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Bagneux, solidaire aussi avec la planète !

Julien Bayou


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Chères amies, chers amis,

Dimanche soir, notre Conseil fédéral s’est réuni et a voté en faveur d’un accord large et ambitieux avec la France insoumise pour mettre sur pied la coalition la plus large sur le programme le plus ambitieux pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

Cet accord, proposé par le bureau exécutif et adopté ce dimanche par le Conseil fédéral à plus de 80%, est né du constat fait le soir du 10 avril : les forces de gauche et écologistes divisées n’ont pas été capables d’accéder au second tour et de gagner. Pour rompre avec ce quinquennat d’inaction climatique et de casse sociale, une solution s’impose : des député-es écologistes à l’Assemblée nationale. Et le plus grand nombre possible de député-es de gauche.

Merci aux candidates et candidats !

En préambule, au nom du mouvement, je tiens à chaleureusement remercier les candidat-es qui étaient pré-investi-es et qui dans de nombreux territoires laissent leur place pour que nous puissions, dans le cadre de cette coalition, être plus fort-es dans la centaine de circonscriptions où nous nous présenterons sous une bannière commune.

Du fait de cet accord, le Conseil fédéral devra adopter un ultime train d’investitures et l’ensemble sera prochainement soumis à ratification des adhérent-es, qui recevront un email spécifique détaillant les modalités du vote prochain.

Le temps de l'espoir est venu

Ainsi, face à l’aspiration citoyenne, nous avons discuté ces deux dernières semaines avec la France Insoumise, mais également avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français pour parvenir à un accord en vue des élections législatives de juin 2022. Reconnaissons que la tâche n’était pas aisée : nous avons cherché à faire en quelques jours ce que nous n’avons pas pu ou pas su construire en cinq ans.

Pour autant, nous sommes parvenu-es à un accord parce que la situation nous l’impose. Impossible de nous résoudre à un nouveau mandat d’impuissance à l’Assemblée nationale. Impossible de nous résoudre à laisser les quasi pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. Impossible de nous résoudre, enfin, à voir l’extrême-droite rentrer en force à l’Assemblée.

Le temps est venu de générer un élan d’espoir de victoire pour le peuple écologiste et de gauche dans le pays. La base de cet accord avec la France insoumise est une coalition large et ambitieuse, dans le respect de nos différences, et autour d'une bannière commune :

Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale

Cet accord nous permettra de défendre nos convictions tout en gardant le cap sur notre objectif : être majoritaires à l’Assemblée nationale.

Nous sommes en train de construire un programme de gouvernement ambitieux issu d’un travail de consensus que nous vous présenterons très bientôt. Nous avons une centaine de propositions, parmi lesquelles la réduction de 65% des émissions de gaz à effets de serre, le 100% énergies renouvelables, la sortie du nucléaire, l’ISF climatique, la règle d’or climatique, mais aussi la hausse des salaires, la garantie autonomie jeunesse, 1 milliard d’euros par an pour lutter contre les inégalités femmes hommes ou encore le rétablissement des services publics ainsi que la 6e République.

Ce programme exigeant tant sur les aspects climat / environnement que justice sociale et démocratiques sera présenté dans les prochains jours.

Quel programme ?

Je vois, ici ou là, des interrogations sur le périmètre programmatique de cet accord. Je vais essayer de l’expliquer, notamment sur les sujets qui nous tiennent à cœur, sans esquiver de question ni prendre de raccourcis.

D’abord sur le nucléaire. À l’heure où j’écris ces lignes, l'arrivée du Parti communiste dans la coalition ne change rien quant au nucléaire. Fabien Roussel a d'ores et déjà annoncé que le nucléaire serait hors accord et que les député-es communistes seraient libres de leur vote à l’égard de la coalition. C’est bien normal, c’est un droit constitutionnel. Chaque député-e doit pouvoir voter selon sa conscience personnelle.

Mais dans le projet que porte la coalition, c'est bien la sortie du nucléaire qui est prévue et que defendront les deux groupes insoumis et écologistes, numériquement plus nombreux ; et si possible avec le groupe socialiste, qui dans la campagne a déjà annoncé le refus de tout nouveau projet.

Assumons (et à vrai dire savourons) ce que cela représente : la coalition qui se présente pour organiser une majorité à l’Assemblée, dès le mois de juin, le fait sous la bannière anti nucléaire et 100% renouvelables. C’est une première victoire qui en appelle d’autres !

Ensuite, et plus longuement, sur l'Europe.

Ensuite, et plus longuement, sur l’Europe, car comme notre nom l’indique, nous avons le projet européen chevillé au corps. C’est pourquoi nous avons demandé à la France insoumise de faire un pas vers nous. Ce qu’ils ont fait.

L’Europe est un projet de civilisation et un espace pour protéger les biens communs,les communs naturels, et les personnes. Elle est, pour nous, le niveau auquel les enjeux peuvent et doivent être gérés. Pour autant, l’Union européenne actuelle doit être réorientée vers des politiques plus écologistes et plus solidaires. Car depuis plusieurs décennies, force est de constater que ce projet a été dévoyé par les partisans du néolibéralisme destructeur de la planète et des acquis sociaux.

L’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne, dans le cadre de l’Etat de droit. Cette précision a toute son importance : c’est elle qui garantit qu’il ne peut y avoir de libertés prises avec le cadre européen, pas de violation des règles, respect de la primauté du droit de l'Union, respect de l'autorité de la cour de justice, égalité entre les citoyen-nes. C'est ça l'état de droit.

Ce texte affirme le maintien de la France dans l’UE (donc le maintien dans les traités), le maintien dans l’euro et le tout sans affaiblissement de l’UE. Il est HORS de question pour nous de mettre le doigt dans un engrenage d’une Europe à la carte ou d’un “Opt-out”. C’est écrit noir sur blanc ici.

Mais il ne s’agit pas d’avoir “l’Europe honteuse” ou simplement de se défendre de vouloir la quitter. Européen-es convaincu-es, nous voulons la réorienter. Fédéralistes convaincu-es, nous voulons voir le projet européen cranter de nouvelles avancées.

Ainsi, l’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne.

La désobéissance est une pratique politique à laquelle les écologistes ont souvent eu recours (OGM, etc.). Les "désobéissances" dont on parle dans le contexte de cet accord ne sont pas des violations : c'est par exemple la suspension du TSCG (avec le financement des mesures d’aide pour répondre à la crise Covid - ce qui est légal) et la négociation Espagne et Portugal sur les prix de l'énergie (tout à fait légal aussi).

De quelle Europe voulons-nous ?

Enfin, tout l’enjeu de la période qui vient est : “Quelle Europe voulons nous ?”

La question n’est pas pour ou contre l’Europe, mais comment progresser vers une Europe au service du climat et de la justice sociale. Ainsi quand nos eurodéputé-es votent contre la Politique Agricole Commune, ça n’est évidemment pas pour dire qu’il n’en faut pas, mais parce que son orientation est productiviste et libérale.

La bonne nouvelle c’est que depuis peu, les consciences bougent. Les règles austéritaires sont abandonnées et l’idée de défense européenne progresse. C’est un moment politique qu’il nous faut saisir pour faire progresser le projet européen. Et comme dans tous les moments de bascule, la désobéissance peut être un point d’appui pour arracher des victoires et réorienter l’Europe.

Pendant les élections européennes en 2019, nous portions l’idée d’un dépassement, d’un progrès vers une Europe fédérale en particulier avec le Traité environnemental qui permettrait soumettre toutes [les] lois à l'impératif de la préservation de la planète. Avec les écologistes désormais au pouvoir dans plusieurs pays européens, et en particulier les ministres allemands aux affaires étrangères et économie climat emploi, nous pourrions faire progresser ce beau projet à partir du mois de juin.

Sur la politique étrangère maintenant. Que ce soit sur l’OTAN ou la gestion des questions internationales, nous avons acté un désaccord. Comme vous le savez sans doute, le périmètre d’action d’un gouvernement se cantonne, pour l’essentiel, à la politique nationale. Ainsi, ce désaccord, pour important qu’il soit, n’est pas bloquant dans cette campagne, d’autant que la FI au parlement européen a rejoint la position écologiste de livraison d’armes à la résistance ukrainienne.

Selon le GIEC : 3 ans pour agir.

Ainsi, nous construisons un projet commun, fidèle à nos valeurs et à nos convictions. L’intérêt d’une coalition la plus large possible, c’est qu’en cas d'avènement d’une position commune, chacune et chacun gardera sa liberté et pourra acter ses divergences. Notre intérêt commun n’est pas de se concentrer sur ces divergences, mais bien de multiplier nos convergence et ce qui nous rassemble.

