Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
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Julien Bayou
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Chères amies, chers amis,
Dimanche soir, notre Conseil fédéral s’est réuni et a voté en faveur d’un accord large et ambitieux avec la France insoumise pour mettre sur pied la coalition la plus large sur le programme le plus ambitieux pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Cet accord, proposé par le bureau exécutif et adopté ce dimanche par le Conseil fédéral à plus de 80%, est né du constat fait le soir du 10 avril : les forces de gauche et écologistes divisées n’ont pas été capables d’accéder au second tour et de gagner. Pour rompre avec ce quinquennat d’inaction climatique et de casse sociale, une solution s’impose : des député-es écologistes à l’Assemblée nationale. Et le plus grand nombre possible de député-es de gauche.
Merci aux candidates et candidats !
En préambule, au nom du mouvement, je tiens à chaleureusement remercier les candidat-es qui étaient pré-investi-es et qui dans de nombreux territoires laissent leur place pour que nous puissions, dans le cadre de cette coalition, être plus fort-es dans la centaine de circonscriptions où nous nous présenterons sous une bannière commune.
Du fait de cet accord, le Conseil fédéral devra adopter un ultime train d’investitures et l’ensemble sera prochainement soumis à ratification des adhérent-es, qui recevront un email spécifique détaillant les modalités du vote prochain.
Le temps de l'espoir est venu
Ainsi, face à l’aspiration citoyenne, nous avons discuté ces deux dernières semaines avec la France Insoumise, mais également avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français pour parvenir à un accord en vue des élections législatives de juin 2022. Reconnaissons que la tâche n’était pas aisée : nous avons cherché à faire en quelques jours ce que nous n’avons pas pu ou pas su construire en cinq ans.
Pour autant, nous sommes parvenu-es à un accord parce que la situation nous l’impose. Impossible de nous résoudre à un nouveau mandat d’impuissance à l’Assemblée nationale. Impossible de nous résoudre à laisser les quasi pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. Impossible de nous résoudre, enfin, à voir l’extrême-droite rentrer en force à l’Assemblée.
Le temps est venu de générer un élan d’espoir de victoire pour le peuple écologiste et de gauche dans le pays. La base de cet accord avec la France insoumise est une coalition large et ambitieuse, dans le respect de nos différences, et autour d'une bannière commune :
Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale
Cet accord nous permettra de défendre nos convictions tout en gardant le cap sur notre objectif : être majoritaires à l’Assemblée nationale.
Nous sommes en train de construire un programme de gouvernement ambitieux issu d’un travail de consensus que nous vous présenterons très bientôt. Nous avons une centaine de propositions, parmi lesquelles la réduction de 65% des émissions de gaz à effets de serre, le 100% énergies renouvelables, la sortie du nucléaire, l’ISF climatique, la règle d’or climatique, mais aussi la hausse des salaires, la garantie autonomie jeunesse, 1 milliard d’euros par an pour lutter contre les inégalités femmes hommes ou encore le rétablissement des services publics ainsi que la 6e République.
Ce programme exigeant tant sur les aspects climat / environnement que justice sociale et démocratiques sera présenté dans les prochains jours.
Quel programme ?
Je vois, ici ou là, des interrogations sur le périmètre programmatique de cet accord. Je vais essayer de l’expliquer, notamment sur les sujets qui nous tiennent à cœur, sans esquiver de question ni prendre de raccourcis.
D’abord sur le nucléaire. À l’heure où j’écris ces lignes, l'arrivée du Parti communiste dans la coalition ne change rien quant au nucléaire. Fabien Roussel a d'ores et déjà annoncé que le nucléaire serait hors accord et que les député-es communistes seraient libres de leur vote à l’égard de la coalition. C’est bien normal, c’est un droit constitutionnel. Chaque député-e doit pouvoir voter selon sa conscience personnelle.
Mais dans le projet que porte la coalition, c'est bien la sortie du nucléaire qui est prévue et que defendront les deux groupes insoumis et écologistes, numériquement plus nombreux ; et si possible avec le groupe socialiste, qui dans la campagne a déjà annoncé le refus de tout nouveau projet.
Assumons (et à vrai dire savourons) ce que cela représente : la coalition qui se présente pour organiser une majorité à l’Assemblée, dès le mois de juin, le fait sous la bannière anti nucléaire et 100% renouvelables. C’est une première victoire qui en appelle d’autres !
Ensuite, et plus longuement, sur l'Europe.
Ensuite, et plus longuement, sur l’Europe, car comme notre nom l’indique, nous avons le projet européen chevillé au corps. C’est pourquoi nous avons demandé à la France insoumise de faire un pas vers nous. Ce qu’ils ont fait.
