons le porter a notre entrée dans la Métropole en 2016.
Beaucoup d'habitants de Bagneux ne peuvent s'évader de la ville très régulièrement, comme le font les parisiens ou beaucoup d'habitants des Hauts de Seine...
C'est un enjeu majeur pour notre ville, que nous avons inscrit dans notre programme municipal.
Enfin, plus largement, l'ile de France est la région la plus peuplée de France et porte l'agglomération la plus peuplée d'Europe , avec 11,9 millions d'hab, devant Londres..8,1 millions
Et justement, cette région qui capte toutes les richesses devrait de façon durable, utiliser sa puissance économique pour permettre l'installation d'entreprises dans des régions françaises qui disposent d'infrastructures et de logements, et sont abandonnées au fil des catastrophes industrielles, qui ont d'abord été ressenties très fortement dans des tissus économiques moins puissants que ceux de la région Ile de France.
Là aussi, il faudrait recoudre une vie sociale, comme nous souhaitons le faire à une autre échelle pour nos quartiers ; là aussi il faudrait tout faire pour rendre l'équilibre à ces déserts français, abandonnés par les entreprises et les services publics !
Recréer de la densité dans des bassins de populations qui se vident. Des bassins de vie, sans vie où l'angoisse pousse massivement les électeurs vers le vote Front national. On n’abandonne pas impunément des territoires entiers comme on le fait dans notre pays, sans conséquences.
Et lorsque qu'on nous demandent de nous entasser tous dans une même région, de nous transporter dans de mauvaises conditions, que l'on va améliorer certes, mais jamais assez à l'aune des augmentations de populations programmées..cela devient aussi notre problème.
Pourquoi cette situation ? Est-elle aussi inéluctable qu'on nous le dit.
Non, d'autres orientations doivent voir le jour !
Aujourd'hui, pas assez de réflexions à long terme ? Abandon d'un véritable plan d'aménagement du territoire, depuis des années. Fragilité devant l'économie capitaliste ultra financiarisée qui demande des rendements rapides et juteux et empêche toute réflexion de long terme, même si celle-ci est porteuse d'un retour sur investissement assuré...
Une ville peut aussi réfléchir à cette problématique du désert français, source de tant d'inégalités sociales, tout comme elle se doit de souhaiter que dans notre petite couronne parisienne on puisse se loger décemment, et de se battre comme Bagneux le fait pour éviter la flambée de la spéculation foncière. C'est un combat politique tout aussi légitime.
Et les deux combats ne sont pas antinomiques, au contraire ! La diversité des solutions est la solution. Ne pas entasser toutes les forces d'un pays au même endroit, ne plus imposer à une population trop dense des transports insupportables. Ne plus entasser en petite couronne, ou bien reléguer trop loin des centres d'emplois, dans une mégapole illisible, où l' on vit mal. Exiger que l'étau se desserre en Ile de France.
Et ailleurs, empêcher que l'on supprime des trains inter-cités comme il en est question aujourd'hui. Pour qu'après les avoir raréfiés, et surtout rendu les horaires quasiment inutilisables par les usagers, on puisse tranquillement présenter la solution de leur remplacement par des cars, comme étant la seule solution possible... Et enlever les rails...
Car la France de demain, devrait on l'espère, être plus peuplée.. Et ses habitants devront vivre le plus possible, nous l'avons vu, dans des villes denses, qui devront limiter la disparition des surfaces agricoles nourricières... Et le modèles des villes européennes, des noyaux d'urbanisation anciens, reliés par le train, n'est certainement pas à détruire aujourd'hui....
C'est un calcul basé seulement sur le gain à court terme, et certainement pas sur les richesses futures que fournit en retour la gestion du bien commun, au même titre que la nature préservée fournit ce que l'on nomme des services éco-systémiques qui n'ont pas de prix, et sans lesquelles nous ne saurions vivre.
Conseil municipal
Texte de l'intervention, en attendant le texte officiel du PV de ce conseil
Madame le Maire,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs,
Ce soir, j'ai du mal à me concentrer sur ce budget, que l'équipe municipale a longuement et bien travaillé collectivement...Un grand merci à toutes les personnes de l'administration qui l'ont préparé.
Nous sommes solidaires de sa construction rigoureuse dans une époque très dure.
L'augmentation de la taxe d'habitation et de la taxe foncière est une décision importante. Et nous avons souhaité qu'elle soit la moins importante possible, la mieux supportable possible.
La solidarité effectivement a aussi ses limites quand elle pèse trop sur les épaules, par exemple effectivement, des retraités ;
Monsieur Martin parle de taxer lourdement les balnéolais : ce n'est pas exactement le terme de mise par rapport au choix qui nous est proposé ce soir.
Notre groupe est plus que jamais persuadé que l'austérité fait de la pauvreté de millions de personnes la variable d'ajustement d'un ordre économique qui serait immuable, sous peine de cataclysme, de ruine...
Mais nous y sommes !
Nous sommes en terme d'urgence environnementale, face au réchauffement climatique, face à l'épuisement des richesses, face aux pollutions de toutes sortes, qui touchent, vous l'aurez remarquez, toujours les plus pauvres ici où plus encore à l'autre bout du monde.
Et nous savons que notre modèle dominant ultra libéral nous conduit dans le mur, y compris en ce qui concerne la société humaine.
Je crois qu'ici dans cette assemblée finalement, nous sommes tous d'accord...sur ce point : la misère, le manque d'argent, l'absence de travail partagé est le meilleur moyen de faire le lit de toutes les cruautés !
En ce 27 janvier, soixante-dixième anniversaire de la libération d’Auschwitz, il me revient aussi que bien des bourreaux nazis étaient de fins mélomanes éduqués, élégants portant sur eux tous les atours de la beauté conventionnelle de l'époque, et certains mêmes engagés dans des démarches de respect de la nature, que l'on pourrait qualifier d'écologistes.
Alors la richesse ou la pauvreté, l’aspect physique, importe peu quand il s'agit de cacher un cœur malheureusement perverti par la barbarie. Ne l'oublions jamais ! Pardon pour cette banalité. Mais il est si facile de céder à la peur ! Au point d'en oublier l'évidence.
Le mal profond, c'est la cruauté, l'obscurité qui noie les esprits en se travestissant dans on ne sait quelle croyance qu'elle vient envahir comme un poison puissant.
Lucidité perdue de l'Humanité qui se détruit elle-même, au nom même des principes qu'elle avait mis en place pour le respect de cette vie...
Devant ces vagues ancestrales de cruauté, notre seul point de repère, c'est le respect de la vie d'autrui, la tolérance.
La dignité de la vie est notre bien commun. Celui qui unit nos sourires et nos cœurs.
La cruauté nous fait, nous, sœurs et frères et humains, ensemble toujours et partout, verser des larmes sur la douleur incommensurable du malheur et du sang qui jaillit.
Comment oublier la douceur de vivre à ce point-là ? Quelle perversion nous envahit-elle ?
Et ce soir, je me demande pourquoi je suis ici,
Je suis là, pour participer à ce Conseil humaniste, responsable, quelques soient nos orientations politiques individuelles. Parce que toutes et tous nous souhaitons faire de notre mieux, donner de notre temps pour la paix !
De droite ou de gauche, ici, je sais que nous cherchons sincèrement : comment faire pour partager plus équitablement les richesses dans une ville que nous voulons plus juste et équilibrée. Comme le dit souvent Madame le Maire, pour que la vie y soit plus douce au plus grand nombre.
Pour revenir au budget...
Vous savez que mon groupe souhaite toujours plus d'attention à l'environnement ; à la qualité de l'espace public et c'est aujourd'hui, sans aucun doute, également une question sociale.
Toujours plus d'attention aux solutions innovantes qui nous permettrons réellement, au-delà des mots, de construire la « ville en transition » pour laquelle aujourd'hui nous nous engageons fortement. Malgré la crise qui secoue notre pays.
En termes d'aménagement urbain : avec les bons choix qui permettront de laisser la place à une ville où l'on pourra respirer dans 30 ans...Avec les bons choix qui nous permettrons de gérer au mieux nos investissements dans cette période, où nous sommes beaucoup trop contraints aux économies. Mais dépenser beaucoup, n'est pas forcément le gage d'un bon investissement. L'avenir est aux solutions économes en énergies, aussi pendant la construction et les mieux dimensionnées à nos projets d'investissements.
En termes de solidarité, avec une politique de services publics peut-être moins centralisés, mais plus incitatifs...
Un territoire peut être une véritable pépinière...Tous les outils de l'économie sociale et solidaire sont là.
Les SCOP et les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) sont aujourd’hui plus de 400 en France dans lesquelles une collectivité territoriale participe au capital pour impulser...
Des coopératives ou des SCIC qui portent des coopératives d'activités et d'emploi, entreprises multi-activités dont le rôle est de rassembler pour accompagner des porteurs de projets.
Aujourd’hui, il faut tout faire pour sortir l'initiative, l'entreprise, du secteur marchand classique trop abandonné au seul profit.
Entre le tout ou rien, il y a de l'espace pour de l'innovation en terme de création d'emplois locaux.
Et puis il a la création d'une monnaie locale et complémentaire qui figue au programme de notre équipe municipale, et pour laquelle nous nous sommes engagés. J'espère bien qu'en 2015, nous aurons l'occasion de commencer sérieusement à y travailler.
C'est maintenant ! Qu'il faut innover. Changer nos habitudes. Secouer nos pensées habituelles. Explorer de nouvelles pistes.
Faire ensemble, travailler ensemble, construire ensemble est certainement le seul médicament que l'humanité connaît pour savoir vivre, ensemble, en paix !
Pascale Méker,
Présidente du groupe EELV,
Madame le Maire,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs,
Ce soir, j'ai du mal à me concentrer sur ce budget, que l'équipe municipale a longuement et bien travaillé collectivement...Un grand merci à toutes les personnes de l'administration qui l'ont préparé.
Nous sommes solidaires de sa construction rigoureuse dans une époque très dure.
L'augmentation de la taxe d'habitation et de la taxe foncière est une décision importante. Et nous avons souhaité qu'elle soit la moins importante possible, la mieux supportable possible.
La solidarité effectivement a aussi ses limites quand elle pèse trop sur les épaules, par exemple effectivement, des retraités ;
Monsieur Martin parle de taxer lourdement les balnéolais : ce n'est pas exactement le terme de mise par rapport au choix qui nous est proposé ce soir.
Notre groupe est plus que jamais persuadé que l'austérité fait de la pauvreté de millions de personnes la variable d'ajustement d'un ordre économique qui serait immuable, sous peine de cataclysme, de ruine...
Mais nous y sommes !
Nous sommes en terme d'urgence environnementale, face au réchauffement climatique, face à l'épuisement des richesses, face aux pollutions de toutes sortes, qui touchent, vous l'aurez remarquez, toujours les plus pauvres ici où plus encore à l'autre bout du monde.
Et nous savons que notre modèle dominant ultra libéral nous conduit dans le mur, y compris en ce qui concerne la société humaine.
Je crois qu'ici dans cette assemblée finalement, nous sommes tous d'accord...sur ce point : la misère, le manque d'argent, l'absence de travail partagé est le meilleur moyen de faire le lit de toutes les cruautés !
En ce 27 janvier, soixante-dixième anniversaire de la libération d’Auschwitz, il me revient aussi que bien des bourreaux nazis étaient de fins mélomanes éduqués, élégants portant sur eux tous les atours de la beauté conventionnelle de l'époque, et certains mêmes engagés dans des démarches de respect de la nature, que l'on pourrait qualifier d'écologistes.
Alors la richesse ou la pauvreté, l’aspect physique, importe peu quand il s'agit de cacher un cœur malheureusement perverti par la barbarie. Ne l'oublions jamais ! Pardon pour cette banalité. Mais il est si facile de céder à la peur ! Au point d'en oublier l'évidence.
Le mal profond, c'est la cruauté, l'obscurité qui noie les esprits en se travestissant dans on ne sait quelle croyance qu'elle vient envahir comme un poison puissant.
Lucidité perdue de l'Humanité qui se détruit elle-même, au nom même des principes qu'elle avait mis en place pour le respect de cette vie...
Devant ces vagues ancestrales de cruauté, notre seul point de repère, c'est le respect de la vie d'autrui, la tolérance.
La dignité de la vie est notre bien commun. Celui qui unit nos sourires et nos cœurs.
La cruauté nous fait, nous, sœurs et frères et humains, ensemble toujours et partout, verser des larmes sur la douleur incommensurable du malheur et du sang qui jaillit.
Comment oublier la douceur de vivre à ce point-là ? Quelle perversion nous envahit-elle ?
Et ce soir, je me demande pourquoi je suis ici,
Je suis là, pour participer à ce Conseil humaniste, responsable, quelques soient nos orientations politiques individuelles. Parce que toutes et tous nous souhaitons faire de notre mieux, donner de notre temps pour la paix !
De droite ou de gauche, ici, je sais que nous cherchons sincèrement : comment faire pour partager plus équitablement les richesses dans une ville que nous voulons plus juste et équilibrée. Comme le dit souvent Madame le Maire, pour que la vie y soit plus douce au plus grand nombre.
Pour revenir au budget...
Vous savez que mon groupe souhaite toujours plus d'attention à l'environnement ; à la qualité de l'espace public et c'est aujourd'hui, sans aucun doute, également une question sociale.
Toujours plus d'attention aux solutions innovantes qui nous permettrons réellement, au-delà des mots, de construire la « ville en transition » pour laquelle aujourd'hui nous nous engageons fortement. Malgré la crise qui secoue notre pays.
En termes d'aménagement urbain : avec les bons choix qui permettront de laisser la place à une ville où l'on pourra respirer dans 30 ans...Avec les bons choix qui nous permettrons de gérer au mieux nos investissements dans cette période, où nous sommes beaucoup trop contraints aux économies. Mais dépenser beaucoup, n'est pas forcément le gage d'un bon investissement. L'avenir est aux solutions économes en énergies, aussi pendant la construction et les mieux dimensionnées à nos projets d'investissements.
En termes de solidarité, avec une politique de services publics peut-être moins centralisés, mais plus incitatifs...
Un territoire peut être une véritable pépinière...Tous les outils de l'économie sociale et solidaire sont là.
Les SCOP et les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) sont aujourd’hui plus de 400 en France dans lesquelles une collectivité territoriale participe au capital pour impulser...
Des coopératives ou des SCIC qui portent des coopératives d'activités et d'emploi, entreprises multi-activités dont le rôle est de rassembler pour accompagner des porteurs de projets.
Aujourd’hui, il faut tout faire pour sortir l'initiative, l'entreprise, du secteur marchand classique trop abandonné au seul profit.
Entre le tout ou rien, il y a de l'espace pour de l'innovation en terme de création d'emplois locaux.
Et puis il a la création d'une monnaie locale et complémentaire qui figue au programme de notre équipe municipale, et pour laquelle nous nous sommes engagés. J'espère bien qu'en 2015, nous aurons l'occasion de commencer sérieusement à y travailler.