Je vous rappelle l’enjeu : nous avons 3 ans pour agir. Il n’est pas possible de subir 5 années supplémentaires d’inaction climatique ou de casse sociale. Notre enjeu, notre responsabilité, c’est d’améliorer la vie de nos concitoyen-nes. L’urgence climatique n’attends pas, il y a une telle attente.

Alors maintenant chères amies, chers amis, en campagne pour envoyer le maximum de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.

Julien Bayou


Cliquez pour lire le communiqué de presse commun

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes,  Bagneux infos, avril 2022
17 mars 2022
Groupe EELV et citoyen.nes : Corinne Pujol, Pascale Méker, Rémy Lacrampe, Farid Housni, Patrick Duru, Fanny Douville, Agnès Balseca, Cyrielle Abecassis,

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos,mars 2022


Le vote du budget est le moment pour une majorité municipale de réaffirmer concrètement les orientations du programme, sur lequel elle a été élue au suffrage universel.
Notre mandature s'est tout de suite heurtée à la pandémie de COVID 19. Nous ne sommes pas encore sortis de ce très long tunnel, et après un premier budget en 2021 solide, mais qui marquait à la fois, la fin d’une première année de grande crise, et le premier budget de notre majorité, celui que nous avons construit pour 2022, est un vrai marqueur de nos intentions politiques pour les années à venir.
A Bagneux, nous avons réussi à concrétiser un choix politique fort, celui de l’union de la gauche balnéolaise.
Et si nous portons ce budget avec l’équipe municipale, nous attirons l’attention sur les progrès que nous attendons pour les années à venir.
En particulier celui d’un budget « vert », transversal qui nous permette d’évaluer l’importance des moyens engagés pour la transition écologique et solidaire, ainsi que les réalisations, dans tous les domaines, liées à cette thématique primordiale.
La réflexion est en cours. Les budgets des années 2023 et 2024, verront progressivement sa mise en place.

Pascale Méker
Maire-Adjointe

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, février 2022


La préservation de la qualité de notre environnement (eaux, air, sols, bruits…) a des effets bénéfiques directs sur notre santé. Selon l’OMS 15% des décès en France sont liés à des facteurs environnementaux. L’importance du lien entre santé et environnement nous pousse à envisager de manière transversale écologie et santé humaine.
L’action que nous menons à Bagneux, avec la majorité, s’inscrit dans cette volonté d’améliorer le bien être de tous et de préserver un cadre de vie soutenable et souhaitable  ( arrêté Anti Glyphosate, instauration de la ZFE, permis de végétaliser…). Nous devons poursuivre cet élan, en augmentant la part du Bio dans nos cantines, en réduisant la place des voitures au profit des piétons et cyclistes, en augmentant nos espaces verts.
Mais nous devons aussi veiller à ne pas nuire aux générations futures, en prenant soin d’intégrer les préceptes d’un urbanisme favorable à la santé pour notre commune. Une ville qui fait sienne les notions de marchabilité, de mixité fonctionnelle et sociale, de mixité résidentielle des habitats, à échelle humaine, de réduction des impacts écologiques, d’éco-services et d’éco-technologies, de circuits courts et de productions locales.

Patrick Duru
Maire-Adjoint

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, janvier 2022


Diminuer l'empreinte carbone grâce au métro
En ce début d’année 2022 nous vous présentons nos meilleurs vœux de bonheur et de santé ! Que cette nouvelle année nous permette enfin de sortir de cette crise COVID-19. Qu’elle nous ouvre de nouvelles perspectives car si nous nous mobilisons massivement dans les prochaines semaines, nous avons l’opportunité de faire de la transition écologique une priorité pour les années à venir.
Réjouissons-nous de l’arrivée prochaine de la ligne 4 du métro, qui va permettre à de nombreux balnéolais d’optimiser leurs déplacements. En effet, privilégier le métro plutôt que la voiture permet de réduire considérablement les émissions de CO2 tout en allégeant sa facture énergétique.
La station Lucie Aubrac, nouveau terminus de la ligne, mettra Bagneux à 20 minutes seulement du centre de Paris. Cette arrivée du métro est aussi synonyme de vitalité car nul doute que cet outil créera les conditions propices à l’installation de nouveaux acteurs économiques. L’arrivée du métro à Bagneux, c’est également un nouveau public pour le théâtre Victor Hugo, qui offre chaque année un magnifique programme à consommer sans modération et à partager.
L’arrivée du métro, c’est la perspective d’une ouverture, d’un partage : une belle occasion de faire découvrir Bagneux et son dynamisme aux habitants des communes voisines.

Corinne Pujol
Conseillère municipale déléguée

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, décembre 2021


Le sport à Bagneux
Dans notre ville, le sport est porteur d’actions sociales et de formation de la jeunesse mais il est également un acteur économique important, source d’emplois et de formation professionnelle. Concrètement, la pratique physique ou sportive apporte tellement de richesses que, parfois, on oublierait sa diversité. Ainsi, beaucoup de balnéolais marchent, s’oxygènent, se retrouvent entre amis en profitant des espaces verts. Pour autre exemple, beaucoup d’enfants de nos écoles profitent de cours de sport de qualité, dispensés par des éducateurs de la ville.
Parler de sport à Bagneux, c’est prôner que sa vertu éducative est fondamentale. Il nous donne sens. Non, faire du sport, ce n’est pas vouloir gagner à tout prix ! On peut pratiquer sans faire de compétition et même on peut faire de la compétition dans le respect de la diversité de chacun. C’est l’esprit de Paris 2024 dans lequel Bagneux aura un rôle à jouer. On le voit bien, le sens du sport est …en nous. Il permet de nous amener à réfléchir à nos envies, à nos limites et à notre place dans la société. Par la pratique en plein air qui se développera, il sera peut-être un grand modèle de consommation douce. Pratique de proximité dans des parcs avec des accompagnants sensibles au développement personnel de chacun.

Rémy Lacrampe
Conseiller municipal délégué

Après de longs mois sans publication sur ce blog, dus à une à la mise en place compliquée de la mandature, liée à la pandémie de COVID 19, et un débat d'orientation budgétaire de 2020 très "contextualisé, comme en attente de retrouver notre souffle, ce débat d'orientation budgétaire 2022 est en réalité le "premier".


Madame La Maire,
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,

Le débat d’orientation budgétaire est le moment pour une majorité municipale de réaffirmer concrètement les orientations du programme, du contrat sur le quel elle a été élue au suffrage universel.
A Bagneux, nous avons réussi à concrétiser un choix politique fort qui était celui de l’union de la gauche balnéolaise.
Notre mandature c’est tout de suite heurtée à la pandémie de COVID 19 qui sévit encore aujourd’hui.
La municipalité a mis toutes ses forces vives, sous l’élan de Marie-Hélène Amiable, au service de nos concitoyens. Nous ne sommes pas encore sortis de ce tunnel qui semble si long, mais après un premier budget en 2021, solide mais qui marquait à la fois, la fin d’une première année de grande crise, et le premier budget d’une nouvelle majorité, celui que nous sommes en train de construire pour 2022, doit être un vrai marqueur de nos intentions politiques pour les années à venir.

Et la force d’une équipe, l’intelligence de nos projets, l’agilité de nos actions vient aussi de l’expression de nos sensibilités de prédilections ; des causes, qui nous habitent avec une force diverse, mais qui toutes ensemble nous rassemblent.

Nous partageons très largement tout ce qui a été dit par nos collègues de la majorité. Mais il y a des points que nous avons besoin de soulever, de mettre au jour.
Tout d’abord, il nous manque un budget transversal sur la thématique de la transition écologique qui nous permette d’évaluer les moyens engagés. Ce que l’on peut appeler un budget « vert » ce que Vallée Sud Grand Paris » initie dès ce budget 2022. A signaler que VSGP en tant qu’EPT porte collectivement la compétence développement durable des 11 communes qui le composent. Développement durable que nous avons tout intérêt cependant à faire émerger de notre budget municipal pour marquer nos efforts pour la transition écologique, afin de participer clairement à l’élan d’ensemble et pouvoir aussi aller chercher des recettes dans les moyens que nous mutualisons au sein de VSGP.