L’Europe est un projet de civilisation et un espace pour protéger les biens communs,les communs naturels, et les personnes. Elle est, pour nous, le niveau auquel les enjeux peuvent et doivent être gérés. Pour autant, l’Union européenne actuelle doit être réorientée vers des politiques plus écologistes et plus solidaires. Car depuis plusieurs décennies, force est de constater que ce projet a été dévoyé par les partisans du néolibéralisme destructeur de la planète et des acquis sociaux.
L’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne, dans le cadre de l’Etat de droit. Cette précision a toute son importance : c’est elle qui garantit qu’il ne peut y avoir de libertés prises avec le cadre européen, pas de violation des règles, respect de la primauté du droit de l'Union, respect de l'autorité de la cour de justice, égalité entre les citoyen-nes. C'est ça l'état de droit.
Ce texte affirme le maintien de la France dans l’UE (donc le maintien dans les traités), le maintien dans l’euro et le tout sans affaiblissement de l’UE. Il est HORS de question pour nous de mettre le doigt dans un engrenage d’une Europe à la carte ou d’un “Opt-out”. C’est écrit noir sur blanc ici.
Mais il ne s’agit pas d’avoir “l’Europe honteuse” ou simplement de se défendre de vouloir la quitter. Européen-es convaincu-es, nous voulons la réorienter. Fédéralistes convaincu-es, nous voulons voir le projet européen cranter de nouvelles avancées.
Ainsi, l’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne.
La désobéissance est une pratique politique à laquelle les écologistes ont souvent eu recours (OGM, etc.). Les "désobéissances" dont on parle dans le contexte de cet accord ne sont pas des violations : c'est par exemple la suspension du TSCG (avec le financement des mesures d’aide pour répondre à la crise Covid - ce qui est légal) et la négociation Espagne et Portugal sur les prix de l'énergie (tout à fait légal aussi).
De quelle Europe voulons-nous ?
Enfin, tout l’enjeu de la période qui vient est : “Quelle Europe voulons nous ?”
La question n’est pas pour ou contre l’Europe, mais comment progresser vers une Europe au service du climat et de la justice sociale. Ainsi quand nos eurodéputé-es votent contre la Politique Agricole Commune, ça n’est évidemment pas pour dire qu’il n’en faut pas, mais parce que son orientation est productiviste et libérale.
La bonne nouvelle c’est que depuis peu, les consciences bougent. Les règles austéritaires sont abandonnées et l’idée de défense européenne progresse. C’est un moment politique qu’il nous faut saisir pour faire progresser le projet européen. Et comme dans tous les moments de bascule, la désobéissance peut être un point d’appui pour arracher des victoires et réorienter l’Europe.
Pendant les élections européennes en 2019, nous portions l’idée d’un dépassement, d’un progrès vers une Europe fédérale en particulier avec le Traité environnemental qui permettrait soumettre toutes [les] lois à l'impératif de la préservation de la planète. Avec les écologistes désormais au pouvoir dans plusieurs pays européens, et en particulier les ministres allemands aux affaires étrangères et économie climat emploi, nous pourrions faire progresser ce beau projet à partir du mois de juin.
Sur la politique étrangère maintenant. Que ce soit sur l’OTAN ou la gestion des questions internationales, nous avons acté un désaccord. Comme vous le savez sans doute, le périmètre d’action d’un gouvernement se cantonne, pour l’essentiel, à la politique nationale. Ainsi, ce désaccord, pour important qu’il soit, n’est pas bloquant dans cette campagne, d’autant que la FI au parlement européen a rejoint la position écologiste de livraison d’armes à la résistance ukrainienne.
Selon le GIEC : 3 ans pour agir.
Ainsi, nous construisons un projet commun, fidèle à nos valeurs et à nos convictions. L’intérêt d’une coalition la plus large possible, c’est qu’en cas d'avènement d’une position commune, chacune et chacun gardera sa liberté et pourra acter ses divergences. Notre intérêt commun n’est pas de se concentrer sur ces divergences, mais bien de multiplier nos convergence et ce qui nous rassemble.
Je vous rappelle l’enjeu : nous avons 3 ans pour agir. Il n’est pas possible de subir 5 années supplémentaires d’inaction climatique ou de casse sociale. Notre enjeu, notre responsabilité, c’est d’améliorer la vie de nos concitoyen-nes. L’urgence climatique n’attends pas, il y a une telle attente.
Alors maintenant chères amies, chers amis, en campagne pour envoyer le maximum de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.