C'est maintenant ! Qu'il faut innover. Changer nos habitudes. Secouer nos pensées habituelles. Explorer de nouvelles pistes.
Faire ensemble, travailler ensemble, construire ensemble est certainement le seul médicament que l'humanité connaît pour savoir vivre, ensemble, en paix !
Pascale Méker,
Présidente du groupe EELV,
Conseil municipal
Ce conseil consacré au débat d'orientation budgétaire était organisé salle Léo Ferré. Les séances du conseil municipal sont toujours publiques, Mais son lieu habituel, la salle des mariages, ne permet pas l'accès d'un large public...qui ce soir là était nombreux.. (200 personnes environ)
Texte de l'intervention, en attendant le texte officiel du PV de ce conseil
Madame le maire,
Monsieur le conseiller général,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs.
Les temps changent,
le climat se réchauffe,
les glaces de l'arctique fondent, et elles ne mettent pas en danger uniquement les beaux ours blancs qui voient le sol glacé se dérober sous eux, mais également notre climat, notre vie quotidienne, et nos modèles de sociétés, si nous ne sommes pas capables de penser notre avenir autrement ,que dans la recherche d'une croissance qui ne reviendra plus.
Du moins sous la forme que nous lui connaissions.
Mais au contraire, augmenter le flux des échanges positifs, tournés vers l'innovation industrielle qui sache prendre en compte les besoins de protection de la planète, qui sache inverser la tendances de nos coupes sombres sur la nature , oui bien sûr !
Augmenter les échanges positifs tournés vers l’innovation sociale - ce sont souvent les mêmes, qui nous permettent de réduire les inégalités qui se creusent bien au-delà du supportable, oui bien sûr !
C'est une nécessité impérieuse qui nous obligent, nous, élu e s à prendre nos responsabilités.
Notre modèle de richesse, national et mondial, est basée à la fois sur la dette, elle même mesurée à l’aune d'une richesse basée sur une croissance qui dans sa conception actuelle est destructrice pour notre avenir.
Cette croissance est d'ailleurs surtout une croissance financière des dividendes des actionnaires qui est un frein énorme à l'investissement industriel.
Trouver des capitaux en France pour innover est très compliqué, car il ne faut surtout pas écorner les revenus financiers. Seul le profit immédiat est plébiscite...
Non, il ne s'agit que de produire plus d'argent pour quelques 'uns.
Aussi simpliste que cela puisse paraître, c'est bien la réalité d'aujourd'hui.
Pour toutes ces raisons, je ne suis pas convaincue que de tenter de réduire la dette tout en continuant à subir la course à la financiarisation de l'économie ne soit pas une folie...
Mais il y a de l'espoir...
La société en ce moment, se réforme vite, de proche en proche, en inventant de nouveaux modes de consommation.
Une économie d'usage par exemple qui change le rapport de propriété en un droit d'usage partagé...qui touche beaucoup de domaine, depuis la voiture, jusqu'aux outils, aux appartements, etc..
Les jeunes générations sont déjà dans ce modèle pendant que comme l'ours blanc, le monde politique reste coincé sur un bout de banquise...
Donc dans le droit fil de ces erreurs, L'Etat fait peser la réduction de sa dette trop fortement sur le bloc communal – l'AMF en est d'accord, et avec elle tous les maires de droite comme de gauche...
Un pays dont les collectivités territoriales ne peuvent plus investir est un pays qui s'appauvrit, pour les raisons invoquées à l'instant, mais aussi car le local est un périmètre idéal pour l'innovation.
Dans ces conditions de grande contrainte, notre ville se doit de réfléchir à son modèle de service public, au périmètre de son service public, en particulier dans les domaines de l'enfance et de la jeunesse et de la transition écologique, domaines d'avenir.
Bagneux se doit d'innover.
Nous devons réduire nos crédits d'activité des services de 5 %, nous devons baisser drastiquement nos dépenses d'investissement, et nous tenons à continuer à offrir aux habitants de cette ville de vrais services publics.
Nous tenons à notre ville populaire et solidaire mais responsable.
De la contrainte naît l'art ; qui souvent est un art combattant.
Si nous ne pouvons plus financer en solo tous nos services public, plutôt que de livrer certaines de nos missions au secteur « tout marchant », essayons de mettre en place autre chose.
Organisons-nous pour susciter sur notre territoire des emplois locaux, rémunérés à un juste prix.
Créons des Sociétés coopératives d’intérêt collectif, dans lesquelles nous, personne publique, serions un actionnaire coopératif, impulsant, donnant un sens à l'action, sans en porter tout le poids pécuniaire, mais au contraire en créant de nouveaux emplois locaux
Une façon de refonder du collectif, autour de notre bien commun le travail et le service à autrui.
Pensons au soins à domicile, aux travaux d'entretien et de ménage, et à bien d'autre chose encore.
Ensuite il faut choisir.
Notre ville se transforme, avec l'arrivée des deux métros, et nous avons le désir de la voir se développer, de la voir s'enrichir de nouveaux emplois, de nouvelles entreprises, mais surtout.. nous voulons limiter la spéculation foncière et immobilière.
Et nous partageons toutes et tous cela ici, de droite comme de gauche : tout le monde à le droit de se loger.
LA SEMABA aménageur et bailleur social adossé à la ville est en danger
Il nous faut prendre les bonnes décisions.
Nous y reviendrons plus tard.
Mais elle ne peut peser financièrement sur la ville sans risque..
Surtout en cette période.
Il faut être lucide et mesurer réellement les efforts que la ville peut consentir pour la SEMABA., dans son budget.
Le plus important pour notre municipalité est de continuer au plus près, à mener sa politique, en terme de régulation du coût du foncier et de maîtrise des aménagements urbains de son territoire, mais aussi en termes de qualité de logement social. C'est le rôle de notre SEM.
Le temps est venu, c'est la réalité, de réfléchir à la pertinence du périmètre de la SEMABA.
Dans ce domaine également du logement social, la possibilité de créer du logement coopératif – qui est depuis la loi ALUR enfin rendu plus facile d'un point de vue juridique, est une innovation qu'il faut tenter.
Le co_propriétaire coopératif, est en fait propriétaire de l'usage de son appartement.
Ce n'est pas un locataire : il possède bien une part de l'ensemble des logements, au sein de la coopérative
La frontière entre le locataire et propriétaire change.
La responsabilité est revisitée, vécue autrement : un plus pour les respect des espaces communs.
Si la plus-value faite sur le logement à la revente est limitée, chaque coopérateur propriétaire est plus investi dans le bien commun, et la cause commune, est bien de se loger ensemble au juste prix.
Nous sommes bien dans une démarche sociale. Qui échappe aussi au grands regroupements capitalistiques que représentent les grand bailleurs sociaux...
Des expériences de ce type, doivent se tenter au niveau local.
C'est aussi une question d'innovation sociale ; c'est aussi ainsi que l'on crée à nouveau du lien humain.
C'est peut-être le rôle de la ville du 21eme siècle d’offrir à ses habitants des espaces où l'on peut apprendre à vivre autrement.
Enfin, la question de l'augmentation des taxes locales..
En cette période de crise, il est difficile de demander plus aux habitants. Mais au delà, la question est pour quoi ? Pour quelles réalisations ? Nous devons rester au plus près du programme municipal, du sens de ce programme.
Enfin les écologistes sont fiers de participer à ce conseil municipal, ici en présence d'un publicnombreux.. Ces questions budgétaires ont besoin d'être mieux partagées avec les citoyens, de plus de pédagogie.
Pascale Méker, au nom du groupe EELV,
Présidente du groupe EELV,
Madame le maire,
Monsieur le conseiller général,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs.
Les temps changent,
le climat se réchauffe,
les glaces de l'arctique fondent, et elles ne mettent pas en danger uniquement les beaux ours blancs qui voient le sol glacé se dérober sous eux, mais également notre climat, notre vie quotidienne, et nos modèles de sociétés, si nous ne sommes pas capables de penser notre avenir autrement ,que dans la recherche d'une croissance qui ne reviendra plus.
Du moins sous la forme que nous lui connaissions.
Mais au contraire, augmenter le flux des échanges positifs, tournés vers l'innovation industrielle qui sache prendre en compte les besoins de protection de la planète, qui sache inverser la tendances de nos coupes sombres sur la nature , oui bien sûr !
Augmenter les échanges positifs tournés vers l’innovation sociale - ce sont souvent les mêmes, qui nous permettent de réduire les inégalités qui se creusent bien au-delà du supportable, oui bien sûr !
C'est une nécessité impérieuse qui nous obligent, nous, élu e s à prendre nos responsabilités.
Notre modèle de richesse, national et mondial, est basée à la fois sur la dette, elle même mesurée à l’aune d'une richesse basée sur une croissance qui dans sa conception actuelle est destructrice pour notre avenir.
Cette croissance est d'ailleurs surtout une croissance financière des dividendes des actionnaires qui est un frein énorme à l'investissement industriel.
Trouver des capitaux en France pour innover est très compliqué, car il ne faut surtout pas écorner les revenus financiers. Seul le profit immédiat est plébiscite...
Non, il ne s'agit que de produire plus d'argent pour quelques 'uns.
Aussi simpliste que cela puisse paraître, c'est bien la réalité d'aujourd'hui.
Pour toutes ces raisons, je ne suis pas convaincue que de tenter de réduire la dette tout en continuant à subir la course à la financiarisation de l'économie ne soit pas une folie...
Mais il y a de l'espoir...
La société en ce moment, se réforme vite, de proche en proche, en inventant de nouveaux modes de consommation.
Une économie d'usage par exemple qui change le rapport de propriété en un droit d'usage partagé...qui touche beaucoup de domaine, depuis la voiture, jusqu'aux outils, aux appartements, etc..
Les jeunes générations sont déjà dans ce modèle pendant que comme l'ours blanc, le monde politique reste coincé sur un bout de banquise...
Donc dans le droit fil de ces erreurs, L'Etat fait peser la réduction de sa dette trop fortement sur le bloc communal – l'AMF en est d'accord, et avec elle tous les maires de droite comme de gauche...
Un pays dont les collectivités territoriales ne peuvent plus investir est un pays qui s'appauvrit, pour les raisons invoquées à l'instant, mais aussi car le local est un périmètre idéal pour l'innovation.
Dans ces conditions de grande contrainte, notre ville se doit de réfléchir à son modèle de service public, au périmètre de son service public, en particulier dans les domaines de l'enfance et de la jeunesse et de la transition écologique, domaines d'avenir.
Bagneux se doit d'innover.
Nous devons réduire nos crédits d'activité des services de 5 %, nous devons baisser drastiquement nos dépenses d'investissement, et nous tenons à continuer à offrir aux habitants de cette ville de vrais services publics.
Nous tenons à notre ville populaire et solidaire mais responsable.
De la contrainte naît l'art ; qui souvent est un art combattant.
Si nous ne pouvons plus financer en solo tous nos services public, plutôt que de livrer certaines de nos missions au secteur « tout marchant », essayons de mettre en place autre chose.
Organisons-nous pour susciter sur notre territoire des emplois locaux, rémunérés à un juste prix.
Créons des Sociétés coopératives d’intérêt collectif, dans lesquelles nous, personne publique, serions un actionnaire coopératif, impulsant, donnant un sens à l'action, sans en porter tout le poids pécuniaire, mais au contraire en créant de nouveaux emplois locaux
Une façon de refonder du collectif, autour de notre bien commun le travail et le service à autrui.
Pensons au soins à domicile, aux travaux d'entretien et de ménage, et à bien d'autre chose encore.
Ensuite il faut choisir.
Notre ville se transforme, avec l'arrivée des deux métros, et nous avons le désir de la voir se développer, de la voir s'enrichir de nouveaux emplois, de nouvelles entreprises, mais surtout.. nous voulons limiter la spéculation foncière et immobilière.
Et nous partageons toutes et tous cela ici, de droite comme de gauche : tout le monde à le droit de se loger.
LA SEMABA aménageur et bailleur social adossé à la ville est en danger
Il nous faut prendre les bonnes décisions.
Nous y reviendrons plus tard.
Mais elle ne peut peser financièrement sur la ville sans risque..
Surtout en cette période.
Il faut être lucide et mesurer réellement les efforts que la ville peut consentir pour la SEMABA., dans son budget.
Le plus important pour notre municipalité est de continuer au plus près, à mener sa politique, en terme de régulation du coût du foncier et de maîtrise des aménagements urbains de son territoire, mais aussi en termes de qualité de logement social. C'est le rôle de notre SEM.
Le temps est venu, c'est la réalité, de réfléchir à la pertinence du périmètre de la SEMABA.
Dans ce domaine également du logement social, la possibilité de créer du logement coopératif – qui est depuis la loi ALUR enfin rendu plus facile d'un point de vue juridique, est une innovation qu'il faut tenter.
Le co_propriétaire coopératif, est en fait propriétaire de l'usage de son appartement.
Ce n'est pas un locataire : il possède bien une part de l'ensemble des logements, au sein de la coopérative
La frontière entre le locataire et propriétaire change.
La responsabilité est revisitée, vécue autrement : un plus pour les respect des espaces communs.
Si la plus-value faite sur le logement à la revente est limitée, chaque coopérateur propriétaire est plus investi dans le bien commun, et la cause commune, est bien de se loger ensemble au juste prix.
Nous sommes bien dans une démarche sociale. Qui échappe aussi au grands regroupements capitalistiques que représentent les grand bailleurs sociaux...
Des expériences de ce type, doivent se tenter au niveau local.
C'est aussi une question d'innovation sociale ; c'est aussi ainsi que l'on crée à nouveau du lien humain.
C'est peut-être le rôle de la ville du 21eme siècle d’offrir à ses habitants des espaces où l'on peut apprendre à vivre autrement.
Enfin, la question de l'augmentation des taxes locales..
En cette période de crise, il est difficile de demander plus aux habitants. Mais au delà, la question est pour quoi ? Pour quelles réalisations ? Nous devons rester au plus près du programme municipal, du sens de ce programme.
Enfin les écologistes sont fiers de participer à ce conseil municipal, ici en présence d'un publicnombreux.. Ces questions budgétaires ont besoin d'être mieux partagées avec les citoyens, de plus de pédagogie.
Pascale Méker, au nom du groupe EELV,
Présidente du groupe EELV,
Conseil municipal
Faire de la politique autrement : un défi pour les 6 ans à venir...Et aussi prendre date...
Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons beaucoup parlé...
Voici venu le temps de l'action. Et pour celles et ceux qui ont suivi le travail de l'ancienne mandature, vous savez déjà qu'avec Madame Marie-Hélène Amiable, on ne chôme pas, qu'il faut suivre ! Que l'équipe municipale travaille entraînée, par son propre travail acharné.
C'est une des raisons pour laquelle nous voterons pour elle aujourd'hui.
Je serai donc brève.