La manière dont la transition écologique est présentée dans ce document de débat d’orientation budgétaire par – je cite - «  la plantation d’arbres, la création ou l’agrandissement d’espaces verts, la rénovation thermique, l’achat de véhicules électriques pour la commune » - ne nous paraît pas suffisante ni correspondre à nos ambitions. Nous aimerions y voir cités : les économies d’énergies, l’accroissement de nos achats responsables, via les procédures de nos marchés publics, les efforts d’exemplarité de la municipalité, l’augmentation du bio et des circuits courts dans la restauration scolaire, la création de trames vertes si importante ; elles permettent de préserver la biodiversité et de rendre /maintenir la ville plus durable. Or, notre ville, ne se donne pas assez les moyens de cette ambition. Une trame verte devrait se réfléchir sur la base de déplacements d’animaux (oiseaux, mammifères).Pour ce faire, une vraie réflexion décisionnelle et opérationnelle doit s’engager (Où ? Pourquoi ? Comment ? Quand ?) Et puis, il y a la question cruciale des itinéraires cyclables que nous avons du mal à inscrire solidement à notre agenda. Quant au projet d’1ha consacré à l’agriculture urbaine pour des circuits courts, avec à la clé un projet d’emplois solidaires, c’est possible !
Bref, nous voudrions y lire une vraie lisibilité liée à un budget vert transversal ; qui nous obligera à plus d’agilité pour aller chercher des moyens mutualisés avec VSGP et au-delà.

Sans oublier la création du conseil local de la transition écologique qui nous permettra de bien rester en contact et en phase avec les besoins et les aspirations de nos concitoyen.nes !

Nous n’oublions pas que l’absence de ces outils indispensables, est liée à l’absence dans notre administration du pôle de transition écologique et développement durable, prévu dans notre accord de majorité en 2020, que la COVID 19, entre autres a passablement retardé. Sa directrice est aujourd’hui recrutée et nous l’attendons début janvier et dans la foulée les deux chargé.es de mission

Mais plus en amont, dans la présentation du budget, nous souhaiterions que les dépenses – et les recettes - aussi bien en fonctionnement qu’en investissement soient présentées selon les actions et les thématiques qui structurent notre programme municipal.

Ensemble nous continuons d’espérer que nous serons en capacité de créer une « ville en transition », certes très dense !Mais que faire face à un gouvernement qui au nom du principe de « zéro artificialisation » octroie uniquement dans les métropoles et automatiquement 100 € par m² construit au-delà d’un seuil de densification, lié au nombre de m2 totaux de logements (existants + nouvellement créés) en rapport avec les m2 de surface de terrain ? Le tout déterminé au regard de la moyenne de densité d’un territoire plus large que la commune (pour Bagneux et la petite couronne déjà très très dense, ce seuil de densité déclencheur est donc celui de la densité observée en 2019 majorée d'un coefficient de 1,5.).
Le calcul des m² supplémentaires se fait sur la base des permis de construire déposés entre septembre 2020 et août 2021, pour l’aide octroyée en cette fin 2021. Elle sera reconduite en 2022.

Cette aide financière automatique est la première d’un ensemble de mesures - qui elles sont ciblées selon des critères de qualité environnementale, le tout appelé «  L’aide à la relance de la construction durable », appliquée donc uniquement dans les métropoles déjà surpeuplées en oubliant totalement de conceptualiser la réindustrialisation et la « relance durable des emplois en province» !!

Cette logique de bétonisation ne peut se résumer au « zéro artificialisation nette ». En effet, Il faut réfléchir à l’augmentation du nombre d’habitants (espaces verts insuffisants et sur-occupés, transports en commun saturés, circulation routière « polluante » - avec ou sans hydrocarbure ! - mobilités douces non réalisées, …) C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’aide financière de la « relance de la construction durable » est fléchée, mais sans aucun contrôle de l’État, vers la création d’espaces verts et d’équipements publics à haute performances environnementales
Bagneux a reçu une aide d’un peu plus de 3 millions d’€. Nous souhaitons que notre majorité décide ensemble et dans le détail de leur utilisation.

Dans notre programme municipal est également inscrit le respect d’un ratio de 10m2 d’espace vert par habitant, dans le Bagneux de 2050 peuplé au minimum de 55 000 habitants. C’est cette « mesure » qui doit nous permettre de rester une ville respirable et habitable encore en 2050.

Enfin dès le 1er janvier 2022 la RE 2020 entrera en vigueur, beaucoup plus exigeante tant du point de vue thermique que dans sa logique bas carbone y compris dans ses matériaux de construction et la gestion des chantiers. Dans un même souci de responsabilité vis à vis des générations futures, Nous souhaitons qu’aucun permis de construire ne soit plus signé en cette fin d’année. L’effort demandé aux architectes, constructeurs et promoteurs est réel : certains projets ne sont pas prêts à appliquer la RE 2020, alors qu’ils pourraient être bouclés et déposés, là, maintenant ! Mais nous construisons en regardant au moins les 30 années à venir, et la RE 2020 a déjà deux ans de retard dans son application.

Prononcé par Pascale Méker, avec quelques petites modifications (qui seront versées ici selon le PV de la séance)

Pièce jointe délibération

Madame La Maire,
Chèr.es Collègues,
Mesdames et Messieurs,


En 2020, la quantité de masse artificielle, ou masse anthropique a dépassé pour la première fois la biomasse dans le monde. Si nous continuons sur la même trajectoire cette masse créée par l’homme pourrait tripler d’ici 2040.
Aujourd’hui, après l’eau, la deuxième substance la plus utilisée au monde est le béton. Et Bagneux, avec ses nombreux projets urbains, issus de l’obligation que nous avions de construire des logements dans la métropole, a participé à cet emballement. Mais notre ville a fait sa part dans cette obligation de densification.

De même en 2020, la pandémie du Covid a pu être interprétée par beaucoup comme la preuve qu’il fallait changer de paradigme, sortir du discours productiviste, sortir du croitre « quoi qu’il en coûte ».
La pandémie nous a rappelé l’importance du proche, du quartier qui nous entoure, de nos voisins, reléguant au second plan le modèle de l’accumulation de richesses pour une recherche du bien-être commun.

Dans un monde en urgence écologique, il apparaît comme nécessaire d’avoir un rapport collectif à la préservation des communs et amorcer une décroissance prospère.
Et cette convention avec l’EPFIF peut être un outil dans la gestion et la préservation de notre cadre vie.

L’EPFIF ne doit plus servir à la densification et à la maîtrise des coûts de sortie des opérations immobilières.

Nous devons changer de vision et quitter le modèle des « maires bâtisseurs », pour un modèle de « maires guérisseurs ».

L’EPFIF doit nous aider à panser les plaies de l’urbanisation passée et doit devenir le levier de la transition écologique et de la réappropriation de la ville par et pour ses habitants.
Dans son Plan Pluriannuelle d’Investissement 2021-26, l EPFIF s’est fixé 4 objectifs de transition écologique :

Contribuer à la zéro artificialisation nette
Contribuer à l’amélioration de la biodiversité
Inciter les projets à faible impact carbone
Et diminuer la quantité de déchets produits

Le groupe EELV et Citoyen entend que nous puissions par ce dispositif :

Valoriser la nature en ville
Engager des actions de renaturation
Expérimenter et développer les usages environnementaux et agricoles
Entamer des projets de recyclage urbain notamment sur notre zone industrielle
Et créer de nouveaux parcs sur notre commune

C’est en ce sens et avec ces objectifs et ses attentes et en gardant comme horizon les 10 m² d’espace vert par habitant que notre groupe votera majoritairement cette convention.

Prononcé par Patrick Duru

Délibération en pièce jointe
delib_1613.pdf delib_1613.pdf  (85.67 Ko)

Les élus EELV de Bagneux

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Pascale Méker

Maire-adjointe en charge de la Transition écologique et du développement durable et du Patrimoine.

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Patrick Duru

Maire-adjoint en charge de l'Espace public et de la nature en ville

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Agnès Balseca

Conseillère municipale déléguée à la gestion de l'eau et des espaces naturels

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Fanny Douville

Conseillère municipale déléguée à l'Education à la transition écologique

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Rémy Lacrampe

Conseiller municipal délégué à la propreté Zéro déchet

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Corinne Pujol

Conseillère municipale déléguée à la Solidarité, action sociale et entraide, CCAS

Les élu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux
Farid Housni

Conseiller municipal délégué à la Ville connectée

Merci au 15,6 % d’électeurs et d’électrices qui ont voté pour les écologistes EELV, Pascale Méker et Christophe Bonazzi, dimanche à Bagneux.
Ces votes nous honorent et place l’écologie à Bagneux, en seconde position derrière les candidats PC, mais devant la droite. Sur le canton, nous sommes troisième, nous ne pouvons donc pas nous maintenir.

Nous faisons confiance à Hélène Cillières et Pierre Ouzoulias, arrivés en tête, pour porter les valeurs de la solidarité mais aussi de l’écologie au second tour des élections départementales. Pour qu’ils exigent la mise en œuvre de la transition écologique dans les Hauts-de-Seine, et proposent des solutions face aux préoccupations de la population : l’avenir de la planète et de nos enfants, du point de vue social comme environnemental.

Pour le second tour des régionales, toute la gauche s’est mobilisée derrière la liste de Julien Bayou qui est arrivée en tête du1er tour !