Julien Bayou
Cliquez pour lire le communiqué de presse commun
Chères amies, chers amis,
Dimanche soir, notre Conseil fédéral s’est réuni et a voté en faveur d’un accord large et ambitieux avec la France insoumise pour mettre sur pied la coalition la plus large sur le programme le plus ambitieux pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Cet accord, proposé par le bureau exécutif et adopté ce dimanche par le Conseil fédéral à plus de 80%, est né du constat fait le soir du 10 avril : les forces de gauche et écologistes divisées n’ont pas été capables d’accéder au second tour et de gagner. Pour rompre avec ce quinquennat d’inaction climatique et de casse sociale, une solution s’impose : des député-es écologistes à l’Assemblée nationale. Et le plus grand nombre possible de député-es de gauche.
Merci aux candidates et candidats !
En préambule, au nom du mouvement, je tiens à chaleureusement remercier les candidat-es qui étaient pré-investi-es et qui dans de nombreux territoires laissent leur place pour que nous puissions, dans le cadre de cette coalition, être plus fort-es dans la centaine de circonscriptions où nous nous présenterons sous une bannière commune.
Du fait de cet accord, le Conseil fédéral devra adopter un ultime train d’investitures et l’ensemble sera prochainement soumis à ratification des adhérent-es, qui recevront un email spécifique détaillant les modalités du vote prochain.
Le temps de l'espoir est venu
Ainsi, face à l’aspiration citoyenne, nous avons discuté ces deux dernières semaines avec la France Insoumise, mais également avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français pour parvenir à un accord en vue des élections législatives de juin 2022. Reconnaissons que la tâche n’était pas aisée : nous avons cherché à faire en quelques jours ce que nous n’avons pas pu ou pas su construire en cinq ans.
Pour autant, nous sommes parvenu-es à un accord parce que la situation nous l’impose. Impossible de nous résoudre à un nouveau mandat d’impuissance à l’Assemblée nationale. Impossible de nous résoudre à laisser les quasi pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. Impossible de nous résoudre, enfin, à voir l’extrême-droite rentrer en force à l’Assemblée.
Le temps est venu de générer un élan d’espoir de victoire pour le peuple écologiste et de gauche dans le pays. La base de cet accord avec la France insoumise est une coalition large et ambitieuse, dans le respect de nos différences, et autour d'une bannière commune :
Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale
Cet accord nous permettra de défendre nos convictions tout en gardant le cap sur notre objectif : être majoritaires à l’Assemblée nationale.
Nous sommes en train de construire un programme de gouvernement ambitieux issu d’un travail de consensus que nous vous présenterons très bientôt. Nous avons une centaine de propositions, parmi lesquelles la réduction de 65% des émissions de gaz à effets de serre, le 100% énergies renouvelables, la sortie du nucléaire, l’ISF climatique, la règle d’or climatique, mais aussi la hausse des salaires, la garantie autonomie jeunesse, 1 milliard d’euros par an pour lutter contre les inégalités femmes hommes ou encore le rétablissement des services publics ainsi que la 6e République.
Ce programme exigeant tant sur les aspects climat / environnement que justice sociale et démocratiques sera présenté dans les prochains jours.
Quel programme ?
Je vois, ici ou là, des interrogations sur le périmètre programmatique de cet accord. Je vais essayer de l’expliquer, notamment sur les sujets qui nous tiennent à cœur, sans esquiver de question ni prendre de raccourcis.
D’abord sur le nucléaire. À l’heure où j’écris ces lignes, l'arrivée du Parti communiste dans la coalition ne change rien quant au nucléaire. Fabien Roussel a d'ores et déjà annoncé que le nucléaire serait hors accord et que les député-es communistes seraient libres de leur vote à l’égard de la coalition. C’est bien normal, c’est un droit constitutionnel. Chaque député-e doit pouvoir voter selon sa conscience personnelle.
Mais dans le projet que porte la coalition, c'est bien la sortie du nucléaire qui est prévue et que defendront les deux groupes insoumis et écologistes, numériquement plus nombreux ; et si possible avec le groupe socialiste, qui dans la campagne a déjà annoncé le refus de tout nouveau projet.
Assumons (et à vrai dire savourons) ce que cela représente : la coalition qui se présente pour organiser une majorité à l’Assemblée, dès le mois de juin, le fait sous la bannière anti nucléaire et 100% renouvelables. C’est une première victoire qui en appelle d’autres !
Ensuite, et plus longuement, sur l'Europe.
Ensuite, et plus longuement, sur l’Europe, car comme notre nom l’indique, nous avons le projet européen chevillé au corps. C’est pourquoi nous avons demandé à la France insoumise de faire un pas vers nous. Ce qu’ils ont fait.