Réaliser un score plus important à cette élection municipale de 2014, qu'en 2008, avec 61,45 % des suffrages et surtout près de 500 voix supplémentaires est une très bonne nouvelle pour notre liste et donc pour l'équipe municipale que nous allons élire ce matin, pour les années a venir.
Cela veut dire que les citoyens de cette ville nous ont entendus et fait confiance.
Certes, nous sommes confrontés à l'abstention, comme toutes les villes, en particulier de gauche, mais il s'est passé quelque chose de l'ordre de la rencontre et de la confiance, pendant la campagne, car les temps sont durs. Et nous sommes fiers qu'en ces temps de promesses faciles – plus les temps sont durs, plus les promesses de pacotille brillent - les citoyens de cette ville n'aient pas cru les mensonges, mais se soient mobilisés en responsabilité sur un programme travaillé, construit et raisonnable.
Les écologistes seront particulièrement attentifs à relayer auprès des institutions municipales les initiatives individuelles ou associatives. Attentifs à ce que nous innovions ensemble en terme d'emploi et de formation, aussi dans le cadre de l'Economie sociale et solidaire, qui est une source importante d'activité économique locale, aux services des personnes et du territoire. Nous pensons aussi à une monnaie locale qui verra le jour ici.
Nous serons particulièrement attentifs à notre nature en ville pour que toutes et tous, puissent en profiter et mieux respirer ; nous serons attentif à notre espace public qui reflète la qualité de notre vie ensemble sur ce territoire, qui est d'une certaine notre richesse partagée.
Nous voulons construire ensemble avec vous, une ville pour le 21eme siècle, une ville innovante dans le domaine de la transition écologique et énergétique qui est le grand enjeu des trente années à venir, pour nos enfants, et pour lutter contre la précarité énergétique et pour améliorer la qualité de notre air.
Nous voulons enfin, et c'est pour cela que vous nous avez choisis, vivre dans une ville aussi où l'on puisse co-construire des projets ouverts, pour le bien commun, travailler ensemble au-delà des divisions des opinions de départ, quelque fois bien arrêtée, mais qui ne résistent pas finalement au travail intelligent quand elles sont mauvaises au départ ; Mais qui quelquefois poussent bien et bousculent le prêt à penser, quand elles sont bonnes !
Vous serez associés à la transformation de l'urbanisme de votre ville, avec l'arrivée des métros, toutes et tous, riches et moins riches, fragiles et moins fragiles.
L'ambition de notre équipe et du maire que nous allons élire maintenant est bien de réaliser avec vous, une ville riche de sa diversité : une vraie et belle ville ! En un mot populaire ! Aussi au sens que les jeunes donnent à ce mot sur internet !
Nous espérons être à la hauteur de ces ambitions qui disent clairement le désir de cette équipe de faire de la politique autrement, de relever ce défi à quelques km de Paris.
Nous faisons confiance à Marie-Hélène Amiable.
Plus que cela, c'est elle qui nous permet cette confiance.
Nous avons beaucoup parlé...
Voici venu le temps de l'action. Et pour celles et ceux qui ont suivi le travail de l'ancienne mandature, vous savez déjà qu'avec Madame Marie-Hélène Amiable, on ne chôme pas, qu'il faut suivre ! Que l'équipe municipale travaille entraînée, par son propre travail acharné.
C'est une des raisons pour laquelle nous voterons pour elle aujourd'hui.
Je serai donc brève.
Réaliser un score plus important à cette élection municipale de 2014, qu'en 2008, avec 61,45 % des suffrages et surtout près de 500 voix supplémentaires est une très bonne nouvelle pour notre liste et donc pour l'équipe municipale que nous allons élire ce matin, pour les années a venir.
Cela veut dire que les citoyens de cette ville nous ont entendus et fait confiance.
Certes, nous sommes confrontés à l'abstention, comme toutes les villes, en particulier de gauche, mais il s'est passé quelque chose de l'ordre de la rencontre et de la confiance, pendant la campagne, car les temps sont durs. Et nous sommes fiers qu'en ces temps de promesses faciles – plus les temps sont durs, plus les promesses de pacotille brillent - les citoyens de cette ville n'aient pas cru les mensonges, mais se soient mobilisés en responsabilité sur un programme travaillé, construit et raisonnable.
Les écologistes seront particulièrement attentifs à relayer auprès des institutions municipales les initiatives individuelles ou associatives. Attentifs à ce que nous innovions ensemble en terme d'emploi et de formation, aussi dans le cadre de l'Economie sociale et solidaire, qui est une source importante d'activité économique locale, aux services des personnes et du territoire. Nous pensons aussi à une monnaie locale qui verra le jour ici.
Nous serons particulièrement attentifs à notre nature en ville pour que toutes et tous, puissent en profiter et mieux respirer ; nous serons attentif à notre espace public qui reflète la qualité de notre vie ensemble sur ce territoire, qui est d'une certaine notre richesse partagée.
Nous voulons construire ensemble avec vous, une ville pour le 21eme siècle, une ville innovante dans le domaine de la transition écologique et énergétique qui est le grand enjeu des trente années à venir, pour nos enfants, et pour lutter contre la précarité énergétique et pour améliorer la qualité de notre air.
Nous voulons enfin, et c'est pour cela que vous nous avez choisis, vivre dans une ville aussi où l'on puisse co-construire des projets ouverts, pour le bien commun, travailler ensemble au-delà des divisions des opinions de départ, quelque fois bien arrêtée, mais qui ne résistent pas finalement au travail intelligent quand elles sont mauvaises au départ ; Mais qui quelquefois poussent bien et bousculent le prêt à penser, quand elles sont bonnes !
Vous serez associés à la transformation de l'urbanisme de votre ville, avec l'arrivée des métros, toutes et tous, riches et moins riches, fragiles et moins fragiles.
L'ambition de notre équipe et du maire que nous allons élire maintenant est bien de réaliser avec vous, une ville riche de sa diversité : une vraie et belle ville ! En un mot populaire ! Aussi au sens que les jeunes donnent à ce mot sur internet !
Nous espérons être à la hauteur de ces ambitions qui disent clairement le désir de cette équipe de faire de la politique autrement, de relever ce défi à quelques km de Paris.
Nous faisons confiance à Marie-Hélène Amiable.
Plus que cela, c'est elle qui nous permet cette confiance.
Conseil municipal
"Nous nous sommes longuement exprimés lors du débat d'orientation budgétaire,
donc ce soir, nous ferons court, c'est promis !
À l'inverse de l'opposition quand même, il nous semble important de souligner que le fait de fixer le
vote du budget en début d'année civile et, ce, quel que soit le calendrier électoral est très important
car c'est la visibilité démocratique de l'action municipale qui est en cause.
Le service public ne doit pas être désorganisé par le calendrier électoral.
Ce budget de reconduction est donc à l'image des engagements de la mandature, clair. C'est en effet
un budget de reconduction qui laisse toute liberté pour la future majorité d'impulser un nouvel élan.
Nous tenons, comme nos collègues, à saluer le travail du service financier pour ce budget mais
aussi, bien sûr, le travail de toute l'administration municipale effectué durant cette mandature.
Nous avons envie de signaler en particulier un point qui n'a pas souvent été évoqué ici. Il s'agit de
tout le travail de dématérialisation des supports papier effectué tout au long de la mandature via le
service informatique qui a irrigué tous les services.
Je ne fréquente pas, lors de mes soirées libres, les autres conseils municipaux, mais je crois que
nous sommes quand même assez en pointe sur ce sujet.
Très vite, mais vraiment très vite, un seul petit mot sur la situation économique :
La croissance, telle qu'attendue par toutes et tous, nous semble à nous, écologistes, ne jamais devoir
revenir et n'être pas cette panacée source d'emplois tel qu'on l'imagine.
La croissance des échanges, cependant, doit revenir pour recréer de la richesse. Mais quel type
d'échange ?
Nous voyons partout de nouveaux modèles de consommation qui s'installent entre les
consommateurs qui sont bien décidés à redevenir des acteurs de leur consommation, qui ouvrent de
nouveaux espaces pour un marché, certes, avec des circuits plus courts, mais ce n'est pas un retour
en arrière, qui s'ouvrent à de nouveaux entrepreneurs plus proches des citoyens que des actionnaires
et plus soucieux de puiser leurs bénéfices dans une action réelle, enrichissante pour eux et le tissu
social et l'emploi, que dans le jeu virtuel des actifs financiers réalisés sur le dos des humains au
travail.
Je ne pense pas que je fasse de la science-fiction.
C'est une façon de voir le monde aujourd'hui.
Les territoires des villes sont des espaces pertinents pour faire bouger les lignes vers cet avenir que
nos élites politiques ne voient pas, n'imaginent même pas. On peut dire que l'on y voit ensemble
assez mal [au niveau adulte.] C'est ce qui nous pousse à continuer à agir ici avec vous."
donc ce soir, nous ferons court, c'est promis !
À l'inverse de l'opposition quand même, il nous semble important de souligner que le fait de fixer le
vote du budget en début d'année civile et, ce, quel que soit le calendrier électoral est très important
car c'est la visibilité démocratique de l'action municipale qui est en cause.
Le service public ne doit pas être désorganisé par le calendrier électoral.
Ce budget de reconduction est donc à l'image des engagements de la mandature, clair. C'est en effet
un budget de reconduction qui laisse toute liberté pour la future majorité d'impulser un nouvel élan.
Nous tenons, comme nos collègues, à saluer le travail du service financier pour ce budget mais
aussi, bien sûr, le travail de toute l'administration municipale effectué durant cette mandature.
Nous avons envie de signaler en particulier un point qui n'a pas souvent été évoqué ici. Il s'agit de
tout le travail de dématérialisation des supports papier effectué tout au long de la mandature via le
service informatique qui a irrigué tous les services.
Je ne fréquente pas, lors de mes soirées libres, les autres conseils municipaux, mais je crois que
nous sommes quand même assez en pointe sur ce sujet.
Très vite, mais vraiment très vite, un seul petit mot sur la situation économique :
La croissance, telle qu'attendue par toutes et tous, nous semble à nous, écologistes, ne jamais devoir
revenir et n'être pas cette panacée source d'emplois tel qu'on l'imagine.
La croissance des échanges, cependant, doit revenir pour recréer de la richesse. Mais quel type
d'échange ?
Nous voyons partout de nouveaux modèles de consommation qui s'installent entre les
consommateurs qui sont bien décidés à redevenir des acteurs de leur consommation, qui ouvrent de
nouveaux espaces pour un marché, certes, avec des circuits plus courts, mais ce n'est pas un retour
en arrière, qui s'ouvrent à de nouveaux entrepreneurs plus proches des citoyens que des actionnaires
et plus soucieux de puiser leurs bénéfices dans une action réelle, enrichissante pour eux et le tissu
social et l'emploi, que dans le jeu virtuel des actifs financiers réalisés sur le dos des humains au
travail.
Je ne pense pas que je fasse de la science-fiction.
C'est une façon de voir le monde aujourd'hui.
Les territoires des villes sont des espaces pertinents pour faire bouger les lignes vers cet avenir que
nos élites politiques ne voient pas, n'imaginent même pas. On peut dire que l'on y voit ensemble
assez mal [au niveau adulte.] C'est ce qui nous pousse à continuer à agir ici avec vous."
Conseil municipal
"Madame la Maire, oui, je sais cela sonne encore un peu étrangement à l'oreille,
mais ne dit-on pas Mme la Ministre sans que cela n’étonne plus personne ?
Madame la Maire, Monsieur le Conseiller général, chers collègues, voici donc le dernier débat
d’orientation budgétaire de la mandature. Après l'exposé qui vient d'être fait, tout le monde comprend
qu’il s’agit d’un budget de reconduction mais aussi contraint.
Cependant, il a le mérite, comme toujours ici, d'être au-delà des orientations politiques qui peuvent
toujours, qui doivent toujours être discutées dans cette assemblée, d’être clair et raisonnable. C'est
la qualité des budgets de ce mandat, et ce n'est pas rien en termes de volonté démocratique.
Nous remercions les services auteurs et acteurs de ce budget.
Même si nous appelons un contrôle dynamique de la façon dont notre administration municipale
travaille, ce qui pendant la mandature a été fait et s’incarne aujourd'hui dans nos habitudes de
travail, au quotidien, ceci est vrai également pour notre communauté d'agglomération, nous ne
comprenons pas d'où vient cet acharnement sur les dépenses inconsidérées des collectivités
territoriales.
Philippe Laurent vice-président de l'AMF dénonce combien ces excès sont supposés, trop supposés
!
D'autant que, dans les années qui viennent, le territoire de la ville semble bien être la taille critique
pour innover et investir, pour lutter contre des difficultés, telles que la précarité énergétique ou bien
14/43
Mairie de Bagneux - Conseil municipal - 17 décembre 2013
innover dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, capable de recréer une dynamique
économique, éthique et sociale, porteuse de liens sociaux et de services, et d'entraide dans une
société qui, par ailleurs, est appauvrie par des budgets de rigueur qui ne touche guère le capitalisme
financier.
Une autre croissance est possible, sélective, nous écologistes, nous le pensons, loin du
productivisme actuel qui ne peut recréer la sacro-sainte croissance. On peut attendre encore
longtemps !
De nouveau, ce budget met en avant ce qui va le mieux ensemble, les priorités enfance/jeunesse et
développement durable/cadre de vie !
Au fil des années qui viennent de s’écouler, développement durable et cadre de vie se fondent au
niveau de nos territoires et sont entendus de plus en plus et par le plus grand nombre de personnes
comme une préoccupation de transition énergétique et écologique de notre ville. C'est bien de cela
dont on parle avec tous les chantiers qui s'annoncent à Bagneux pour les années à venir : enjeux
d'aménagement pour une ville moderne qui devra trouver le chemin étroit entre une intensification
urbaine et la présence de la nature en ville, qui sera primordiale. On peut parler de cadre de vie, on
peut parler de transports en commun, grands chantiers d'urbanisme au nord, comme au sud, comme
au centre avec les 16 ha de la DGA qui vont s'engager sur notre ville.
On peut aussi parler de démocratie participative dans le cadre de la révision de notre PLU qui va
venir, par exemple, assez vite en 2014.
Quelques points sur ce budget à souligner :
- La non-augmentation des taxes locatives ou foncières, qui de fait, fait que notre ville n'est plus
dans le peloton de tête des villes du département. La ville a donc pris sa part dans une amélioration
de sa gestion et elle le prouve.
- Pour la restauration scolaire, le gel des tarifs est un signe fort et, pourtant, pour des raisons de
santé publique, les besoins d'augmenter le bio en circuit court, comme nous l'avons déjà engagé, de
trouver des pistes, c'est peut-être une piste concomitante, pour diminuer le gaspillage alimentaire
doivent continuer à être travaillés.
- Autre point, les emplois d'avenir qui sont un vrai engagement pour la jeunesse et un
investissement pour l'avenir.