Une région à gauche, écologiste et solidaire, ça changerait tout pour l’avenir des hommes et des femmes d’Île de France.
Venez voter dimanche prochain
Pour une région qui saura mettre en œuvre une vraie transition écologique, sociale et solidaire face au changement climatique, c’est notre chance !
Venez voter dimanche !

Ne laisser pas l’abstention être une seconde fois la grande gagnante de ce scrutin. 67,93 % d’abstention au 1er tour ! Les jeunes qui votent massivement pour l ‘écologie, ne se sont pas déplacés.
Venez voter, faites voter !

Sans porter nos voix aux urnes, pour ce scrutin à bulletin secret si chèrement gagné – de leur vie souvent - par nos aînés, la violence gagnera dans notre société !
Si notre démocratie va mal, il faut toutes et tous ensemble retrouver confiance. Abandonner le terrain n’est pas la solution. Parlons-nous, débattons, sous forme de démocratie participative locale, mais pas seulement !
Les partis sont les outils de la démocratie. Ce n’est pas parce qu’ils fonctionnement mal aujourd’hui qu’il faut les laisser se détruire.
Il faut au contraire leur redonner leurs couleurs. Se préoccuper de savoir comment ça marche ! Connaître les règles et les faire appliquer partout ! Remettre de l’honnêteté partout. De la transparence partout !
C’est possible ! La loi le permet, elle est même exemplaire. C’est l’abandon des citoyens qui permet à quelques un de polluer nos institutions. La lutte est possible là aussi, là surtout ! C'est aussi important que l'engagement associatif




Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, mai 2021


Après le premier confinement, nous avons dû voir notre environnement proche sous un autre angle. Contraints, nous avons dû appréhender autrement notre extérieur, forcés de respecter un petit périmètre, notre ville est devenue notre seul espace de liberté.

Avec ce troisième confinement, de nouveau nous devons changer nos habitudes et vivre différemment. Et pourquoi pas, pour le printemps, découvrir notre commune à hauteur d’enfant. Redécouvrir nos rues, nos places, nos parcs en se mettant à la place de nos plus jeunes concitoyens.

Il est vrai que faire une sortie en famille est parfois un parcours du combattant, avec des trottoirs souvent étroits, embarrassés de poubelles, des bancs trop peu nombreux et des voitures toujours trop présentes.

Mais c’est aussi l’occasion, en se plaçant dans le regard des enfants, de partir à l’aventure, de porter notre attention sur ce qui nous entoure, et particulièrement sur la nature. Prendre le temps de regarder les arbres, d’écouter les oiseaux, de s’émerveiller du vol du bourdon et pourquoi pas en apprendre un peu plus sur la biodiversité de nos villes au travers de nos espaces verts.

Alors pendant ce mois de mai, mois de la journée internationale de la biodiversité, partons en balade, soyons à l’écoute de la nature et prenons soin d’elle, pour nos enfants.

Patrick Duru
Maire-Adjoint




Mesdames et Messieurs les élu.es, chers collègues,
Mesdames et Messieurs de l’administration.
 
 
Nous sommes ici réuni.es ce soir,  pour élire Marie-Hélène Amiable,
Maire de Bagneux.
C'est elle qui a conduit notre liste de la « Gauche et des écologistes » à la victoire lors du scrutin municipal  du 15 mars 2020.

Le COVID-19 qui a pris toute son ampleur au moment même du scrutin, nous renforce dans l'intuition que nous avions, que le temps pressait, et que nous devions, face à l'urgence de la crise climatique et sociale et maintenant de santé
publique, nous rassembler et « savoir faire ensemble » dès le 1er tour.
 
Dans le moment historique plein d'incertitudes que nous vivons, nous  ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour assumer nos responsabilités face aux électeurs et électrices qui nous ont élu.es. C'est la seule façon de saluer le courage civique qui les a convaincus de venir voter.
Je tiens d'ailleurs à saluer l'administration qui avait mis en place des mesures barrières et de distanciation physique de grande qualité, pour ce scrutin.
 
Notre action s'ancre dans la sphère politique, qui doit se réformer profondément.
Pour répondre au défi qui nous attend, mais plus encore, pour savoir inventer à la hauteur des changements profonds qu'il impose,  il faudra que nous soyions capables de faire vivre, à la fois une pensée complexe et beaucoup de sincérité et de clarté dans l'action.
 
Sincérité, veut dire que chaque action, doit être reliée à des attentes, des objectifs, des besoins, clairement établis. Et que ces objectifs doivent être partagés dans un exercice de démocratie participative, parfaitement sincère avec les citoyens et les citoyennes.
 
Sincérité veut dire que nous devons être capables de donner les moyens aux personnes, qui ne sont pas aux manettes de nos institutions municipales, de s'approprier les enjeux et d'évaluer notre action.
 
Notre responsabilité est de faire en sorte que notre ville et ses habitants soient le mieux préparer pour vivre la transition écologique, qui seule peut répondre au changement climatique que nous vivons.

Faire en sorte que cette transition, apporte aussi plus de solidarité, plus de richesse et d'échanges au service d'une économie juste.
Moins de biens – ou des biens différents, mais plus de liens, pour vivre mieux. C'est possible. C'est là que s'inscrit l'avenir que voulons participer à construire. Car l'échelle locale est une bonne échelle, pour innover et initier de grands changements
 
 Notre programme en dit long sur la manière dont la question de la transformation de la ville, doit être prise en compte, pour recréer des îlots de fraîcheur dans un habitat dense ; indispensables pour le confort de l'humanité ; indispensables pour préserver la biodiversité nécessaire au maintien de la nature en ville. Et l'urbanisation est telle sur notre planète que l'équilibre de la biodiversité en ville est un enjeu primordial pour la nature tout entière et la survie des espèces, dont la nôtre !

Plus d'espaces publics, plus d'espaces verts, plus d'agriculture urbaine de pleine terre aussi, pas seulement pour assurer une alimentation plus saine à un moindre coût, mais aussi pour respirer, c'est ici dans la petite couronne parisienne, un défi lancé
à la spéculation foncière.
Car - et n'en doutez pas - nous souhaitons que Bagneux reste une ville accueillante, y compris pour les plus modestes.
Un toit,  c'est un droit ! Et la qualité environnementale aussi !

C'est aussi un défi lancé à nos finances. La création, l'entretien, la surveillance de l'espace public et des espaces verts - plus de piétons et de vélos en sécurité. Tout ceci a un coût

Bref,10m2 d’espaces verts publics par habitant à horizon 2050 - plus vite même si possible - ici à Bagneux, est une nécessité, pour laquelle nous devons œuvrer dès maintenant.
Mais Bagneux est  la seule ville du 92 à cette distance de la porte d'Orléans, où cela est encore possible ! Quand les autres villes devront peut-être démolir pour ne pas s'asphyxier.

Alors, oui, Bagneux ville en transition est une ville d'avenir !

Je vous remercie


Pascale Méker, élue 2eme adjointe

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, avril 2021


Le budget illustre la volonté politique de la municipalité. Nos premiers engagements se mettent en place.

Ici, notre volonté concrète d’agir se différencie de ce que le gouvernement lui-même propose en matière d’écologie. Ici, nous portons de vrais engagements, et non des effets d’annonces pour paraître « écologiques ». Ici, nous sommes au service des grandes causes d’aujourd’hui : l’effort contre le dérèglement climatique, la lutte contre toutes les formes d’inégalités et d’injustice, le redéploiement d’une économie durable et le développement de la participation citoyenne. Ici, la transition écologique sera d’abord et avant tout solidaire.  

Notre transition écologique s’engagera dans tous les quartiers de la ville et pour tous les balnéolais. Ainsi, seront financés, la végétalisation des cours d’écoles, véritable réservoir de fraîcheur et outil pédagogique ; mais également, le développement de la nature en ville ; la construction de pistes cyclables, véritable alternative à la voiture ; l’augmentation de la part d’aliments bio dans les cantines.

Et c’est pour cela, que nous nous félicitons que la transition écologique devienne le 3eme poste de dépenses d’investissement. Il nous coûtera moins cher d’investir maintenant dans l’adaptation que de réparer la perte des services que la nature nous rend gracieusement.


Rémy Lacrampe
Conseiller municipal délégué

Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, mars 2021


Un jour une femme m’a dit qu’elle préférait être appelée “directeur” plutôt que “directrice” pour être prise au sérieux par ses pairs. C’est le reflet du poids de l’éducation stéréotypée qui façonne notre avenir. C’est en effet quand nous apprenons à nos filles à plaire et à nos garçons à ne jamais avoir peur, que cela commence à être dangereux pour l’égalité à venir. Parce que nous sommes prisonniers de nos représentations et perpétuons des stéréotypes, sans même parfois nous en apercevoir. Les préjugés nous enferment dans des rôles dont il est parfois difficile de se détacher et peuvent même aller jusqu’au pire. Les filles comme les garçons ont le droit d'être ébouriffées ou agitées ; les garçons comme les filles ont le droit de pleurer ou de se faire dorloter, de choisir tout métier, d'aimer qui ils.elles préfèrent*.