L’Europe est un projet de civilisation et un espace pour protéger les biens communs,les communs naturels, et les personnes. Elle est, pour nous, le niveau auquel les enjeux peuvent et doivent être gérés. Pour autant, l’Union européenne actuelle doit être réorientée vers des politiques plus écologistes et plus solidaires. Car depuis plusieurs décennies, force est de constater que ce projet a été dévoyé par les partisans du néolibéralisme destructeur de la planète et des acquis sociaux.
L’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne, dans le cadre de l’Etat de droit. Cette précision a toute son importance : c’est elle qui garantit qu’il ne peut y avoir de libertés prises avec le cadre européen, pas de violation des règles, respect de la primauté du droit de l'Union, respect de l'autorité de la cour de justice, égalité entre les citoyen-nes. C'est ça l'état de droit.
Ce texte affirme le maintien de la France dans l’UE (donc le maintien dans les traités), le maintien dans l’euro et le tout sans affaiblissement de l’UE. Il est HORS de question pour nous de mettre le doigt dans un engrenage d’une Europe à la carte ou d’un “Opt-out”. C’est écrit noir sur blanc ici.
Mais il ne s’agit pas d’avoir “l’Europe honteuse” ou simplement de se défendre de vouloir la quitter. Européen-es convaincu-es, nous voulons la réorienter. Fédéralistes convaincu-es, nous voulons voir le projet européen cranter de nouvelles avancées.
Ainsi, l’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne.
La désobéissance est une pratique politique à laquelle les écologistes ont souvent eu recours (OGM, etc.). Les "désobéissances" dont on parle dans le contexte de cet accord ne sont pas des violations : c'est par exemple la suspension du TSCG (avec le financement des mesures d’aide pour répondre à la crise Covid - ce qui est légal) et la négociation Espagne et Portugal sur les prix de l'énergie (tout à fait légal aussi).
De quelle Europe voulons-nous ?
Enfin, tout l’enjeu de la période qui vient est : “Quelle Europe voulons nous ?”
La question n’est pas pour ou contre l’Europe, mais comment progresser vers une Europe au service du climat et de la justice sociale. Ainsi quand nos eurodéputé-es votent contre la Politique Agricole Commune, ça n’est évidemment pas pour dire qu’il n’en faut pas, mais parce que son orientation est productiviste et libérale.
La bonne nouvelle c’est que depuis peu, les consciences bougent. Les règles austéritaires sont abandonnées et l’idée de défense européenne progresse. C’est un moment politique qu’il nous faut saisir pour faire progresser le projet européen. Et comme dans tous les moments de bascule, la désobéissance peut être un point d’appui pour arracher des victoires et réorienter l’Europe.
Pendant les élections européennes en 2019, nous portions l’idée d’un dépassement, d’un progrès vers une Europe fédérale en particulier avec le Traité environnemental qui permettrait soumettre toutes [les] lois à l'impératif de la préservation de la planète. Avec les écologistes désormais au pouvoir dans plusieurs pays européens, et en particulier les ministres allemands aux affaires étrangères et économie climat emploi, nous pourrions faire progresser ce beau projet à partir du mois de juin.
Sur la politique étrangère maintenant. Que ce soit sur l’OTAN ou la gestion des questions internationales, nous avons acté un désaccord. Comme vous le savez sans doute, le périmètre d’action d’un gouvernement se cantonne, pour l’essentiel, à la politique nationale. Ainsi, ce désaccord, pour important qu’il soit, n’est pas bloquant dans cette campagne, d’autant que la FI au parlement européen a rejoint la position écologiste de livraison d’armes à la résistance ukrainienne.
Selon le GIEC : 3 ans pour agir.
Ainsi, nous construisons un projet commun, fidèle à nos valeurs et à nos convictions. L’intérêt d’une coalition la plus large possible, c’est qu’en cas d'avènement d’une position commune, chacune et chacun gardera sa liberté et pourra acter ses divergences. Notre intérêt commun n’est pas de se concentrer sur ces divergences, mais bien de multiplier nos convergence et ce qui nous rassemble.
Je vous rappelle l’enjeu : nous avons 3 ans pour agir. Il n’est pas possible de subir 5 années supplémentaires d’inaction climatique ou de casse sociale. Notre enjeu, notre responsabilité, c’est d’améliorer la vie de nos concitoyen-nes. L’urgence climatique n’attends pas, il y a une telle attente.
Alors maintenant chères amies, chers amis, en campagne pour envoyer le maximum de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.
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