Je vous remercie.
mais ne dit-on pas Mme la Ministre sans que cela n’étonne plus personne ?
Madame la Maire, Monsieur le Conseiller général, chers collègues, voici donc le dernier débat
d’orientation budgétaire de la mandature. Après l'exposé qui vient d'être fait, tout le monde comprend
qu’il s’agit d’un budget de reconduction mais aussi contraint.
Cependant, il a le mérite, comme toujours ici, d'être au-delà des orientations politiques qui peuvent
toujours, qui doivent toujours être discutées dans cette assemblée, d’être clair et raisonnable. C'est
la qualité des budgets de ce mandat, et ce n'est pas rien en termes de volonté démocratique.
Nous remercions les services auteurs et acteurs de ce budget.
Même si nous appelons un contrôle dynamique de la façon dont notre administration municipale
travaille, ce qui pendant la mandature a été fait et s’incarne aujourd'hui dans nos habitudes de
travail, au quotidien, ceci est vrai également pour notre communauté d'agglomération, nous ne
comprenons pas d'où vient cet acharnement sur les dépenses inconsidérées des collectivités
territoriales.
Philippe Laurent vice-président de l'AMF dénonce combien ces excès sont supposés, trop supposés
!
D'autant que, dans les années qui viennent, le territoire de la ville semble bien être la taille critique
pour innover et investir, pour lutter contre des difficultés, telles que la précarité énergétique ou bien
14/43
Mairie de Bagneux - Conseil municipal - 17 décembre 2013
innover dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, capable de recréer une dynamique
économique, éthique et sociale, porteuse de liens sociaux et de services, et d'entraide dans une
société qui, par ailleurs, est appauvrie par des budgets de rigueur qui ne touche guère le capitalisme
financier.
Une autre croissance est possible, sélective, nous écologistes, nous le pensons, loin du
productivisme actuel qui ne peut recréer la sacro-sainte croissance. On peut attendre encore
longtemps !
De nouveau, ce budget met en avant ce qui va le mieux ensemble, les priorités enfance/jeunesse et
développement durable/cadre de vie !
Au fil des années qui viennent de s’écouler, développement durable et cadre de vie se fondent au
niveau de nos territoires et sont entendus de plus en plus et par le plus grand nombre de personnes
comme une préoccupation de transition énergétique et écologique de notre ville. C'est bien de cela
dont on parle avec tous les chantiers qui s'annoncent à Bagneux pour les années à venir : enjeux
d'aménagement pour une ville moderne qui devra trouver le chemin étroit entre une intensification
urbaine et la présence de la nature en ville, qui sera primordiale. On peut parler de cadre de vie, on
peut parler de transports en commun, grands chantiers d'urbanisme au nord, comme au sud, comme
au centre avec les 16 ha de la DGA qui vont s'engager sur notre ville.
On peut aussi parler de démocratie participative dans le cadre de la révision de notre PLU qui va
venir, par exemple, assez vite en 2014.
Quelques points sur ce budget à souligner :
- La non-augmentation des taxes locatives ou foncières, qui de fait, fait que notre ville n'est plus
dans le peloton de tête des villes du département. La ville a donc pris sa part dans une amélioration
de sa gestion et elle le prouve.
- Pour la restauration scolaire, le gel des tarifs est un signe fort et, pourtant, pour des raisons de
santé publique, les besoins d'augmenter le bio en circuit court, comme nous l'avons déjà engagé, de
trouver des pistes, c'est peut-être une piste concomitante, pour diminuer le gaspillage alimentaire
doivent continuer à être travaillés.
- Autre point, les emplois d'avenir qui sont un vrai engagement pour la jeunesse et un
investissement pour l'avenir.
Je vous remercie.
Conseil municipal
Bravo à l’association Bagneux Environnement qui a fait découvrir à la municipalité cette apiculture. Ensuite, pas mal de mois de travail pour arriver à la signature de la convention avec l'association actant la naissance d'une apiculture écologique et citoyenne à Bagneux.
Ci-dessous, la présentation de la délibération au conseil municipal du 12 février 2013, par Pascale Méker, conseillère municipale déléguée à la protection de l'environnement
INSTALLATION ET GESTION DES RUCHES INSTALLEES SUR LA RESERVE ECOLOGIQUE LISETTE *
34/ APPROBATION DE LA CONVENTION A PASSER AVEC L’ASSOCIATION « BAGNEUX ENVIRONNEMENT » POUR L’INSTALLATION ET LA GESTION DES RUCHES SUR LE TERRAIN DE LA LISETTE ET AUTORISATION DONNEE A MME LE MAIRE DE LA SIGNER
"Mme MEKER. – Dans cette délibération, une convention vous expliquera plein de choses sur ces ruches dites Warré Guillaume.
Je souhaiterais juste vous dire des choses que vous ne trouverez peut-être pas d'emblée dans la convention. L'abbé Warré, décédé en 1953, était un apiculteur infatigable. Il souhaitait, tout en créant cette "ruche populaire" - c'est comme cela qu'il l’a nommée - qui permet à l'abeille d'être au plus près de ses conditions de vie naturelle, ce qui préserve sa santé, donner la possibilité, à tout un chacun de pouvoir faire son miel. De pouvoir être un ou une apicultrice amateur du fait de la simplicité d’entretien de la ruche.
Dans le cas des ruches DADAN, les ruches traditionnelles utilisées en apiculture plutôt productive, on a des cadres artificiels que l'on plonge dans la ruche et que l'on enlève régulièrement, ce qui trouble le climat de la ruche.
Dans le cas de la ruche Warré Guillaume-Frèrès, les abeilles font elles-mêmes leurs rayons, ce qui les rapproche le plus possible de leur cadre de vie naturel ; ce qui les rend plus fortes par rapport à l'attaque d'un parasite extrêmement courant chez l'abeille, le Varroa, une sorte de tique de l'abeille, un parasite qui l'affaiblit énormément.
On est en train d'observer ces ruches, plutôt dans d'autres pays qu'en France d’ailleurs.
Il semblerait qu'il y ait une vraie implication positive sur la santé de l'abeille, ce qui leur permet de lutter bien évidemment contre les pesticides.
Il y a, là, un vrai drame. À ce sujet, je vous rappelle que la France est le troisième pays utilisateur de pesticides au monde, derrière les États-Unis et le Japon. C'est une vraie maladie, une addiction. !
80 % des plantes dépendent de la pollinisation des abeilles pour se reproduire et produire des fruits et nourrir l'espèce humaine.
Nous sommes sur des sujets importants.
Ce club d'apiculture permettra à tout un chacun qui le souhaitera de venir s'initier à cette apiculture citoyenne.
Une dernière chose, le fait qu’une petite partie de la paroi des ruches soit vitrée permet d'observer la vie des abeilles à l'intérieur de la ruche sans troubler le climat. Il est très important de ne pas faire varier la température et le taux d’humidité à l'intérieur de la ruche.
Cerise sur le gâteau, cela a été un vrai bonheur de découvrir tout cela avec l’apiculteur, M Guillaume **, au téléphone, car il vit dans les Pyrénées-Orientales, ces ruches sont fabriquées par un Esat *** à Chauny dans le Nord de la France.
C’est un beau projet à la fois citoyen et réellement écologique.
Mme le MAIRE. - C'est un très beau projet. C'est une belle histoire."
Extraits de la convention signée par la ville avec l’association Bagneux Environnement. ****
.../... L'association Bagneux Environnement s’engage à proposer des ateliers de présentation au public (scolaire/adultes,…) de l’activité apicole, de sensibilisation à la protection de l’abeille (6 séances par an) ainsi que des ateliers de formation d’apiculteur amateur (6 séances par
an). Ces ateliers seront proposés entre mars et septembre. Des ateliers de transformation des produits de la ruche pourront également être proposés... /...
.../...L'association Bagneux Environnement informera la Ville de toute maladie constatée au sein de ses ruches et de tout traitement appliqué à cet effet. Elle s’engage à transmettre à la Ville les dates de récolte et d’extraction. Elle transmettra également à la Ville le poids du miel récolté après chaque récolte et s’engage à fournir 10% de sa production annuelle à la Ville.
Article 3 – ENGAGEMENT DE LA VILLE
La Ville de Bagneux s’engage à ce que le service des Espaces Verts mette à disposition un représentant du service 6 demi-journées sur l’année (dont 2 maximum pendant les weekends) avec l'association Bagneux Environnement.../..
.../...Elle s’engage à :
- ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles dans les espaces verts, ni sur la voie publique,
- favoriser la plantation de plantes mellifères en favorisant les plantes vivaces ou pluriannuelles et nectarifères,
- encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture écologique citadine afin de favoriser l'installation de nouvelles colonies et de nouveaux apiculteurs amateurs,
- développer l’information des citoyens sur le rôle « pollinisateur » de l’abeille et favoriser l’éco-jardinage respectueux de l’environnement,
- promouvoir le rôle de l’abeille, actrice de la biodiversité,
La Ville de Bagneux accorde un droit d’occupation à l’apiculteur, à titre gratuit, sur son domaine et partagé avec d’autres services de la Ville.
.../...
Article 4 – MOYENS MATERIELS ET PAIEMENT
La Ville s'engage à fournir auprès de l'association Bagneux Environnement un ensemble de matériel nécessaire à son activité : les ruches, un nouvel essaim en cas de nécessité, combinaisons et outils divers ainsi que des éléments de communication pour un budget maximum de 1000 € TTC par an. En contrepartie, l'association s'engage à titre gracieux pour l'animation et le développement de son activité.../...
* Ci-dessous extrait du PV du conseil
**Monsieur Frèrès est un apiculteur qui a mis cette apiculture au point avec Monsieur Guillaume est aujourd'hui décédé.
***Esat : Etablissement et service d'aide par le travail
****Ci-dessous texte intégral de la convention
34/ APPROBATION DE LA CONVENTION A PASSER AVEC L’ASSOCIATION « BAGNEUX ENVIRONNEMENT » POUR L’INSTALLATION ET LA GESTION DES RUCHES SUR LE TERRAIN DE LA LISETTE ET AUTORISATION DONNEE A MME LE MAIRE DE LA SIGNER
"Mme MEKER. – Dans cette délibération, une convention vous expliquera plein de choses sur ces ruches dites Warré Guillaume.
Je souhaiterais juste vous dire des choses que vous ne trouverez peut-être pas d'emblée dans la convention. L'abbé Warré, décédé en 1953, était un apiculteur infatigable. Il souhaitait, tout en créant cette "ruche populaire" - c'est comme cela qu'il l’a nommée - qui permet à l'abeille d'être au plus près de ses conditions de vie naturelle, ce qui préserve sa santé, donner la possibilité, à tout un chacun de pouvoir faire son miel. De pouvoir être un ou une apicultrice amateur du fait de la simplicité d’entretien de la ruche.
Dans le cas des ruches DADAN, les ruches traditionnelles utilisées en apiculture plutôt productive, on a des cadres artificiels que l'on plonge dans la ruche et que l'on enlève régulièrement, ce qui trouble le climat de la ruche.
Dans le cas de la ruche Warré Guillaume-Frèrès, les abeilles font elles-mêmes leurs rayons, ce qui les rapproche le plus possible de leur cadre de vie naturel ; ce qui les rend plus fortes par rapport à l'attaque d'un parasite extrêmement courant chez l'abeille, le Varroa, une sorte de tique de l'abeille, un parasite qui l'affaiblit énormément.
On est en train d'observer ces ruches, plutôt dans d'autres pays qu'en France d’ailleurs.
Il semblerait qu'il y ait une vraie implication positive sur la santé de l'abeille, ce qui leur permet de lutter bien évidemment contre les pesticides.
Il y a, là, un vrai drame. À ce sujet, je vous rappelle que la France est le troisième pays utilisateur de pesticides au monde, derrière les États-Unis et le Japon. C'est une vraie maladie, une addiction. !
80 % des plantes dépendent de la pollinisation des abeilles pour se reproduire et produire des fruits et nourrir l'espèce humaine.
Nous sommes sur des sujets importants.
Ce club d'apiculture permettra à tout un chacun qui le souhaitera de venir s'initier à cette apiculture citoyenne.
Une dernière chose, le fait qu’une petite partie de la paroi des ruches soit vitrée permet d'observer la vie des abeilles à l'intérieur de la ruche sans troubler le climat. Il est très important de ne pas faire varier la température et le taux d’humidité à l'intérieur de la ruche.
Cerise sur le gâteau, cela a été un vrai bonheur de découvrir tout cela avec l’apiculteur, M Guillaume **, au téléphone, car il vit dans les Pyrénées-Orientales, ces ruches sont fabriquées par un Esat *** à Chauny dans le Nord de la France.
C’est un beau projet à la fois citoyen et réellement écologique.
Mme le MAIRE. - C'est un très beau projet. C'est une belle histoire."
Extraits de la convention signée par la ville avec l’association Bagneux Environnement. ****
.../... L'association Bagneux Environnement s’engage à proposer des ateliers de présentation au public (scolaire/adultes,…) de l’activité apicole, de sensibilisation à la protection de l’abeille (6 séances par an) ainsi que des ateliers de formation d’apiculteur amateur (6 séances par
an). Ces ateliers seront proposés entre mars et septembre. Des ateliers de transformation des produits de la ruche pourront également être proposés... /...
.../...L'association Bagneux Environnement informera la Ville de toute maladie constatée au sein de ses ruches et de tout traitement appliqué à cet effet. Elle s’engage à transmettre à la Ville les dates de récolte et d’extraction. Elle transmettra également à la Ville le poids du miel récolté après chaque récolte et s’engage à fournir 10% de sa production annuelle à la Ville.
Article 3 – ENGAGEMENT DE LA VILLE
La Ville de Bagneux s’engage à ce que le service des Espaces Verts mette à disposition un représentant du service 6 demi-journées sur l’année (dont 2 maximum pendant les weekends) avec l'association Bagneux Environnement.../..
.../...Elle s’engage à :
- ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles dans les espaces verts, ni sur la voie publique,
- favoriser la plantation de plantes mellifères en favorisant les plantes vivaces ou pluriannuelles et nectarifères,
- encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture écologique citadine afin de favoriser l'installation de nouvelles colonies et de nouveaux apiculteurs amateurs,
- développer l’information des citoyens sur le rôle « pollinisateur » de l’abeille et favoriser l’éco-jardinage respectueux de l’environnement,
- promouvoir le rôle de l’abeille, actrice de la biodiversité,
La Ville de Bagneux accorde un droit d’occupation à l’apiculteur, à titre gratuit, sur son domaine et partagé avec d’autres services de la Ville.
.../...
Article 4 – MOYENS MATERIELS ET PAIEMENT
La Ville s'engage à fournir auprès de l'association Bagneux Environnement un ensemble de matériel nécessaire à son activité : les ruches, un nouvel essaim en cas de nécessité, combinaisons et outils divers ainsi que des éléments de communication pour un budget maximum de 1000 € TTC par an. En contrepartie, l'association s'engage à titre gracieux pour l'animation et le développement de son activité.../...