Comme pour de nombreuses thématiques, l’éducation prépare le futur. Les familles et institutions devraient plutôt apprendre aux enfants à être sincères, bienveillant.e.s et courageux.ses. Laissons-les s’exprimer et s'épanouir comme elles.ils le souhaitent...même si ce n’est pas dans la norme sociale que d’autres ont créée avant nous.
*Déclaration des droits des filles et des garçons

Fanny Douville,
Conseillère municipale déléguée



Tribune des élu.es du groupe EELV et Citoyen.nes dans Bagneux infos, février 2021


Oui mais quel droit ? Avoir au moins un abri ? Ou bien un droit plein et entier : disposer d’un logement de qualité, bien isolé qui diminue les factures de chauffage et permet de ne pas polluer la planète. Ce n’est pas parce qu’on manque d’argent qu’on doit être condamné à payer plus cher et à participer plus fort à la production de CO2. Au contraire ! On sait qu’il faudrait diminuer nos consommations d’énergie pour lutter efficacement contre le changement climatique qui va bousculer fortement nos enfants ! Et quand on manque d’argent on a aussi le droit – le devoir - l’envie et suffisamment d’amour pour leur donner le meilleur possible !

Aujourd’hui l’on sait que rénover les constructions, vaut mieux que démolir, en terme de bilan carbone ; on sait que les chantiers de rénovation thermique en France devraient fournir 200 000 emplois ; on sait que le chauffage participe à 20 % des émissions de CO2 du pays ; on sait que la nature réintroduite en ville est gage de fraîcheur et de confort, y compris alimentaire avec les jardins partagés, mais aussi d’un partage social des espaces communs : plus de mixités, plus de mouvements qui empêchent les usages « exclusifs », quelquefois illicites de s’installer…

Bagneux s’engage fortement sur ces sujets au cœur de la Transition écologique sociale et solidaire.

Comme vous pouvez le lire dans le dossier du mois.

Pascale Méker
Maire-Adjointe

Voici, après un temps de réflexion nécessaire,  quelques lignes pour amorcer notre stratégie en vue des municipales de 2020, que je porte à votre attention..


Un très grand merci au 1377 balnéolais et balnéolaises qui ont voté le 26 mai 2019 pour la liste EELV aux élections européennes. 

Un  rappel des résultats du scrutin dans notre commune
9 102 votes « exprimés »
145 votes blancs, 170 votes nuls.
22 031 inscrits.
Nathalie Loiseau - LAREM  19,48 %
Yannick Jadot - EELV          15,15 %
Jordan Bardella - RN           12,58 %
Ian Brossat - PCF                10,85 %
Manon Aubry - FI                 10,39 %
Raphaël Glucksmann - PS    6,1 %
Votants  42,74 % 

Ces élections européennes furent et resteront,  un moment important dans notre histoire républicaine. Ainsi les citoyens ont été plus perspicaces, plus responsables, que "les observateurs spécialistes des élections" ne  le prévoyaient.
On craignait une abstention record :  avec 50,5 % de participation,  nous avons été en France, plus nombreux à voter que nous ne l'avons été depuis 1994 ! 10% de plus qu'en 2009, 8% de plus qu'en 2014 !
L'Europe n’intéressait pas, pensait-on, et surtout le vote extrémiste du Rassemblement national, où risquait de se retrouver la majorité des délaissés de notre système économique ultra capitaliste,  inquiétait..
Certes le Rassemblement national est en tête du scrutin en France, faisant ses plus hauts scores dans les zones impensées de notre aménagement du territoire, abandonnées véritablement.
Et cela ne peut qu’être source d'une grande inquiétude.

Mais les écologistes sont en troisième place ! 

C'est passionnant à deux titres !

  • - les Français sont très conscients des enjeux climatiques et de perte de la biodiversité ; particulièrement dans les zones urbaines...
 Cela se comprend, pollution, chaleur intense dans les villes, et une population informée. A l'inverse dans les campagnes l'écologie politique est très souvent inexistante, dans un modèle de développement agricole qui tourne le dos au bon sens.. Dans ces mêmes zones, les personnes se détournent de l'Europe qui d'ailleurs finance pourtant (et si mal..) le modèle agricole productiviste désastreux pour l’environnement, mais surtout,  par le même tour de main, étrangle les agriculteurs de dettes et de maladies...
Mais lorsque les habitants de cette France abandonnée sont  « écologistes »,  ce sont des militants très engagés.

  • - Les français qui votent EELV ont reconnu le travail des parlementaires Verts européens, et du même coup l'importance de ce parlement dont ils ont compris qu'il avait un pouvoir démocratique certain !
Ils ont aussi indiqué leur attachement au périmètre européen, reconnu comme pertinent pour lutter contre la 6eme  grande extinction des espèces et le réchauffement climatique.
Enfin, ils ne s'y sont pas trompés.. Et ont voté pour les" originaux", même si tous les partis se sont montrés très "écologistes" depuis quelques mois.

Les français ont donné une preuve de maturité, et d'espoir, en mettant à la troisième place du résultat du scrutin le sujet primordial de ce siècle : le rapport de notre espèce humaine avec la planète. 

Et ici aussi à Bagneux !
Avec 15,15 % nous sommes seconds derrière la REM, devant le Rassemblement national, et loin devant LFI et le PC, et encore plus loin devant le PS.


Nul doute que la préoccupation environnementale, qui concerne  l'avenir des générations futures est clairement inscrite dans notre population "populaire", quand elle ne désespère pas et ne se réfugie pas dans le vote RN.
ici à Bagneux, l'espoir a gagné !

Notre groupe est très attaché à une majorité de gauche, parce que SOLIDAIRE., mais par ailleurs encore trop dangereusement  "productiviste" dans ses choix.
La République en marche est le vainqueur du scrutin à Bagneux.
Mais nous sommes dans cette élection la composante solidaire de la gauche qui a marqué les esprits : on connaît nos combats et notre détermination à changer de monde, de modèle, pas seulement à lutter, mais à inventer.
Certes c'est très compliqué, lorsque comme la maire de Bagneux, Marie-Hélène Amiable, on ne veut "laisser personne au bord du chemin", et nous partageons cette volonté ! Mais les avancées vers une transition sociale et écologique, basée sur une résilience faites d’innovations doivent être plus claires.
Bagneux a des atouts.

Il semble opportun d'envisager et de peser la possibilité de constituer une liste pour le 1er  tour des élections municipales. Il faut prendre garde à ne pas  faire basculer la ville dans l'escarcelle de la  REM,  qui ne rompt pas assez avec le modèle ultra libéral,  pour qu'une écologie politique sociale et citoyenne, à laquelle nous aspirons, puisse se construire.
Depuis ce scrutin européen, l'écroulement du parti Les Républicains, la caution apportée par plus de 70 élu-e-s de ce parti de la « droite classique » à Emmanuel Macron, a renforcé fortement la poids de la la République en marche, et le renforcera pour les élections municipales, surtout que la question écologique deviendrait centrale pour La République En Marche assure-t-elle ??? depuis le scrutin européen ....

Alors se rassembler à gauche ? Sans doute, mais pas à n'importe quel prix. Nous avons maintenant le devoir de faire respecter cette écologie politique, cette résilience sociale et solidaire face à notre monde démonté par l'ultra-capitalisme.
Quelle adaptation de notre société proposer pour les années à venir ? Quelles résiliences, sociales et écologiques, mettre en œuvre, au niveau local, pour adapter notre monde face aux bouleversements à venir ? Quelle nouvelle forme d'émancipation de l'être humain devons nous défendre ? 

Le  vote d'adhésion des balnéolaises et des balnéolais pour les écologistes, nous montre que les mesures de transition écologique et sociale portées par la future municipalité devront être fortes, devront faire partie de son ADN- si nous y étions engagés.

La qualité de la personne centrale dans une commune est  plus qu'importante, souvent  une chance : en ce sens Marie-Hélène Amiable, qui souhaite se représenter est un excellent choix,  mais à conditions que notre participation soit reconnue à la hauteur  des enjeux que nous portons et pas comme une "caution".

Que faire ? 
Une liste écologiste, solidaire et citoyenne ? Avec des militants politiques et associatifs (quelquefois les deux à la fois ) et des citoyens. Avec un financement participatif ? Le tout bien sûr basé sur un programme travaillé, et enrichi par l'expérience de la dernière mandature, où 3 élu-e-s écologistes – successivement malheureusement, puisque l'un d'entre nous est parti en cours de mandat vivre à Strasbourg - ont exercé des responsabilités.
Où bien se réunir, autour d'un programme tout aussi travaillé mais proposé comme  « un pacte pour l'Ecologie sociale et solidaire à Bagneux »,  que les candidats devraient signer pour avoir nos suffrages ? Sans représentants au conseil municipal ? 
Ou bien une formule mixte, qui mettrait en avant non pas l’appartenance à un groupe politique, mais le respect d'engagements communs partagés ?

L’engagement politique devient indispensable ; pas uniquement, ce sont les actions citoyennes qui poussent... mais un relais dans les instituions est peut-être utile..Au moins, via une "signature" des candidats qui les engage.

Vous connaissez mon bilan, en tant que représentante des écologistes dans l'exécutif, nous y reviendrons plus en détail en travaillant un "programme". Il est exposé dans mes déclarations en conseil municipal et territorial, (sur le  site du groupe local EELV), en particulier mes abstentions sur le PLU et les documents d'urbanisme autour du futur quartier des  Mathurins.. j'ai poussé au maximum le curseur pour aller le plus loin possible,  et j'ai obtenu et "protégé", avant que les citoyens enfin, soient mieux entendus, via le budget participatif, et qu'enfin le PC accepte de mettre en oeuvre beaucoup des projets que je prônais, inlassablement depuis le début de la mandature.
J'avais obtenu en 2014 la création de la délégation "Espace Public" pour être dans la boucle des opérations d'aménagement.. Mais je n'avais pas celle du développement durable...
J'ai pu ainsi me battre  pour protéger le foncier, le sol, les mètres carrés d'espaces verts existants et à venir. Mais nous n'avons pas été assez forts pour que le contrat que nous avions signé avec le PC soit respecté, si on arrêtait les compteurs sur les projets d'urbanisation, tels qu'ils sont prévus  aujourd'hui. voir ici la tribune EELV qui accompagne le rapport de l'Observatoire des engagements municipaux publié uniquement sur internet
(dernière page)
Il faut s'en souvenir. Les écologistes de cette ville ne sont plus aujourd'hui une caution ou une portion congrue. Sinon, nous ne pourrons pas mettre en oeuvre les mesures auxquelles nous aspirons, en dynamique et durant tout le mandat.

j'ai aussi poussé bien sûr les projets de « Nature en ville », friches, jardins partagés, de l'Agrocité et de la ressourcerie, avec Ludovic Fresse, puis Jean-Louis Pinard, bien avant de pouvoir avoir, enfin, les faveurs du budget et de la dynamique du groupe "dominant" en 2018 – 2019. (agrocité/ressourcerie en particulier), et surtout par le biais du budget participatif 2018, voir de réels projets de transition écologique se mettre en place (compostage, poulaillers, zones de dons ou "partagerie" ) : projets concrets, locaux illustrant bien l'adage « Penser global, agir local » (citation de René Dubos, 1977, devenue la base de la méthodologie de l'Agenda 21).

Cependant, c'est bien à la majorité des élu-e-s municipaux, sortie des urnes, que revient la responsabilité de s'unir, dans une gouvernance favorisant l'intelligence collective, pour engager des projets très structurants au profit de la transition écologique et sociale, pendant toute la durée d'une mandature.

12 juin 2019

Pascale Méker
Secrétaire du groupe local EELV et citoyen-e-s de Bagneux.


ICI Résultats globaux des hauts-de-Seine, pour celles et ceux que cela intéresse. (EELV est  aussi au second rang derrière la REM)

et rappel des résultats nationaux.  


CM du 20 septembre 2016. Texte de l'intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV


AMENAGEMENT URBAIN
Révision du Plan Local d'Urbanisme de Bagneux
09/ Approbation de la révision : avis du Conseil Municipal


Vote

Avis favorables = les groupes de la majorité municipale
Abstentions = le groupe les Républicains UDI Union du centre et de la droite et le groupe Bagneux Demain Les Républicains

Depuis le 1er janvier 2016, la compétence Urbanisme est transférée, dans le cadre de la mise en place de la Métropole du Grand Paris, aux établissements publics de territoire. Bagneux a intégré "Vallée Sud-Grand Paris", avec Malakoff, Fontenay-aux-Roses, Clamart, Antony, Sceaux, Bourg-la-Reine, Chatenay-Malabry, Montrouge, Chatillon, le Plessis-Robinson.
Le conseil municipal de Bagneux a donc rendu un "avis" le 20 septembre 2016 et le PLU de Bagneux a été "approuvé" par un vote lors du conseil territorial du 27 septembre 2016.


Intervention de Pascale Méker au nom du groupe EELV p.20-23

Madame le Maire,
Madame la conseillère départementale,
Chers collègues
Mesdames, Messieurs,

Depuis le 15 décembre 2015 date de l'arret du PLU, la concertation a effectivement continué.

Et c'est tout à l'honneur des services de la ville, dont nous devons saluer le travail  ; nous avons grâce a eux ouvert le débat le plus largement possible.

[ ci-dessous  entre crochet: texte retranscrit en substance, mais prononcé différemment

Les contributions de grandes qualités saluées lors de l'arrêt du PLU en décembre 2015, ont continué , y compris à l'enquête publique

Le commissaire enquêteur s'est montré à lécoute et la qualité de son rapport vient enrichir notre PLU et a fait progresser notre réflexion.
Je ne ferai pas de retour sur mes déclarations de décembre 2015 ; mais un petit bilan des améliorations après enquête publique
]

Une situation plus claire pour les écoles construites dans 2 parcs avec
pour le Nord compensation y compris pendant les travaux

arbres protégés quarante supplémentaires sur l'espace publiques
et des arbre signalés dans l'OAP quartier nord, en ces termes :
« Tenir compte de la présence d'arbres présentant certaines caractéristiques (âge, taille, espèce rare...) dans le périmètre du PRUS de la Pierre Plate au moment des études préalables. Dans la mesure du possible ce projet devra intégrer des mesures de compensation au cas où ceux-ci seraient impactés. » page 11, du fascicule 3 – Orientations d'aménagement et de programmation (OAP) du document d'approbation du PLU


Coefficient de biotope, avec dorénavant une valeur 1 pour la pleine terre et 0,7 pour la terre sur dalle, plus conforme à ce qui se fait à juste titre à Paris ou à Berlin, deux villes qui utilisent ce coefficient de biotope par surface.

Pour mémoire,
Concrètement, bonifier le coefficient de la pleine terre à 1,2,comme c'était prévu dans le règlement du PLU au moment de l’arrêt, équivaut à diminuer sa surface au détriment d'un bâtiment ne comportant aucun aménagement en faveur de la biodiversité, aucun éco-aménagement. 

Exemple.
Si 10m2 de la parcelle à bâtir représente les 10% d'espaces verts complémentaire minimum (remarquez bien le minimum qui est en fait le plus souvent un maximum !) obligatoires à réaliser, il suffit que je laisse libre 8m2 de pleine terre qui multiplié par 1,2 en vaudront quasiment 10m2. Quant au bâtiment construit il pourra être en béton brut sans aucun ecoaménagement !

Les espaces verts sur dalle (avec 0,70 m d'épaisseur valait 1 dans l'ancien calcul...
70cm ne peut valoir de la pleine terre, bien évidemment.

Bref, le retour à une acception plus commune de ce coefficient est une belle et bonne nouvelle.

Mais en parallèle, les espaces verts selon le règlement (article13) de la zone UM correspondant au futur quartier des Mathurins, ont considérablement fondus, comme l'indique les errata qui accompagnent le règlement littéral de la zone UM

Par exemple les 50% d'espace vert prévus pour les parcelle constructibles de plus 800m2 destinées aux constructions à usage d'habitat et d'hébergement, par le règlement (à l'article 13) lors de l’arrêt du PLU, sont passés à 36,5%, décomposés en 5% de pleine terre (pourcentage identique à l’arrêt du PLU) et 31'5 % minimum, contre 45% en décembre 2015. |date de l'arrêt du PLU : pas prononcé]

Ce n'est certes pas seulement le fait du réajustement du coefficient de biotope, qui oblige maintenant à un affichage correspondant à des calculs plus justes, mais également sans doute l’agrandissent du Parc (2,5ha y compris la place du Belvédère – qui n'est pas tout à fait un EV, aussi belle et verte sera-t-elle )

Est ce-bien raisonnable ??
Les écologistes -sorte de lanceurs d'alerte que l'on n'écoute pas assez - pensent que NON.

Car les espaces verts sont de vrais équipements publics, utiles pour la santé des citadins, pour le vivre ensemble. j'ai bien dit UTILE, pas "du luxe", mais  nécessaires, demain dans notre Île de France surpeuplée, avec en plus une nouvelle fonction celle de protéger la nature en ville qui n'est plus cette ressource inépuisable mais que l'on doit maintenant protéger et maintenir en milieu urbain.. 