* Ci-dessous extrait du PV du conseil
**Monsieur Frèrès est un apiculteur qui a mis cette apiculture au point avec Monsieur Guillaume est aujourd'hui décédé.
***Esat : Etablissement et service d'aide par le travail
****Ci-dessous texte intégral de la convention
prononcé installation des Ruches Warré-Guillaume Frèrès sur la réserve écologique Lisette.odt
(23.58 Ko)
RAPPORT 34 CONVENTION apiculture Bagneux Environnement.pdf (37.29 Ko)
RAPPORT 34 CONVENTION apiculture Bagneux Environnement.pdf (37.29 Ko)
Conseil municipal
Ceci est le texte de l'intervention écrite. Il diffère très légèrement du prononcé (qui seul fait foi...) *
Madame le Maire,
Cher /es collègues,
"Le groupe Europe Ecologie les Verts remercie les services pour le travail accompli sur ce budget très clairement pensé et présenté. Il y a là, comme nous l'avons déjà souligné une contribution importante à la gestion démocratique de notre ville.
Comme nous l'avions indiqué lors du débat d'orientation budgétaire, nous voterons ce budget.
Nous n'avons que quelques points à ajouter à ce que nous avions dit.
Pour les années à venir nous allons devoir inventer de nouvelles formes de service public, car oui, Bagneux se veut une ville solidaire, et populaire, et nous adhérons à ce projet. Cependant, Comment faire ?
Une ville n'a pas vocation et ne peut pas être une ONG ! La réponse à la progression de la demande sociale ne peut pas être que l'augmentation de la subvention au CCAS ? Ou L'augmentation des dépenses de caractère social dans les domaines de l'éducation ? Du périscolaire ?
Non, il est indispensable de repenser la manière dont la politique municipale peut susciter, ou ensemencer sur son territoire, une économie locale, à vocation sociale et solidaire, qui puisse vivre et se développer en équilibre budgétaire, voire créer des bénéfices et non des « profits », la différence de sens est de taille.
En un mot de créer l'espace pour des activités économiques au service du bien commun. Une délégation de service public d'un nouveau genre.
Créateur d'emplois locaux, de lien social et de bénéfices sociaux. Au niveau local, c'est possible. Il y a là, l'interstice pour s’échapper du modèle dominant marqué par la logique de domination et d’exclusion financière. Ce n'est pas renoncer à la lutte, c'est une autre forme de lutte.
Dans ce type d’innovation l'exemple des monnaies complémentaires fonctionne bien. je pense par exemple à la sol-violette à Toulouse. C'est en quelque sorte une monnaie éthique – qui marque que les échanges incarnés par cette monnaie, sont un moyen de créer du lien social, de l’emploi et de favoriser des activités respectueuses de l’environnement et des humains. (Vous avez sans doute remarqué que souvent cela va ensemble...)
Qui redonne du sens à la « monnaie » et surtout bien évidemment qui protège le cercle vertueux de ces échanges ; le sol-violette est indexé sur l'euro ; il a une valeur monétaire réelle.
Nous n'avons pas terminé le travail de réflexion que la majorité municipale a entamé sur le périmètre des services publics municipaux. Et nous espérons que nous pourrons le poursuivre, afin justement de mettre en place des expérimentations innovantes.
Un autre mot sur l'expérience des circuits courts pour l’approvisionnement en produits bio de notre restauration scolaire. Bagneux était ?? est ?? une ville pionnière dans ce domaine en IIe de France. Nous aimerions avoir un retour d'expérience, savoir comme cela se prolongeait, progressait... A lire les menus publiés dans le journal municipal, nous n'avons pas l'impression que c'est vraiment le cas, mais ??? Il est vrai que les budgets sont contraints, et nous approuvons totalement le fait de ne pas augmenter les tarifs des repas de la restauration scolaire.
Et puis pour finir, vous redire que nous sommes persuadés que Bagneux a des atouts particuliers dans cette petite couronne de notre capitale. Dans ses recherches pour ses développements d'activité sur son territoire, dans ses aménagements à venir très nombreux, la ville doit trouver, affirmer son originalité. Oser l’innovation – qui permet souvent de faire de saines économies - dans ses formes architecturales et de ses financements – je pense par exemple à l'habitat coopératif - dans le respect du cadre de vie, le respect de ses espaces naturels en ville, dont elle est encore riche ; dans le respect de son tissu social populaire, qu'il faut enrichir par une mixité sociale plus importante. Nous nous engageons peu à peu dans cette démarche.
A l'avenir, venir vivre à Bagneux sera une chance pour les plus fragiles comme pour les plus aisés, qui feront ainsi le choix de vivre dans une ville solidaire. Et c'est une valeur recherchée.
C'est déjà le cas pour de nombreux nouveaux balnéolais, qui viennent ici, pour le cadre de vie encore très vert, et moins dense, si près de Paris, mais aussi en toute connaissance de cause quant aux populations diverses qui s'y côtoient.
C'est un vrai choix. Et c'est suffisamment frappant, pour être souligné.
Je vous remercie."
* ci-dessous extrait du procès-verbal du conseil municipal du 12 février 2013
Cher /es collègues,
"Le groupe Europe Ecologie les Verts remercie les services pour le travail accompli sur ce budget très clairement pensé et présenté. Il y a là, comme nous l'avons déjà souligné une contribution importante à la gestion démocratique de notre ville.
Comme nous l'avions indiqué lors du débat d'orientation budgétaire, nous voterons ce budget.
Nous n'avons que quelques points à ajouter à ce que nous avions dit.
Pour les années à venir nous allons devoir inventer de nouvelles formes de service public, car oui, Bagneux se veut une ville solidaire, et populaire, et nous adhérons à ce projet. Cependant, Comment faire ?
Une ville n'a pas vocation et ne peut pas être une ONG ! La réponse à la progression de la demande sociale ne peut pas être que l'augmentation de la subvention au CCAS ? Ou L'augmentation des dépenses de caractère social dans les domaines de l'éducation ? Du périscolaire ?
Non, il est indispensable de repenser la manière dont la politique municipale peut susciter, ou ensemencer sur son territoire, une économie locale, à vocation sociale et solidaire, qui puisse vivre et se développer en équilibre budgétaire, voire créer des bénéfices et non des « profits », la différence de sens est de taille.
En un mot de créer l'espace pour des activités économiques au service du bien commun. Une délégation de service public d'un nouveau genre.
Créateur d'emplois locaux, de lien social et de bénéfices sociaux. Au niveau local, c'est possible. Il y a là, l'interstice pour s’échapper du modèle dominant marqué par la logique de domination et d’exclusion financière. Ce n'est pas renoncer à la lutte, c'est une autre forme de lutte.
Dans ce type d’innovation l'exemple des monnaies complémentaires fonctionne bien. je pense par exemple à la sol-violette à Toulouse. C'est en quelque sorte une monnaie éthique – qui marque que les échanges incarnés par cette monnaie, sont un moyen de créer du lien social, de l’emploi et de favoriser des activités respectueuses de l’environnement et des humains. (Vous avez sans doute remarqué que souvent cela va ensemble...)
Qui redonne du sens à la « monnaie » et surtout bien évidemment qui protège le cercle vertueux de ces échanges ; le sol-violette est indexé sur l'euro ; il a une valeur monétaire réelle.
Nous n'avons pas terminé le travail de réflexion que la majorité municipale a entamé sur le périmètre des services publics municipaux. Et nous espérons que nous pourrons le poursuivre, afin justement de mettre en place des expérimentations innovantes.
Un autre mot sur l'expérience des circuits courts pour l’approvisionnement en produits bio de notre restauration scolaire. Bagneux était ?? est ?? une ville pionnière dans ce domaine en IIe de France. Nous aimerions avoir un retour d'expérience, savoir comme cela se prolongeait, progressait... A lire les menus publiés dans le journal municipal, nous n'avons pas l'impression que c'est vraiment le cas, mais ??? Il est vrai que les budgets sont contraints, et nous approuvons totalement le fait de ne pas augmenter les tarifs des repas de la restauration scolaire.
Et puis pour finir, vous redire que nous sommes persuadés que Bagneux a des atouts particuliers dans cette petite couronne de notre capitale. Dans ses recherches pour ses développements d'activité sur son territoire, dans ses aménagements à venir très nombreux, la ville doit trouver, affirmer son originalité. Oser l’innovation – qui permet souvent de faire de saines économies - dans ses formes architecturales et de ses financements – je pense par exemple à l'habitat coopératif - dans le respect du cadre de vie, le respect de ses espaces naturels en ville, dont elle est encore riche ; dans le respect de son tissu social populaire, qu'il faut enrichir par une mixité sociale plus importante. Nous nous engageons peu à peu dans cette démarche.
A l'avenir, venir vivre à Bagneux sera une chance pour les plus fragiles comme pour les plus aisés, qui feront ainsi le choix de vivre dans une ville solidaire. Et c'est une valeur recherchée.
C'est déjà le cas pour de nombreux nouveaux balnéolais, qui viennent ici, pour le cadre de vie encore très vert, et moins dense, si près de Paris, mais aussi en toute connaissance de cause quant aux populations diverses qui s'y côtoient.
C'est un vrai choix. Et c'est suffisamment frappant, pour être souligné.
Je vous remercie."
* ci-dessous extrait du procès-verbal du conseil municipal du 12 février 2013
Conseil municipal
Madame le Maire,
Cher-e-s collègues,
"Le groupe Europe Ecologie Les Verts approuve les orientations budgétaires proposées par Madame le maire à notre majorité municipale.
Tout d’abord, nous tenons à souligner la qualité du rapport de présentation, clair et précis dans ses orientations, et détaillé dans l’analyse de la conjoncture dans laquelle notre budget devra s’inscrire.
Tout comme la très bonne gestion financière de la ville, une gestion saine, primordiale pour porter nos ambitions sociales, n'ayons pas peur des mots.
Depuis notre dernier débat d'orientation budgétaire, la majorité gouvernementale a changé. La question de l'égalité et donc de la solidarité des territoires, via la péréquation horizontale, mais aussi verticale est enfin posée fermement et mise en œuvre. Cependant, la crise financière – qui ne peut plus être une crise à force de durer, mais les soubresauts catastrophiques d'un ultra libéralisme qui fonce à sa perte - et la question des déficits de l'état, pèsent lourdement sur notre avenir. Sans même parler d'un certain manque de fermeté de notre gouvernement pour engager les perspectives nécessaires vers une société plus solidaire. Cependant 6 mois, c'est peu pour redresser la barre, après 10 ans d'une gouvernance aux antipodes de l'équité républicaine ; c'est court pour commencer à construire une politique. Il faut certes laisser du temps au temps, mais il y a urgence, en France et en Europe.
Nous appelons de tous nos vœux une Europe des peuples – et la municipalité prend sa part à travers son jumelage dynamique avec la villle de Turin - comme un espace où l'on pourrait commencer à inventer un autre modèle économique. L'Europe à l’échelle du monde a cette taille critique qui rendrait possible ces réformes.
Nous sommes conscients que les efforts demandés aux peuples pour que les états limitent leur déficit, ne sont pas acceptables, ne sont pas raisonnables au vu des catastrophes humaines qu'ils engendrent, si l'on n'ouvre pas dans le même temps des espaces dédiés à une nouvelle croissance, liée par exemple à des innovations concernant la transition énergétique, mais aussi à des innovations sociales, ou bien encore liées bien sûr à une économie plus juste, comme l'économie sociale et solidaire, qui n'a pas pour vocation à ne s'occuper que d'entreprises sociales ou d'insertion, mais aussi de domaines jusqu'ici occupés par des entrepreneurs prédateurs... Et qui au niveau local est créatrice d'emplois et de lien social, dans le cadre de délégations de services publics vertueuses, par exemple. Tout est à inventer dans ce domaine.
L'Europe actuelle ultra libérale ne nous convient pas, mais nous sommes profondément attachés à l'espoir européen et par exemple, ici à Bagneux, nous serions heureux de voir flotter le drapeau de l'Union européenne au fronton de l'hotel de ville, à côté du drapeau français. Afin aussi de bien montrer que nous ne cédons pas aux sirènes faussement patriotiques qui prônent un repli franco-français, avec sortie de l'euro, ce qui n'a aucun sens dans le monde d'aujourd'hui !
L'Europe, c'est aussi la paix ; ne l'oublions pas en ces temps de souffrance sociale. Ne prenons pas le risque d'ajouter un bouc émissaire – un de plus – au travers de cet appel trop facile au repli sur soi, relayé quelquefois par une critique qui doit être forte, certes, mais pas trop simpliste.
Il y a donc urgence à peser dans le débat public, à faire en sorte que la confrontation des idées fortes ait lieu simplement, au sein dune majorité de gauche ,y compris au sein de la majorité gouvernementale. Il est normal en politique de ne pas être d'accord. ; Quoi de plus normal... Plus la confrontation des idées est libre, claire, articulée aussi par l'écoute de la complexité de la réalité - qu'elle ne serve pas simplement souvent les mêmes vieilles lunes, alors que le monde change si vite - plus le climat politique est riche ! Dans le cas contraire, lorsque le débat d'idées et trop bridé, les querelles de personnes prennent le pas – c'est ce que l'on a pu observer à l'UMP ces dernières semaines...
Comme les années précédentes, la priorité politique du budget municipal sur l'enfance et la jeunesse, est liée à celle du développement durable. Quoi de plus logique : les investissements d'aujourd'hui sont faits pour nos enfants... Rénovations thermiques importantes dans les écoles, investissement lourds d’environs 2 millions d'euros par an depuis 4 ans. Projet de géothermie , travail très important sur le futur éco quartier victor Hugo pour l'inclure dans une démarche d'approche environnementale de l'urbanisme, subventionnée par l'Ademe. Par ailleurs celui-ci inclut aussi maintenant une dimension sociale très importante, en imbriquant dans ce projet innovant le quartier de la Pierre-Plate. Pour se faire, la municipalité s'est mobilisée pour la création d'une opération de renouvellement urbain. C'est la marque d'une gouvernance municipale qui allie clairement la question sociale au développement durable.
A souligner que dans le nouveau contexte gouvernemental qui appuie sur l'égalité des territoires, nous devrions tout faire pour faire disparaître de notre propre territoire, les poches de pauvreté qui existent, en impliquant ces quartiers dans nos projets urbains. Créer de la diversité sociale, non pas en construisant de nouveaux logements très sociaux, mais en impliquant ceux qui existent dans nos projets. Que les autres communes prennent enfin leur part ! Et que dans cette situation économique si cruelle pour certains, nous nous attelions à rééquilibrer notre propre territoire afin de protéger les plus fragiles des balnéolais.