Même si nous comprenons que l'on demande au promoteur, avant qu'il ne réalise son bénéfice, de porter financièrement les espaces publics du projet, le parc, un hectare pour le lycée, et le coût des classes des écoles nécessaires au nombre des nouvelles familles, et le différentielle à la baisse, du produit des droits à construire des 25% de logement social, et celui des bureaux... Le tout conventionné par la signature d'une charte de promotion qui encadre de façon contractuelle, les prix de sortie des appartements - ce que nous approuvons totalement - il n'est plus possible d'opposer les défenseurs de l'environnement aux défenseurs de l'emploi et du logement, mais les défenseurs de l'intérêt général, aux défenseurs du toujours-plus-vite, et du toujours plus-rentable (mais pour qui donc  ?). Un modèle de financiarisation du monde qui forcément dans un avenir très proche va péricliter... 

Car tout est question d'équilibre. 
Et pour moi, en l'occurrence, l'équilibre nécessaire au bien être futur des populations (50 000 habitants minimum en 2030...) n'y est pas, alors que nous sommes la seule ville à cette distance de la porte d'Orléans à avoir encore une telle réserve foncière sur son territoire. 
Si Bagneux veut, en plus de son développement évident, garder ses valeurs de solidarité et de qualité de vie, on ne peut plus gaspiller aujourd'hui  le calme et l'espace nécessaires  pour vivre et travailler demain, Nous avons la chance d'en avoir les dernières gouttes, particulièrement en petite couronne. Nous avons la chance de pouvoir proposer pour l'avenir, un modèle urbain encore vivable. 

Et il y a des solutions rentables - moins sans doute - et respectueuses de l’environnement. Le projet est vaste. On imagine que la quantité de droits à construire peut lui permettre d'équilibrer sa rentabilité.

A moins que le terrain ne soit vendu trop cher ?

Notre PLU ne devrait pas permettre une trop forte densification, un manque d'espace vital pour ce nouveau quartier.

Revenons au cœur du PLU sur les points positifs.
|Nous l'avons vu, la transition entre les quartiers pavillonnaires et les zones plus dense a été retravaillée.) pas prononcé]

Et puis nous avons créé des cœurs d’îlots ou linaires destinés au maintien des continuités écologiques. Ce que permet la loi ALLUR, avec cette nouvelle idée forte dans l'aménagement du territoire qu'il faut absolument construire la ville sur la ville, mais permettre à la biodiversité de mieux y perdurer.
Oui, le COS a disparu au profit d'une nouvelle approche environnementale : on ne pense plus seulement occupation de la parcelle, comme s'il s'agissait d'un terrain de foot, mais aménagement des pleins et vides réceptacles de la nature en ville absolument nécessaire.
Et oui, dans ce cadre on peut encadrer la densification. Elle n'est pas moins limitée qu'avec l'usage du COS, elle l'est différemment. Ces cœurs d’Îlots ont été étudiés soigneusement et sauf erreur, il y en a eu quelques unes, ils ne limitent pas de façon exorbitante les droits à construire ; mais ils peuvent c'est vrai empêcher le regroupement de plusieurs parcelles qui permettraient des ruptures dans la trame verte en pas japonais, par une trop forte artificialisation des espaces, dus à des gabarits de construction destructeurs également du tissu pavillonnaire.


Un dernier mot sur le patrimoine : depuis le 15 décembre, nous n'avons toujours pas trouver le lien entre le titre IV qui régit sa protection et tout l'appareil documentaire constitué par plus de 400 constructions repérées dans la ville, grâce à un travail d'inventaire, comme présentant un intérêt paysager et qualitatif du point de vue architectural, sans aller jusqu'à une protection formelle.
Cet inventaire est un peu la photographie de la
qualité architecturale de la ville qui s’exprime de façon vivante et diffuse. Il ne faut pas perdre cette richesse documentaire ; trouver un lien avec notre PLU. Comment utiliser cet inventaire lors de l'instruction des demandes d'urbanisme ? Comment formaliser son utilisation, afin qu'il ne sombre pas dans l'oubli. Cette question n'est pas encore réglée.

Pour un certains nombres de raisons exposées ici, notre avis est donc un Oui Mais...

Conseil territorial du 27 septembre 2016. Intervention de Pascale Méker prononcée au nom du groupe Ecologiste * de l'Etablissement public de territoire, Vallée Sud-Grand Paris (dans l'attente du procès verbal)


*Membres du Groupe Ecologiste (ordre alphabétique)
Rodéric Aarsse
Annie-Laure Hagel Présidente de groupe
Pascale Méker



Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les vice-président-e-s
Cher-e-s Collègues,mesdames, messieurs,

Comme nous l’avons déjà dit lors des votes précédents concernant les PlU de Clamart et de Fontenay-aux-Roses, Les écologistes sont en retrait.

En effet, nous sommes dans une période transitoire, où il faut bien reconnaître que notre conseil ne peut jouer que le rôle d'une chambre d'enregistrement. Les villes qui présentent au conseil leur PLU pour approbation de révision ou pour création (comme c'est le cas pour Montrouge) ont bien délégué au territoire le rôle d'achever les procédures nécessaires à la validation de leur document d'urbanisme, mais le lien entre ces PLU et le Plan local d'urbanisme intercommunal qui devrait être le droit du sol sur notre territoire n'est pas clairement établi ni même envisagé.

Notre conseil n'est à vrai dire en la matière et maintenant qu'une chambre d'enregistrement, et ce n'est pas le rôle des élu e s.

Mais cette réalité administrative a aussi un visage concret : ces PLU ne sont pas encore pensés en liaison les uns avec les autres.
Ni en termes par exemple de trames vertes et bleues -pour le moment – ce qui devrait être le cas avec le futur PLUI.

Sud de Seine, avait pour sa part étudié un diagnostic écologique avec une première réflexion sur la cohérence écologique, d'un territoire intercommunal

Ni en termes d'équilibre de logements sociaux par exemple, où les villes devraient harmoniser leur parc social ;

Ni en terme également d'offre d'espaces verts.
On remarque que dans cette petite couronne très artificialisée, les espaces verts se situent de façon significative dans le sud de notre territoire.
Ainsi le parc de Sceaux, puis La Vallée aux Loups, et puis bien sûr la forêt domaniale de Clamart, de Verrières et de Meudon, avec il est vrai la coulée verte du Sud parisien qui traverse notre territoire des portes de Paris jusqu'à Antony. Et c'est bien.
Ces espaces verts sont tous aujourd'hui des investissements réalisés par le département ou l'état (pour les bois)

Mais dans le nord -est du territoire – je pense à Montrouge et à Malakoff en particulier, mais aussi dans une moindre part à Châtillon qui n'est pas très loin du bois de Clamart -, les grands espaces verts sont rares. Et la population dense.
A l'échelle du territoire cela devrait se réfléchir dans le cadre d'un PLUI et puis, et c'est aussi le moment de l'évoquer , notre PLUI devra s'inscrire dans les orientations du Schéma de cohérence territoriale de la métropole de Paris, sans que l'on sache aujourd'hui dans cette grande époque de transition comment cela se fera ? Ou se ferait ?

Au delà de ce rôle très peu politique de notre assemblée, pour les écologistes qui sont des lanceurs d'alerte, il est important de manifester aussi par leur abstention, un désaccord avec les politiques d'aménagement du territoire de la mégapole parisienne qui tend à concentrer un maximum d'habitants - parce que réceptacle d'un maximum d'emplois - plutôt que d'utiliser la dynamique financière et industrielle de notre région – la plus riche d'Europe -pour réindustrialiser des villes et des provinces désertées qui forment le désert français et font le lit des haines et des peurs qui conduisent à des votes extrêmes, d’extrême droite.

Les familles d’île de France qui peuvent trouver un emploi en province n'hésitent guère ; tandis qu'en grande banlieue, des populations, mal desservies par les transports et souvent les plus fragiles socialement de notre région, sont reléguées.

Et ici, et bien, on continue à s'entasser comme nous le faisions déjà il y a plus de 20 ans, sauf que maintenant, cela devient irrespirable, au propre comme au figuré...


Seul le PLU de Bagneux a mis en œuvre deux outils innovants

1/ Les cœurs d’îlots ou linaires destinés au maintien des continuités écologiques.
Ce que permet la loi ALLUR, avec cette nouvelle idée forte dans l'aménagement du territoire est qu'il faut absolument construire la ville sur la ville, mais permettre à la biodiversité de mieux y perdurer.

Oui, le COS a disparu au profit d'une nouvelle approche environnementale : on ne pense plus seulement occupation de la parcelle, comme s'il s'agissait d'un terrain de foot, mais aménagement des pleins et vides, réceptacles de la nature en ville absolument nécessaire.