En 2008, nous nous sommes engagés à une proportion de 50% de logements sociaux. Aujourd'hui, dans la prise en compte du logement social il est beaucoup plus clair d'entrer dans le détail des typologies, d'affiner la réflexion en termes de logements PLAI, très sociaux, de logements PLUS, sociaux, et de logements PLS qui ne répondent quasiment plus à la demande « sociale ». Nous avons sur notre territoire, un peu moins de 50% de logements PLAI. Il ne faudrait pas en construire de nouveaux.
Je voudrais également relier la question de l'écologie urbaine, de la préservation de la biodiversité ordinaire sur notre territoire, en un mot de la nature en ville, à nos préoccupations sociales. Notre ville, en petite couronne a l'énorme avantage d’être encore riche de niches vertes ; il faut les valoriser, les protéger, afin de les mettre à disposition des citoyens . C'est un patrimoine que nous devons préserver pour les générations futures : une obligation morale, car sans cette nature ordinaire, dans laquelle les maillons de vie sont de plus en plus fragiles, face aux énormes masses de terrains artificialisés, ou bien face, à la campagne, aux terres dévastées par les pollutions agricoles, plus de vie humaine possible.
Je sais c'est étrange de devoir protéger à ce point la nature et en ville, puisque c'est là qu'elle se réfugie souvent. Mais c'est ainsi, ce sont les impératifs d'une nouvelle ére qui s'ouvre.
Il faut en faire une force. Pas un supplément d'âme, un peu trop coûteux face aux difficultés financières des populations. Le cadre de vie, la prise en compte collective de l’importance de la nature, de la symbiose de toute vie est un atout, créateur de lien social. La municipalité avec Sud de seine y travaille. Il faut quelquefois des signaux peu coûteux , simples panneaux de bois, pour expliquer pourquoi, ici nous avons des herbes folles, et là un superbe massif, comme savent les faire nos jardiniers, pour que les citoyens adhèrent, et qu'eux mêmes aient envie de protéger et de partager, par exemple dans le cadre de jardins potagers partagés, justement, qui sont maintenant très importants aux yeux des habitants des villes, et de la nôtre aussi.
Ne passons pas à côté de cette richesse que représente notre cadre de vie naturel, alors que la dynamique du changement de notre cité est enclenché. Cultivons le ensemble.
Tous ces projets mis en œuvre demandent des compétences. Et nous les réunissons. Nous avons besoin également de les fortifier. Et dans ce cadre, nous regrettons, même si nous mesurons le cadre budgétaire très restreint, que le projet de revalorisation du régime indemnitaire des cadres de la collectivité n'ait pas été retenu pour ce budget 2013. Celui-ci est en effet plus faible que celui des collectivités de notre région et cela pose de réelles difficultés de recrutement.
Je voudrais finir cette intervention par la même phrase que j'ai citée en 2011 : je cite : « l'utopie ne consiste pas aujourd'hui à préconiser le bien-être par la décroissance et la subversion de l'actuel mode de vie, l'utopie consiste à croire que la croissance de la production sociale peut encore apporter le mieux-être et qu'elle est matériellement possible ».
Cette phrase est d’André Gorz, écologiste et journaliste philosophe décédé en 2007.
je vous remercie."
Cher-e-s collègues,
"Le groupe Europe Ecologie Les Verts approuve les orientations budgétaires proposées par Madame le maire à notre majorité municipale.
Tout d’abord, nous tenons à souligner la qualité du rapport de présentation, clair et précis dans ses orientations, et détaillé dans l’analyse de la conjoncture dans laquelle notre budget devra s’inscrire.
Tout comme la très bonne gestion financière de la ville, une gestion saine, primordiale pour porter nos ambitions sociales, n'ayons pas peur des mots.
Depuis notre dernier débat d'orientation budgétaire, la majorité gouvernementale a changé. La question de l'égalité et donc de la solidarité des territoires, via la péréquation horizontale, mais aussi verticale est enfin posée fermement et mise en œuvre. Cependant, la crise financière – qui ne peut plus être une crise à force de durer, mais les soubresauts catastrophiques d'un ultra libéralisme qui fonce à sa perte - et la question des déficits de l'état, pèsent lourdement sur notre avenir. Sans même parler d'un certain manque de fermeté de notre gouvernement pour engager les perspectives nécessaires vers une société plus solidaire. Cependant 6 mois, c'est peu pour redresser la barre, après 10 ans d'une gouvernance aux antipodes de l'équité républicaine ; c'est court pour commencer à construire une politique. Il faut certes laisser du temps au temps, mais il y a urgence, en France et en Europe.
Nous appelons de tous nos vœux une Europe des peuples – et la municipalité prend sa part à travers son jumelage dynamique avec la villle de Turin - comme un espace où l'on pourrait commencer à inventer un autre modèle économique. L'Europe à l’échelle du monde a cette taille critique qui rendrait possible ces réformes.
Nous sommes conscients que les efforts demandés aux peuples pour que les états limitent leur déficit, ne sont pas acceptables, ne sont pas raisonnables au vu des catastrophes humaines qu'ils engendrent, si l'on n'ouvre pas dans le même temps des espaces dédiés à une nouvelle croissance, liée par exemple à des innovations concernant la transition énergétique, mais aussi à des innovations sociales, ou bien encore liées bien sûr à une économie plus juste, comme l'économie sociale et solidaire, qui n'a pas pour vocation à ne s'occuper que d'entreprises sociales ou d'insertion, mais aussi de domaines jusqu'ici occupés par des entrepreneurs prédateurs... Et qui au niveau local est créatrice d'emplois et de lien social, dans le cadre de délégations de services publics vertueuses, par exemple. Tout est à inventer dans ce domaine.
L'Europe actuelle ultra libérale ne nous convient pas, mais nous sommes profondément attachés à l'espoir européen et par exemple, ici à Bagneux, nous serions heureux de voir flotter le drapeau de l'Union européenne au fronton de l'hotel de ville, à côté du drapeau français. Afin aussi de bien montrer que nous ne cédons pas aux sirènes faussement patriotiques qui prônent un repli franco-français, avec sortie de l'euro, ce qui n'a aucun sens dans le monde d'aujourd'hui !
L'Europe, c'est aussi la paix ; ne l'oublions pas en ces temps de souffrance sociale. Ne prenons pas le risque d'ajouter un bouc émissaire – un de plus – au travers de cet appel trop facile au repli sur soi, relayé quelquefois par une critique qui doit être forte, certes, mais pas trop simpliste.
Il y a donc urgence à peser dans le débat public, à faire en sorte que la confrontation des idées fortes ait lieu simplement, au sein dune majorité de gauche ,y compris au sein de la majorité gouvernementale. Il est normal en politique de ne pas être d'accord. ; Quoi de plus normal... Plus la confrontation des idées est libre, claire, articulée aussi par l'écoute de la complexité de la réalité - qu'elle ne serve pas simplement souvent les mêmes vieilles lunes, alors que le monde change si vite - plus le climat politique est riche ! Dans le cas contraire, lorsque le débat d'idées et trop bridé, les querelles de personnes prennent le pas – c'est ce que l'on a pu observer à l'UMP ces dernières semaines...
Comme les années précédentes, la priorité politique du budget municipal sur l'enfance et la jeunesse, est liée à celle du développement durable. Quoi de plus logique : les investissements d'aujourd'hui sont faits pour nos enfants... Rénovations thermiques importantes dans les écoles, investissement lourds d’environs 2 millions d'euros par an depuis 4 ans. Projet de géothermie , travail très important sur le futur éco quartier victor Hugo pour l'inclure dans une démarche d'approche environnementale de l'urbanisme, subventionnée par l'Ademe. Par ailleurs celui-ci inclut aussi maintenant une dimension sociale très importante, en imbriquant dans ce projet innovant le quartier de la Pierre-Plate. Pour se faire, la municipalité s'est mobilisée pour la création d'une opération de renouvellement urbain. C'est la marque d'une gouvernance municipale qui allie clairement la question sociale au développement durable.
A souligner que dans le nouveau contexte gouvernemental qui appuie sur l'égalité des territoires, nous devrions tout faire pour faire disparaître de notre propre territoire, les poches de pauvreté qui existent, en impliquant ces quartiers dans nos projets urbains. Créer de la diversité sociale, non pas en construisant de nouveaux logements très sociaux, mais en impliquant ceux qui existent dans nos projets. Que les autres communes prennent enfin leur part ! Et que dans cette situation économique si cruelle pour certains, nous nous attelions à rééquilibrer notre propre territoire afin de protéger les plus fragiles des balnéolais.
En 2008, nous nous sommes engagés à une proportion de 50% de logements sociaux. Aujourd'hui, dans la prise en compte du logement social il est beaucoup plus clair d'entrer dans le détail des typologies, d'affiner la réflexion en termes de logements PLAI, très sociaux, de logements PLUS, sociaux, et de logements PLS qui ne répondent quasiment plus à la demande « sociale ». Nous avons sur notre territoire, un peu moins de 50% de logements PLAI. Il ne faudrait pas en construire de nouveaux.
Je voudrais également relier la question de l'écologie urbaine, de la préservation de la biodiversité ordinaire sur notre territoire, en un mot de la nature en ville, à nos préoccupations sociales. Notre ville, en petite couronne a l'énorme avantage d’être encore riche de niches vertes ; il faut les valoriser, les protéger, afin de les mettre à disposition des citoyens . C'est un patrimoine que nous devons préserver pour les générations futures : une obligation morale, car sans cette nature ordinaire, dans laquelle les maillons de vie sont de plus en plus fragiles, face aux énormes masses de terrains artificialisés, ou bien face, à la campagne, aux terres dévastées par les pollutions agricoles, plus de vie humaine possible.
Je sais c'est étrange de devoir protéger à ce point la nature et en ville, puisque c'est là qu'elle se réfugie souvent. Mais c'est ainsi, ce sont les impératifs d'une nouvelle ére qui s'ouvre.
Il faut en faire une force. Pas un supplément d'âme, un peu trop coûteux face aux difficultés financières des populations. Le cadre de vie, la prise en compte collective de l’importance de la nature, de la symbiose de toute vie est un atout, créateur de lien social. La municipalité avec Sud de seine y travaille. Il faut quelquefois des signaux peu coûteux , simples panneaux de bois, pour expliquer pourquoi, ici nous avons des herbes folles, et là un superbe massif, comme savent les faire nos jardiniers, pour que les citoyens adhèrent, et qu'eux mêmes aient envie de protéger et de partager, par exemple dans le cadre de jardins potagers partagés, justement, qui sont maintenant très importants aux yeux des habitants des villes, et de la nôtre aussi.
Ne passons pas à côté de cette richesse que représente notre cadre de vie naturel, alors que la dynamique du changement de notre cité est enclenché. Cultivons le ensemble.
Tous ces projets mis en œuvre demandent des compétences. Et nous les réunissons. Nous avons besoin également de les fortifier. Et dans ce cadre, nous regrettons, même si nous mesurons le cadre budgétaire très restreint, que le projet de revalorisation du régime indemnitaire des cadres de la collectivité n'ait pas été retenu pour ce budget 2013. Celui-ci est en effet plus faible que celui des collectivités de notre région et cela pose de réelles difficultés de recrutement.
Je voudrais finir cette intervention par la même phrase que j'ai citée en 2011 : je cite : « l'utopie ne consiste pas aujourd'hui à préconiser le bien-être par la décroissance et la subversion de l'actuel mode de vie, l'utopie consiste à croire que la croissance de la production sociale peut encore apporter le mieux-être et qu'elle est matériellement possible ».
Cette phrase est d’André Gorz, écologiste et journaliste philosophe décédé en 2007.
je vous remercie."
Conseil municipal
Délibération autorisant le bonus de constructibilité pour performances énergétiques, de 30% et limité à 20% dans les zones "Monuments historiques"
Pascale Méker
"Pour ma part, en septembre 2010, je m'étais abstenue à propos de cet octroi de bonus de COS parce que, dans cette période de transition, ce qui est de plus en plus vrai maintenant, la loi Grenelle 2 permettait d’accorder un bonus de COS pour des bâtiments qui n’étaient pas si exemplaires que cela en termes de performance énergétique.
Mais là, avec la volonté municipale, qui est d’autoriser d'aller finalement plus loin que la loi du Grenelle 2, on est dans l'espérance d'une certaine cohérence. Effectivement, il y a les zones protégées sur Bagneux en zones de visibilité de monuments historiques avec le centre-ville dont Mme Boudjenah a bien rappelé que c'était en ZAC et, puis, dans des secteurs bien délimités et dans l'éco-quartier, évidemment, on est là dans une problématique de recherche de bâtiments de haute qualité énergétique et donc de bâtiments de bureaux qui sont déjà en RT 2012 puisque la loi se met petit à petit en place. On imagine évidemment que l'on va progressivement vers des bâtiments passifs. Il est donc tout à fait intéressant pour encourager les constructeurs à faire ce choix d’utiliser cette bonification de constructibilité qui ne concerne pas que le COS mais la hauteur et le gabarit.
Restent les 30 % de bonus de constructibilité sur les zones qui ne sont pas protégées sur la Ville.
Cela pose évidemment le problème de la densification urbaine, mais on sait que Bagneux est une ville moins dense que ses voisines. A 3,5 km, on aura du mal à imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir. Il faut même lutter contre l'étalement urbain puisque la surface moyenne d'un département français disparaît tous les 7 ans du fait de l'étalement urbain. En Île-de- France, on sait qu'il est important de garder des surfaces agricoles puisqu’en cas d'incident majeur, même avec la présence de Rungis à côté de chez nous, nous avons 4 jours d’autonomie alimentaire.
On sait que le prix des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d'où l'importance d'une agriculture locale. A Bagneux, on fait l’expérience, pour la restauration scolaire, de faire appel à cette agriculture locale et biologique. En petite couronne, on ne peut pas imaginer ne pas construire la ville sur la Ville mais, en même temps, ouvrir de nouveaux espaces pour la nature à l’intérieur de cette ville.
Finalement, le fait que Bagneux soit un peu « en retard » est une vraie chance car quand on regarde les communes alentours, quand on regarde Châtillon et Montrouge, elles se sont très fortement densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l’urbanisme de la Ville au sein de la métropole qui se met vraiment en place, n’émergent. Elles ont bétonné, je caricature un peu, mais je voulais exprimer qu'elles n'ont rien "construit", elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux qui a maîtrisé son foncier pendant des années a, aujourd'hui, un véritable atout parce que le débat sur ce que sera la Ville demain est ouvert tant du point vue de l’environnement que du point de vue social.
Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir. On sait qu'aujourd'hui la nature devra entrer dans l’espace de la Ville sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversité des espèces animales. On pense à la chute plus qu'inquiétante de la population des abeilles, très emblématique de ce problème, et aussi végétale. On sait aussi aujourd'hui qu’en milieu urbain, la santé publique des habitants requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels, en moyenne au moins 10 m2 par personne. Tout cela conduit à construire la ville sur la Ville. Densifier, ce n'est pas forcément réduire l’espace des aspects verts dans une Ville, mais tout cela doit être fait avec beaucoup de soins.