Et oui, dans ce cadre on peut encadrer la densification. Elle n'est pas moins limitée qu'avec l'usage du COS, elle l'est différemment. Ces cœurs d’Îlots ont été étudiés soigneusement et sauf erreur, ils ne limitent pas de façon exorbitante les droits à construire ; mais ils peuvent, c'est vrai empêcher le regroupement de plusieurs parcelles qui permettrait des ruptures dans la trame verte en « pas japonais », par une trop forte artificialisation des espaces, dus à des gabarits de construction destructeurs également du tissu pavillonnaire.

2/ Et puis, ce coefficient de biotope par surface déjà utilisé par Paris ou Montreuil, par exemple mais aussi Berlin.

Le coefficient de biotope est fait pour compenser la diminution de la pleine terre par des aménagements (mur végétal, toiture végétalisée) favorables à la biodiversité, sur et aux alentours immédiats (espace vert sur dalle) des constructions qui viennent s'installer sur un terrain, en l'occurrence pour notre PLU, une surface complémentaire d'espace vert. 

C'est donc une sorte de bonus de constructibilité en proportion des eco-aménagements du bâtiment..

Avec une valeur de 1 pour la pleine terre puis des valeurs allant de o,8 à 0,2 pour des écoaménagements comme les espaces verts sur dalle ou bien les toitures végétalisées ou les murs végétalisés.

Mais Bagneux est à l'équilibre dans notre territoire : avec l'arrivée de deux métros au nord, et au sud un espace de 16ha à aménager sur la surface occupée par la DGA déménagée à Paris.

Et ils nous semble que le PLU permettrait une trop forte densité sur ce futur quartier
Dans la mesure où comme nous l'évoquions plus haut, le nord de notre territoire est très dense et pauvre en grands espaces verts, et que Bagneux est la seule ville a bénéficier de cette réserve foncière, avec de plus une configuration particulière qui lui permettrait d'agrandir plus que cela n'est prévu le parc actuel qui existe à la lisière de ce nouveau quartier.

Est ce-bien raisonnable ?? Les écologistes -sorte de lanceurs d'alerte que l'on n'écoute pas assez - pensent que NON.

Car les espaces verts sont de vrais équipements publics, utiles pour la santé des citadins, pour le vivre ensemble. j'ai bien dit UTILE, pas "du luxe", mais  nécessaires, demain dans notre Île de France surpeuplée, avec en plus une nouvelle fonction celle de protéger la nature en ville qui n'est plus cette ressource inépuisable mais que l'on doit maintenant protéger et maintenir en milieu urbain.. 

Tout est question d'équilibre bien sûr entre logements, emplois, dynamisme et respiration...
Rien n'est simple, mais tout est souvent pensé sans tenir assez compte du long terme – qui coûte cher – aujourd'hui, mais encore plus demain en termes de qualité de vie de nos populations.

Tribune des élu/es Europe Ecologie-Les Verts parue dans Bagneux Infos, mai 2017


Depuis la nuit des temps, la notion d'espace privé et d'espace public rythme nos nuits et nos jours. Sortir de son espace privé, aussi petit soit-il, est un acte important que chacun ressent immédiatement... Ce qui est moins facile à déterminer c'est l'importance de l'espace public dans notre vie... et pourtant il est profondément déterminant. L'atmosphère de la rue, de la ville, du parc, fait partie de notre quotidien, qu'elle participe à rendre plus agréable ou bien au contraire plus dur.

Bagneux est attentive à cela : à la qualité des voiries, à son patrimoine, à la forme de sa ville à venir, à sa propreté... selon ses moyens...

Mais c'est aussi l'affaire de toutes et tous. 
Et pourtant, nous pouvons dans l'espèce de clandestinité que nous apporte le regard de tous, jeter impunément à terre, un mégot, une canette, nos emballages..., salir, sans que cela ne nous dérange, tout en nous isolant, dans un geste qu' on ne ferait pas chez-soi.  Étrange !
Quand je dis NOUS c'est parce qu'avant de penser qu'un mégot jeté doit être ramassé, NOUS sommes toutes et tous quasi capables de le jeter au sol... Mais lorsqu'on y pense ne serait-ce qu'un peu... Nous sommes alors très nombreux à faire attention à notre espace public, au travail de l'autre – de celles et ceux qui ramassent ! Aux AUTRES tout simplement, pour un meilleur quotidien ensemble !
Le travail fait par les équipes municipales est bien réalisé pour NOUS et financé par NOUS, dans notre espace commun...

Enfin j'attire l'intention sur l'importance des parcs – et de leur propreté - lieux de rencontre et de mixité sociale avec de plus, un contact avec la nature, primordial pour nous, qui vivons dans un milieu urbain très artificialisé. Les arbres nous rendent aussi un service écologique indispensable : limiter la pollution atmosphérique et rafraîchir l'atmosphère...


Pascale Méker   
Adjointe au maire.   
Groupe Europe Écologie-Les Verts 

Tribune des élu/es Europe Ecologie-Les Verts parue dans Bagneux Infos, avril 2017


Les sciences de l'homme s'accordent pour dire que l'être humain est un être social, au sens où il se construit et évolue dans, et par les relations aux autres. Il est à la fois dynamique (changeant et amendable), et interdépendant avec les autres êtres humains et avec l'écosystème (sociétal et naturel) dans lequel il vit. 

La coopération et l'action collective sont les forces que le genre humain a développé tout au long de son processus évolutif. Ces notions s'articulent aussi bien à travers le mouvement associatif qu'à travers toutes manifestations qui font vivre le débat, l'échange, la confrontation d'idées, l'expression du sens critique. Notre volonté municipale est d'activer cette démarche  sociale à  travers les nombreuses expressions publiques. Celles-ci visent les différentes générations comme le conseil des anciens, le conseil local de la jeunesse, d'autres permettent leurs transversalités, comme les concertations sur les projets urbains, avec les conseils citoyens par exemples, les conseils de quartiers, les groupes constitués pour rendre un avis citoyen ou participer à un jury. Tous les citoyens peuvent se sentir concernés dès lors que les méthodes de communication s'adaptent aux profils très variés des habitants.

L'évolution de notre démocratie est à ce prix. La société civile s'approprie de mieux en mieux ces moyens communiquant pour participer aux transformations alternatives et nécessaires de notre société. Bagneux en impulsant la démocratie de proximité permet aux citoyens de se sentir pleinement acteurs de l'évolution d'une ville tournée vers un futur dans lequel chacun pourra trouver sa place.  Et comme le déclare Elsa Triolet avec délicatesse et espoir : "L'avenir n'est pas une amélioration du présent. C'est autre chose". 


Jean-Louis Pinard  
Conseiller municipal délégué 
Groupe Europe Écologie Les Verts 

Tribune des élu/es Europe Ecologie-Les Verts parue dans Bagneux Infos, mars 2017


Le budget 2017 retrouve du souffle en terme d' d'investissement et reste vigilant sur le remboursement de la dette. Il ne demande pas d'augmentation d'impôts ! Et pourtant Bagneux perd énormément de dotations de l’État, comme toutes les collectivités territoriales. Ces économies réalisées au détriment des communes sont une erreur majeure, alors que sont ces territoires qui réalisent près de 70% des investissements du pays.

Fiers d'appartenir à cette majorité municipale, nous avons cependant un souci important quant à la place des espaces verts dans l'avenir de notre ville. En conscience, nous n'imaginons pas que pour gagner 3 minutes de temps de trajet (en 2025..) un bus articulé puisse écorner la zone très patrimoniale et verte qu'est le parc Richelieu ! Même si  l'on fait entrer la médiathèque dans le parc, avec ses abords, déjà végétalisés pour une grande partie, qui seront revalorisés et agrandis. Mais cela peut se faire sans la création d'une voie réservée aux bus ! Alors même que la ville va construire deux écoles, l'une dans le parc Robespierre et l'autre dans le parc Rosenberg.

Une école dans un parc, c'est bien pour les enfants, certes, mais ce sont aussi  des espaces verts en moins, ouverts largement au public ! Même si l'on peut concevoir la mutualisation entre le parc de l'école et le public aux heures de fermeture scolaire...

La construction de l'école dans le parc Robespierre ne doit se faire que si les m2 disparus sont compensés dans le quartier, y compris pendant les travaux de la ligne 15 qui vont occuper pendant plusieurs années l'autre partie du parc, qui sera ensuite recréé.

Ne sacrifions pas les mètres carrés d'espace vert qui seront si précieux, pour notre santé et la nature en ville lorsque nous serons plus nombreux !

Pascale Méker  
Adjointe au maire.  
Groupe Europe-Écologie Les Verts