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal parce que la banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c’est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables sous peine d’une véritable implosion sociale et, finalement, on espère aller vers quelque chose que j'appellerais une ville monde à taille humaine, « villageoise », malgré la hauteur de ses bâtiments en termes de coopération et de mixité sociale ; ce que j'appelle une ville en transition, mais je suis écologiste, aussi, vous me pardonnerez - car le fait [est| de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transport en commun… L'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est finie. Cela fait 3 jours de suite que la pollution de l'air est telle que les enfants doivent réduire leur activité physique. Pendant la période de grand froid, c’était 20 jours. On a donc aussi un énorme problème de pollution atmosphérique aux particules fines en centre-ville. Il faut aussi, pour des questions de confort évident -quand on prend le RER le matin, on comprend tout - rapprocher les activités économiques et les habitations, c'est ce que l'on appelle la mixité fonctionnelle des lieux. C’est le débat du CDT, c’est celui autour de la DGA que l’on retrouve ici.
On peut imaginer aussi la ville avec des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine, par exemple, ou bien d'ateliers qui permettront aux habitants de bénéficier de services dont nous ne pourrions plus bénéficier seuls ou isolément : utilisation d’outils, covoiturage, activités gourmandes en énergie partagée, que l’on soit riche ou moins riche, tout ceci transformera notre espace urbain.
Mais comme on n'en est pas du tout là, il faut, pour le moment, avoir des outils qui nous permettent de lutter contre les émissions à gaz à effet de serre, contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d'entre nous.
Je n'oublie pas le patrimoine de la Ville effectivement, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire naturellement, quand on la découvre simplement avec ses pieds, en promenade.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme lisible qui permette de remonter très haut dans l'histoire. Ici, c'est le Vieux village, puis ensuite, on se coule dans la ville de demain, celle qui s'est construite dans les champs.
Une ville d'avenir, une belle ville, c'est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes aux plus récentes.
Bagneux doit se donner des outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanisme). On est dans ce questionnement aujourd'hui, Mme Boudjenah l’a rappelé tout à l’heure. On se dote aussi de méthodes pédagogiques qui aideront à rapprocher ces questions complexes d’urbanisme, de la population ; c'est très important.
Une ville d'avenir ne peut se construire qu'ensemble et la démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire : Bagneux, avec la Maison du projet autour de la ZAC de l’éco-quartier Victor Hugo, mais pas seulement, aussi autour du quartier de la Pierre Plate, s’est déjà résolument engagée dans cette voie.
Pour ma part, j'aurais préféré que l'on puisse travailler par zone et moduler ce bonus de COS mais les projets avancent, le terrain de la DGA sera vendu dans les deux mois qui viennent, il faut avancer. Je pense donc que ce bonus de constructibilité qui prend en compte la période de transition, qui ajoute à la loi de juillet 2010 des obligations municipales joue pleinement son rôle pour pousser les constructeurs à réaliser mieux que le basic ou le réglementaire et nous donne aussi les moyens de négocier avec eux pour les pousser vers le mieux.
Il faut être très prudent parce que la dégradation d'un espace urbain va très vite.
Pour finir, nous sommes très loin, avec cette délibération, du bonus de constructibilité de 30 % voulu récemment par Nicolas Sarkozy, loi votée depuis le 20 mars 2012. C'est une loi idiote qui risque de mettre à mal la qualité de nos paysages urbains, mais aussi de favoriser curieusement l'étalement urbain car cela concerne toutes les zones. La richesse de notre pays est quand même faite de cette qualité patrimoniale de nos paysages. La Ville européenne a quelque chose de reconnu dans le monde entier et puis, surtout, ce bonus généralisé risque purement et simplement de [créer de | la spéculation sur le foncier en zone urbaine dense.
Puisque les parcelles permettront de construire plus, donc de faire plus de profit sans aucune contrepartie, il suffira de laisser faire le marché.
L'idée première affichée de cette mesure « Sarkozy » est de permettre de construire plus de logements. Quels types de logements ? Sociaux, dans les zones où ils manquent cruellement. L'effet attendu ne serait pas du tout celui-ci si cette mesure était maintenue après l’élection présidentielle.
Cette loi est un véritable danger et donc les Conseils municipaux devront se prononcer contre dans les 9 mois après sa promulgation pour qu’elle ne s'applique pas sur le territoire.
Merci de votre attention."
Jean-Marc Besson
"La question de la densification ou de l’intensification urbaine est vaste et complexe.
Elle va bien au-delà de la délibération que nous examinons ce soir.
La prise de conscience des dysfonctionnements générés par l'étalement urbain a ramené la question de la densité au centre de toute opération d'urbanisme. Les crises foncière, énergétique et environnementale, ont exacerbé cette approche. Aujourd'hui, l'intensification urbaine, comme hier la « déconcentration » dans le péri-urbain, nous est présentée comme le St-Graal par les urbanistes.
Au vu d'expériences passées et malheureusement encore actuelles, la plus grande circonspection s'impose.
Le bonus écologique de constructibilité que nous examinons, s'il répond aux nécessités d'économie de ressources et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ne peut, à lui seul, régler les risques de nuisances liés à la densification.
En fait, l'acceptabilité de la densité urbaine, c'est-à-dire le bien-vivre, par les résidents, ne dépend pas seulement de critères ou de certificats énergétiques, de gestion des eaux pluviales ou des déchets. Elle est plutôt liée à des critères d'aménagement urbains et paysagers, de formes architecturales, de variété d'habitats, d'intervalles de respiration, de mixité sociale et fonctionnelle.
Ce qui fait accepter la densité d'un quartier ou d'une ville, ce sont son ambiance et son animation dépendant de la qualité du lien social, de son développement commercial, de son attractivité économique, de la bonne gestion de ses espaces publics car le ressenti de la densité ne se résume pas seulement à la hauteur et au gabarit des immeubles ou à leurs performances environnementales.
Il est plutôt dépendant de formes urbaines qui soient respectueuses du citadin, qui conservent l'identité des quartiers, qui préservent des « vues dégagées » favorables à la présence du soleil et à la circulation de l'air, qui évitent la monotonie tout en veillant à une harmonie d'ensemble, qui
prennent en compte les attentes de ses habitants.
Cela implique aussi de respecter le patrimoine existant et non seulement de l'intégrer mais aussi de s'en inspirer pour construire et mettre en cohérence son prolongement urbain dans le temps.
C'est aussi :
· Avoir une attention à la proximité et à la qualité des espaces de la vie urbaine au quotidien.
· Créer des lieux favorisant le « vivre ensemble » et le mélange des catégories sociales : les
relations entre habitants, entre culture et statut social différents, entre générations.
· Favoriser les déplacements apaisés et les liaisons directes notamment entre les établissements publics.
Enfin, la densification urbaine ne doit pas être synonyme de logements trop chers, mais au contraire faciliter l'accession pour chacun à un habitat correspondant à ses moyens, attentes et besoins.
Voici autant de réflexions et de démarches qui sont effectivement en cours pour le futur aménagement de notre Ville. Alors, comment concilier densité urbaine et qualité de vie ? Comment répondre aux besoins d'intimité des habitants sinon aux tentations de repli et créer de la convivialité dans des nouveaux quartiers d'habitation densifiés ? Quel niveau de densification souhaitons-nous pour notre ville et ses futurs habitants ?
Ce n'est pas au détour d'une délibération qui est déjà d'ailleurs remise en question, cela vient d’être évoqué, tant par l'évolution des normes que par la politique gouvernementale que nous répondrons à ces questions qui engagent l'avenir de notre ville.
Densité choisie ou densité subie, c'est tout ce qui fait la différence dans la perception de notre réalité urbaine aujourd'hui. Définir une densification raisonnée et maîtrisée, je dirai même raisonnable et maîtrisable, pour un développement soutenable de notre Ville, voici quel doit être notre objectif.
Cette question pourrait demander une large consultation citoyenne qui s'inscrirait pleinement dans notre volonté d'impliquer notre population dans les choix qui engagent notre avenir."
Délibération votée à l'unanimité.
"Pour ma part, en septembre 2010, je m'étais abstenue à propos de cet octroi de bonus de COS parce que, dans cette période de transition, ce qui est de plus en plus vrai maintenant, la loi Grenelle 2 permettait d’accorder un bonus de COS pour des bâtiments qui n’étaient pas si exemplaires que cela en termes de performance énergétique.
Mais là, avec la volonté municipale, qui est d’autoriser d'aller finalement plus loin que la loi du Grenelle 2, on est dans l'espérance d'une certaine cohérence. Effectivement, il y a les zones protégées sur Bagneux en zones de visibilité de monuments historiques avec le centre-ville dont Mme Boudjenah a bien rappelé que c'était en ZAC et, puis, dans des secteurs bien délimités et dans l'éco-quartier, évidemment, on est là dans une problématique de recherche de bâtiments de haute qualité énergétique et donc de bâtiments de bureaux qui sont déjà en RT 2012 puisque la loi se met petit à petit en place. On imagine évidemment que l'on va progressivement vers des bâtiments passifs. Il est donc tout à fait intéressant pour encourager les constructeurs à faire ce choix d’utiliser cette bonification de constructibilité qui ne concerne pas que le COS mais la hauteur et le gabarit.
Restent les 30 % de bonus de constructibilité sur les zones qui ne sont pas protégées sur la Ville.
Cela pose évidemment le problème de la densification urbaine, mais on sait que Bagneux est une ville moins dense que ses voisines. A 3,5 km, on aura du mal à imaginer que Bagneux ne se densifie pas dans les années à venir. Il faut même lutter contre l'étalement urbain puisque la surface moyenne d'un département français disparaît tous les 7 ans du fait de l'étalement urbain. En Île-de- France, on sait qu'il est important de garder des surfaces agricoles puisqu’en cas d'incident majeur, même avec la présence de Rungis à côté de chez nous, nous avons 4 jours d’autonomie alimentaire.
On sait que le prix des denrées alimentaires augmentera dans les années qui viennent, d'où l'importance d'une agriculture locale. A Bagneux, on fait l’expérience, pour la restauration scolaire, de faire appel à cette agriculture locale et biologique. En petite couronne, on ne peut pas imaginer ne pas construire la ville sur la Ville mais, en même temps, ouvrir de nouveaux espaces pour la nature à l’intérieur de cette ville.
Finalement, le fait que Bagneux soit un peu « en retard » est une vraie chance car quand on regarde les communes alentours, quand on regarde Châtillon et Montrouge, elles se sont très fortement densifiées ces dernières années, mais juste avant que les réflexions sur l’urbanisme de la Ville au sein de la métropole qui se met vraiment en place, n’émergent. Elles ont bétonné, je caricature un peu, mais je voulais exprimer qu'elles n'ont rien "construit", elles ont juste juxtaposé les chantiers.
Bagneux qui a maîtrisé son foncier pendant des années a, aujourd'hui, un véritable atout parce que le débat sur ce que sera la Ville demain est ouvert tant du point vue de l’environnement que du point de vue social.
Une nouvelle façon de vivre en ville va se mettre en place dans les 30 années à venir. On sait qu'aujourd'hui la nature devra entrer dans l’espace de la Ville sous peine d’une perte irrémédiable de la biodiversité des espèces animales. On pense à la chute plus qu'inquiétante de la population des abeilles, très emblématique de ce problème, et aussi végétale. On sait aussi aujourd'hui qu’en milieu urbain, la santé publique des habitants requiert que les citadins aient à proximité des espaces naturels, en moyenne au moins 10 m2 par personne. Tout cela conduit à construire la ville sur la Ville. Densifier, ce n'est pas forcément réduire l’espace des aspects verts dans une Ville, mais tout cela doit être fait avec beaucoup de soins.
Le débat est aussi ouvert du point de vue social et sociétal parce que la banlieue doit laisser place à une métropole équilibrée, c’est-à-dire forcément solidaire. Les relégations ne sont plus supportables sous peine d’une véritable implosion sociale et, finalement, on espère aller vers quelque chose que j'appellerais une ville monde à taille humaine, « villageoise », malgré la hauteur de ses bâtiments en termes de coopération et de mixité sociale ; ce que j'appelle une ville en transition, mais je suis écologiste, aussi, vous me pardonnerez - car le fait [est| de devoir absolument rapprocher les habitants des modes de transport en commun… L'ère de la voiture particulière comme principal moyen de déplacement est finie. Cela fait 3 jours de suite que la pollution de l'air est telle que les enfants doivent réduire leur activité physique. Pendant la période de grand froid, c’était 20 jours. On a donc aussi un énorme problème de pollution atmosphérique aux particules fines en centre-ville. Il faut aussi, pour des questions de confort évident -quand on prend le RER le matin, on comprend tout - rapprocher les activités économiques et les habitations, c'est ce que l'on appelle la mixité fonctionnelle des lieux. C’est le débat du CDT, c’est celui autour de la DGA que l’on retrouve ici.
On peut imaginer aussi la ville avec des activités de coopération sociale autour d'une agriculture urbaine, par exemple, ou bien d'ateliers qui permettront aux habitants de bénéficier de services dont nous ne pourrions plus bénéficier seuls ou isolément : utilisation d’outils, covoiturage, activités gourmandes en énergie partagée, que l’on soit riche ou moins riche, tout ceci transformera notre espace urbain.
Mais comme on n'en est pas du tout là, il faut, pour le moment, avoir des outils qui nous permettent de lutter contre les émissions à gaz à effet de serre, contre la précarité énergétique qui nous guette toutes et tous, mais surtout les plus fragiles d'entre nous.
Je n'oublie pas le patrimoine de la Ville effectivement, ce qui fait sa forme, ce qui raconte son histoire naturellement, quand on la découvre simplement avec ses pieds, en promenade.
Peu de villes de banlieue ont encore une forme lisible qui permette de remonter très haut dans l'histoire. Ici, c'est le Vieux village, puis ensuite, on se coule dans la ville de demain, celle qui s'est construite dans les champs.
Une ville d'avenir, une belle ville, c'est aussi une ville diverse dans ses formes, des plus anciennes aux plus récentes.
Bagneux doit se donner des outils performants dans le domaine de l'urbanisme (PLU, règles d'urbanisme). On est dans ce questionnement aujourd'hui, Mme Boudjenah l’a rappelé tout à l’heure. On se dote aussi de méthodes pédagogiques qui aideront à rapprocher ces questions complexes d’urbanisme, de la population ; c'est très important.
Une ville d'avenir ne peut se construire qu'ensemble et la démocratie participative a tout son rôle dans cette histoire : Bagneux, avec la Maison du projet autour de la ZAC de l’éco-quartier Victor Hugo, mais pas seulement, aussi autour du quartier de la Pierre Plate, s’est déjà résolument engagée dans cette voie.
Pour ma part, j'aurais préféré que l'on puisse travailler par zone et moduler ce bonus de COS mais les projets avancent, le terrain de la DGA sera vendu dans les deux mois qui viennent, il faut avancer. Je pense donc que ce bonus de constructibilité qui prend en compte la période de transition, qui ajoute à la loi de juillet 2010 des obligations municipales joue pleinement son rôle pour pousser les constructeurs à réaliser mieux que le basic ou le réglementaire et nous donne aussi les moyens de négocier avec eux pour les pousser vers le mieux.
Il faut être très prudent parce que la dégradation d'un espace urbain va très vite.
Pour finir, nous sommes très loin, avec cette délibération, du bonus de constructibilité de 30 % voulu récemment par Nicolas Sarkozy, loi votée depuis le 20 mars 2012. C'est une loi idiote qui risque de mettre à mal la qualité de nos paysages urbains, mais aussi de favoriser curieusement l'étalement urbain car cela concerne toutes les zones. La richesse de notre pays est quand même faite de cette qualité patrimoniale de nos paysages. La Ville européenne a quelque chose de reconnu dans le monde entier et puis, surtout, ce bonus généralisé risque purement et simplement de [créer de | la spéculation sur le foncier en zone urbaine dense.
Puisque les parcelles permettront de construire plus, donc de faire plus de profit sans aucune contrepartie, il suffira de laisser faire le marché.
L'idée première affichée de cette mesure « Sarkozy » est de permettre de construire plus de logements. Quels types de logements ? Sociaux, dans les zones où ils manquent cruellement. L'effet attendu ne serait pas du tout celui-ci si cette mesure était maintenue après l’élection présidentielle.
Cette loi est un véritable danger et donc les Conseils municipaux devront se prononcer contre dans les 9 mois après sa promulgation pour qu’elle ne s'applique pas sur le territoire.
Merci de votre attention."
Jean-Marc Besson
"La question de la densification ou de l’intensification urbaine est vaste et complexe.
Elle va bien au-delà de la délibération que nous examinons ce soir.
La prise de conscience des dysfonctionnements générés par l'étalement urbain a ramené la question de la densité au centre de toute opération d'urbanisme. Les crises foncière, énergétique et environnementale, ont exacerbé cette approche. Aujourd'hui, l'intensification urbaine, comme hier la « déconcentration » dans le péri-urbain, nous est présentée comme le St-Graal par les urbanistes.
Au vu d'expériences passées et malheureusement encore actuelles, la plus grande circonspection s'impose.
Le bonus écologique de constructibilité que nous examinons, s'il répond aux nécessités d'économie de ressources et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ne peut, à lui seul, régler les risques de nuisances liés à la densification.
En fait, l'acceptabilité de la densité urbaine, c'est-à-dire le bien-vivre, par les résidents, ne dépend pas seulement de critères ou de certificats énergétiques, de gestion des eaux pluviales ou des déchets. Elle est plutôt liée à des critères d'aménagement urbains et paysagers, de formes architecturales, de variété d'habitats, d'intervalles de respiration, de mixité sociale et fonctionnelle.
Ce qui fait accepter la densité d'un quartier ou d'une ville, ce sont son ambiance et son animation dépendant de la qualité du lien social, de son développement commercial, de son attractivité économique, de la bonne gestion de ses espaces publics car le ressenti de la densité ne se résume pas seulement à la hauteur et au gabarit des immeubles ou à leurs performances environnementales.
Il est plutôt dépendant de formes urbaines qui soient respectueuses du citadin, qui conservent l'identité des quartiers, qui préservent des « vues dégagées » favorables à la présence du soleil et à la circulation de l'air, qui évitent la monotonie tout en veillant à une harmonie d'ensemble, qui
prennent en compte les attentes de ses habitants.
Cela implique aussi de respecter le patrimoine existant et non seulement de l'intégrer mais aussi de s'en inspirer pour construire et mettre en cohérence son prolongement urbain dans le temps.
C'est aussi :
· Avoir une attention à la proximité et à la qualité des espaces de la vie urbaine au quotidien.
· Créer des lieux favorisant le « vivre ensemble » et le mélange des catégories sociales : les
relations entre habitants, entre culture et statut social différents, entre générations.
· Favoriser les déplacements apaisés et les liaisons directes notamment entre les établissements publics.
Enfin, la densification urbaine ne doit pas être synonyme de logements trop chers, mais au contraire faciliter l'accession pour chacun à un habitat correspondant à ses moyens, attentes et besoins.
Voici autant de réflexions et de démarches qui sont effectivement en cours pour le futur aménagement de notre Ville. Alors, comment concilier densité urbaine et qualité de vie ? Comment répondre aux besoins d'intimité des habitants sinon aux tentations de repli et créer de la convivialité dans des nouveaux quartiers d'habitation densifiés ? Quel niveau de densification souhaitons-nous pour notre ville et ses futurs habitants ?
Ce n'est pas au détour d'une délibération qui est déjà d'ailleurs remise en question, cela vient d’être évoqué, tant par l'évolution des normes que par la politique gouvernementale que nous répondrons à ces questions qui engagent l'avenir de notre ville.
Densité choisie ou densité subie, c'est tout ce qui fait la différence dans la perception de notre réalité urbaine aujourd'hui. Définir une densification raisonnée et maîtrisée, je dirai même raisonnable et maîtrisable, pour un développement soutenable de notre Ville, voici quel doit être notre objectif.
Cette question pourrait demander une large consultation citoyenne qui s'inscrirait pleinement dans notre volonté d'impliquer notre population dans les choix qui engagent notre avenir."
Délibération votée à l'unanimité.
Conseil municipal
Prononcée par Pascale Méker. Le procès verbal sera mis en ligne dès qu'il sera paru (puisque bien sûr seul "le prononcé fait foi"...)
Dans le contexte budgétaire si difficile pour les communes – coupes, gel, haro sur les services publics de proximité comme si la fonction publique territoriale était responsable de la crise (le gouvernement aime à la décrire pléthorique, alors qu’il se désinvestit massivement, et transfère lui-même une partie de ses fonctionnaires vers les administrations territoriales..) –contexte difficile y compris en ce qui concerne les risques liés à la dette, qui peut voir effectivement une hausse importante de ses intérêts, ce budget présenté de façon claire pédagogique et professionnelle, est un excellent outil démocratique.
Un outil de transparence citoyenne.
Les actions transversales concernant le développement durable ont été longuement exposées et de façon volontariste – puisque la présentation d’un bilan n’obéissait à aucune obligation légale –lors du débat d’orientation budgétaire.
Et c’est bien, car lors de l’examen de ce budget les actions – souvent transversales liées au DD sont peu mises en valeur.
Avec une exception la poursuite des travaux de l’isolation de nos écoles, avec là un budget très visible de 1,7 million d’€..
Ainsi les efforts faits en faveur de l’alimentation biologique dans la restauration scolaire – en particulier en faveur des circuits courts avec le recours à une agriculture francilienne – par exemple. Leur part sur le budget restauration n’est pas mis en exergue.
A l’inverse La diminution des frais d’affranchissement (- 8 800 €) peut être également évaluée sous l’angle du développement durable – au-delà des économies réalisées - tout comme les frais de maintenance de chauffage -134 952 €)
On peut également remarquer au paragraphe crédits d’activités une réelle maitrise prévisionnelle des couts des carburants que nous espérons très fortement voir se réaliser, ce qui n’a pas été le cas jusqu’ici !
La maîtrise de la dette, la part des fonds propres dans nos investissements, les subventions beaucoup mieux sollicitées aujourd’hui, le travail de péréquation réalisé par les services, pour reporter les économies réalisées vers des postes requérant plus de moyens - mais aussi entre les services - met en évidence un travail directement lié à l’élaboration du budget, mais aussi un dynamisme, une capacité de notre administration à se moderniser, à réaliser de vrais progrès.
Une remarque sur les axes prioritaires de ce budget, que nous avons salués lors du débat d’orientation budgétaire« enfance et jeunesse » et « développement durable », intitulé développement durable et propreté de la ville.
Nous tenons à souligner, une fois de plus, que le rapport entre développement durable et propreté de la ville ne nous semble pas si évident qu’une petite coordination suffise à les rapprocher dans l’intitulé des axes politiques du budget !
Cela est par trop restrictif. Le thème du développement durable ou soutenable se suffit à lui-même. Nous ne sommes pas exactement à la même échelle.
En ce qui concerne la jeunesse, le temps fort été 2012, nous semble un élément très important de notre engagement envers une jeunesse balnéolaise durement touchée par le chômage structurel qui touche les familles de notre ville, mais aussi bien sûr les jeunes eux-mêmes. Avec une enveloppe de 100 000 €
Le groupe EELV votera ce budget en souhaitant pour 2013 une plus grande visibilité inscrite dans le budget, pour tout le travail transversal lié au développement soutenable, mais dynamique, que notre ville met en marche.
Pascale Méker, conseillère municipale déléguée, protection de l'environnement et valorisation du patrimoine.
Un outil de transparence citoyenne.
Les actions transversales concernant le développement durable ont été longuement exposées et de façon volontariste – puisque la présentation d’un bilan n’obéissait à aucune obligation légale –lors du débat d’orientation budgétaire.
Et c’est bien, car lors de l’examen de ce budget les actions – souvent transversales liées au DD sont peu mises en valeur.
Avec une exception la poursuite des travaux de l’isolation de nos écoles, avec là un budget très visible de 1,7 million d’€..
Ainsi les efforts faits en faveur de l’alimentation biologique dans la restauration scolaire – en particulier en faveur des circuits courts avec le recours à une agriculture francilienne – par exemple. Leur part sur le budget restauration n’est pas mis en exergue.
A l’inverse La diminution des frais d’affranchissement (- 8 800 €) peut être également évaluée sous l’angle du développement durable – au-delà des économies réalisées - tout comme les frais de maintenance de chauffage -134 952 €)
On peut également remarquer au paragraphe crédits d’activités une réelle maitrise prévisionnelle des couts des carburants que nous espérons très fortement voir se réaliser, ce qui n’a pas été le cas jusqu’ici !
La maîtrise de la dette, la part des fonds propres dans nos investissements, les subventions beaucoup mieux sollicitées aujourd’hui, le travail de péréquation réalisé par les services, pour reporter les économies réalisées vers des postes requérant plus de moyens - mais aussi entre les services - met en évidence un travail directement lié à l’élaboration du budget, mais aussi un dynamisme, une capacité de notre administration à se moderniser, à réaliser de vrais progrès.
Une remarque sur les axes prioritaires de ce budget, que nous avons salués lors du débat d’orientation budgétaire« enfance et jeunesse » et « développement durable », intitulé développement durable et propreté de la ville.
Nous tenons à souligner, une fois de plus, que le rapport entre développement durable et propreté de la ville ne nous semble pas si évident qu’une petite coordination suffise à les rapprocher dans l’intitulé des axes politiques du budget !
Cela est par trop restrictif. Le thème du développement durable ou soutenable se suffit à lui-même. Nous ne sommes pas exactement à la même échelle.
En ce qui concerne la jeunesse, le temps fort été 2012, nous semble un élément très important de notre engagement envers une jeunesse balnéolaise durement touchée par le chômage structurel qui touche les familles de notre ville, mais aussi bien sûr les jeunes eux-mêmes. Avec une enveloppe de 100 000 €
Le groupe EELV votera ce budget en souhaitant pour 2013 une plus grande visibilité inscrite dans le budget, pour tout le travail transversal lié au développement soutenable, mais dynamique, que notre ville met en marche.
Pascale Méker, conseillère municipale déléguée, protection de l'environnement et valorisation du patrimoine.
Conseil municipal du 7 février 2012. Cet accord cadre - qui reprend le schéma territorial de la Vallée Scientifique de la Bièvre (VSB) - est proposé à l'approbation du conseil. Madame la députée-maire rappelle que cela n'est pas obligatoire.. Nous la remercions de cette attitude ouverte et responsable, et nous sommes renforcés dans l'idée que l'Etat, lui, en la matière n'est vraiment pas démocrate...
Ce schéma développement territorial de la VSB, travail collégial de 18 communes et 4 intercommunalités marque une intension profonde d’influer de l’intérieur sur la philosophie portée par la loi du Grand Paris. Qui du point de vue du DD ne propose pas de réelle vision d’avenir, ni en terme social (concurrence entre les territoires plutot que péréquation) ou environnemental.
L’intensification urbaine – en petite couronne – n’est pas incompatible, bien au contraire avec un développement qui prenne en compte les grands enjeux sociaux et écologiques de demain, qui obligeront notre société à passer du mode de la consommation qui touche tous les domaines, rapports sociaux ou rapports avec la nature que nous ne pouvons plus « consommer" impunément sans atteindre à des équilibres profonds de notre civilisation, au mode de la coopération, ce qui instaure aussi un rapport nouveau avec notre environnement. L’esprit de coopération, lui, insuffle une révolution de conscience, qui pousse naturellement vers le respect d’autrui et de l’environnement.
Vivre mieux ensemble, plutôt que de gérer nos rapports en fonction de la loi du profit.
Mais la loi du Grand Paris ne rassure guère sur l’intensification qu’elle propose. Surtout après que l’on ait entendu Nicolas Sarkozy proposer un surcos global de 30% pour les droits à construire sur tout le territoire.
L’accord cadre qui sera signé demain à Bagneux est le début d’un travail avec l’état qui devra conduire à l’automne 2013 à la signature du contrat de développement teritorial avec l’état .
Espérons qu’il soit fructeux et que l’état qui le signera ne sera plus tout à fait le même.
Voir ici, le lendemain, l'intervention du groupe EELV en conseil communautaire sur le m^me sujet (certains points sont plus développés).
L’intensification urbaine – en petite couronne – n’est pas incompatible, bien au contraire avec un développement qui prenne en compte les grands enjeux sociaux et écologiques de demain, qui obligeront notre société à passer du mode de la consommation qui touche tous les domaines, rapports sociaux ou rapports avec la nature que nous ne pouvons plus « consommer" impunément sans atteindre à des équilibres profonds de notre civilisation, au mode de la coopération, ce qui instaure aussi un rapport nouveau avec notre environnement. L’esprit de coopération, lui, insuffle une révolution de conscience, qui pousse naturellement vers le respect d’autrui et de l’environnement.
Vivre mieux ensemble, plutôt que de gérer nos rapports en fonction de la loi du profit.
Mais la loi du Grand Paris ne rassure guère sur l’intensification qu’elle propose. Surtout après que l’on ait entendu Nicolas Sarkozy proposer un surcos global de 30% pour les droits à construire sur tout le territoire.
L’accord cadre qui sera signé demain à Bagneux est le début d’un travail avec l’état qui devra conduire à l’automne 2013 à la signature du contrat de développement teritorial avec l’état .
Espérons qu’il soit fructeux et que l’état qui le signera ne sera plus tout à fait le même.
Voir ici, le lendemain, l'intervention du groupe EELV en conseil communautaire sur le m^me sujet (certains points sont plus développés).
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