Bagneux, solidaire aussi avec la planète !

Bons gestes - Archives

Cinq ou six minutes à pied

On utilise allègrement la voiture pour de petites distances. Or, au démarrage, la surconsommation de carburant est forte : 50% en plus au premier kilomètre et 25% au deuxième. Le moteur a besoin de 5 km pour monter en température et devenir performant. De plus, la phase de mise en route représente plus de la moitié de l’usure du moteur. Pourtant, près d’un trajet sur deux n’atteint pas 2 km et le temps qui lui est consacré n’excède pas 5 minutes.

Privilégiez le vélo ou la marche : un trajet de 500 m en ville prend 6 minutes à pied ! Difficile de faire mieux en voiture. Pour vous, ce sont des économies de carburant, pour la planète, moins de gaz à effet de serre et de dérèglements climatiques.

Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Penser bio pour les bébés

Des études ont révélé que l’exposition aux pesticides pouvait provoquer des désordres neurologiques, augmenter la fréquence de certains cancers, endommager le système immunitaire, abaisser la fécondité masculine. Et leurs effets sur la santé ne sont tous découverts. De plus, les pesticides détériorent les sols et contaminent l’eau potable, entraînant des coûts de dépollution faramineux. Certains toxiques s’accumulent dans la chaîne alimentaire qu’ils contaminent jusqu’à l’homme. Un agriculteur conventionnel peut utiliser au total 450 pesticides autorisés. Un agriculteur a le droit de recourir à 7 pesticides naturels, dont l’utilisation est contrôlée.

Si le projet de passer au « bio » pour nourrir toute la famille vous semble difficile, privilégiez au moins les aliments bio pour un bébé ou un petit enfant.

Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Une douche rapide et économique

Plus du tiers de l’humanité ne dispose pas de structures sanitaires et d’assainissement adéquates. On estime ainsi que la moitié des lits d’hôpitaux du monde est occupée par des patients qui souffrent de maladies évitables, véhiculées par l’eau. Beaucoup n’en guérissent pas : 2,2 millions de personnes, dont 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans, meurent chaque année de ces maladies hydriques (typhoïde, choléra, hépatites, dysenterie…), faute d’accès à une eau de bonne qualité. Cela représente plus de quatre fois le nombre de décès occasionnés par les conflits mondiaux.

Dans notre partie du monde, riche et développée, les structures sanitaires abondent et provoquent un gaspillage d’eau potable. Pour modérer votre consommation, préférez une douche rapide (entre 25 et 80 litres d’eau) à un bain (200 à 250 litres d’eau).


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




NON aux OGM

L’homme maîtrise les technologies qui lui permettent de modifier directement les gènes des plantes et des animaux pour créer des OGM (organismes génétiquement modifiés). Il a ainsi inventé des plantes transgéniques (maïs, coton, soja…), insensibles aux insectes et maladies, indifférentes à la sécheresse ou enrichies en vitamines. Mais leurs risques sur la santé (allergies) et sur l’environnement (contamination des espèces sauvages, insectes nuisibles devenant résistants aux traitements) devraient nous inciter à plus de prudence …

Les denrées alimentaires contenant des OGM sont désormais étiquetées. Vous pouvez donc les éviter. Des associations proposent aussi des listes de fabricants qui déclarent l’absence d’OGM dans leurs produits. Et n’oubliez pas que les aliments bio en sont exempts.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Bénévole dans une association

Dans le domaine de la protection de l’environnement, différents types d’associations usent de moyens plus ou moins pacifiques ou voyants pour se faire entendre par les gouvernements ou sensibiliser le public. Certaines mènent des combats spectaculaires et médiatiques , d’autres organisent plutôt des comptages d’animaux, des sorties de découverte de la nature, des nettoyages après une marée noire, des ramassages d’ordures sur les plages ou dans les rivières … Mais elles ont toutes besoin de volontaires !

Soutenez ou rejoignez une association engagée dans la protection de l’environnement. En donnant un peu de temps, vous favoriserez des actions concrètes tout en portant les aspirations d’un grand nombre de citoyens.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Penser au coton biologique

Le Kazakhstan abritait la quatrième plus grande mer intérieure de la planète, la mer d’Aral. Aujourd’hui, celle-ci a perdu 75 % de son volume. Ses rives se sont retirées de 80 km, abandonnant sur le sable les chalutiers qui pêchaient autrefois 45 000 tonnes de poisson par an …La mer d’Aral est la victime muette d’une politique agricole désastreuse. Dans les années 1960, les deux grands fleuves qui l’alimentaient ont été en partie détournés pour irriguer les champs de coton de la région. La mer s’est asséchée et le désert s’est emparé des terrains contaminés par le sel et les pesticides.

Il existe pourtant des moyens de cultiver le coton sans ravages. Vous pouvez les encourager en préférant des textiles en coton biologique. Le prix de vente, certes un peu plus élevé, baissera si davantage de consommateurs en achètent.

Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Les huiles de vidange à la déchetterie

Les huiles de vidange contiennent des substances toxiques pour la santé et l’environnement, en particulier des métaux lourds (plomb, nickel, cadmium). Leur rejet dans la nature est interdit (amende de 900 €). Elles sont collectées dans les déchetteries et les garages : un tiers est raffiné pour produire de nouveaux lubrifiants, deux tiers servent de combustible, principalement dans les cimenteries. Huit litres d’huile de vidange peuvent alimenter une habitation en électricité pendant une journée. Chaque année, environ 35 000 tonnes d’huiles usées sont générées par les particuliers.

Recycler les huiles usées permet d’économiser des matières premières et de l’énergie, et d’épargner l’environnement : 1 litre d’huile peut polluer et asphyxier une surface d’eau de la taille d’un terrain de football.



Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Du papier recyclé

Pour beaucoup d’entre nous, l’image du papier recyclé s’associe à celle d’arbres sauvés de l’abattage. Mais ce processus permet aussi d’économiser de l’eau et de l’énergie, ressources tout aussi précieuses, et de diminuer la pollution. Ainsi, une tonne de papier recyclé épargne 17 arbres, 20 000 litres d’eau et l’équivalent énergétique de 1000 litres de pétrole. Le recyclage du papier permet aussi de répondre à l’augmentation de la demande, que la plupart des pays européens doivent satisfaire par des importations croissantes.

Aujourd’hui, moins de 15 % du gisement des papiers de bureau est recyclé. La marge de progrès est considérable. Parlez-en sur votre lieu de travail pour initier la collecte du papier usagé dans votre entreprise.



Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Au rythme des saisons

La pollution émanant de l’automobile individuelle fait parler beaucoup d’elle. Mais on oublie que les aliments aussi sont de grands voyageurs. L’impact environnemental de leur transport est significatif : plus le trajet des denrées alimentaires est long, plus les émissions de gaz à effet de serre sont élevées. Or, les aliments parcourent en moyenne 2400 km entre l’endroit où ils sont produits et celui où ils sont consommés ! Ainsi, 1 kg de fraises importé par avion au cœur de l’hiver brûlera près de 5 litres de kérosène pour parvenir sur votre table.

Pour minimiser ce gaspillage de ressources et cette pollution, vérifiez, sur l’étiquette, la provenance des fruits et légumes que vous achetez. Et reprenez le calendrier du jardinier pour vous remémorer ce qui pousse à chaque saison dans votre région …



Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Découvrir le commerce équitable

Dans le monde, quelques 211 millions d’enfants âgés de 5 à 14 ans sont contraints de travailler. Les trois quarts effectuent des tâches agricoles. Affectés aux plantations de canne à sucre, de sisal, de thé, de tabac ou de café, ils s’affairent dans des champs fraîchement arrosés de pesticides ou même durant l’épandage. Les labels du commerce équitable, comme Max Havelaar, garantissent des produits respectueux de critères stricts en faveur d’une économie plus solidaire : juste rémunération des travailleurs, interdiction du travail forcé, libertés syndicales, et bien sûr interdiction du travail des enfants.

Acheter des produits du commerce équitable, c’est aussi un façon d’œuvrer pour le respect des droits fondamentaux des personnes, et surtout des enfants.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Fermer le robinet

La Terre a été surnommée « planète bleue » en raison de l’abondance de l’eau. Mais ce surnom est trompeur. En effet, si l’on plaçait toute l’eau de mer dans un grand seau, l’eau douce gelée qui se trouve aux pôles et dans les glaciers remplirait une tasse à café, et toute l’eau douce disponible pour l’homme (lacs, rivières, nappes phréatiques) tiendrait dans … une petite cuillère. Nos réserves naturelles d’eau douce ne sont pas extensibles, et nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre à devoir nous les partager …

Fermer le robinet pendant les trois minutes où l’on se brosse les dents permet d’économiser 18 litres d’eau (l’équivalent de 12 bouteilles plastiques). C’est déjà plus que ce dont un Kenyan se contente pour toute une journée.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Les transports en commun

La pollution de l’air vient en tête des nuisances liées aux véhicules automobiles. Les accidents de la route, le bruit, le morcellement des espaces naturels par les routes et autoroutes et ses effets néfastes sur la faune et la flore viennent ensuite. Enfin, les automobiles prennent trop de place en ville, où 4 déplacements sur 5 se font en voiture. Cet encombrement se paye : en temps cumulé, un Européen passe en moyenne deux ans de sa vie coincé dans les embouteillages.

Privilégiez les transports en commun chaque fois que possible. Un bus libère la chaussée de 40 voitures. De plus, avec 1 litre d’essence, une personne parcourt 6 km dans une grosse berline, 9 km dans une petite voiture et 50 km dans un bus de 40 passagers.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Des peintures naturelles qui respectent l’environnement

De nombreuse peintures sont de véritables cocktails de produits chimiques. Evitez les peintures contenant des métaux lourds (notamment à base de plomb, un poison mortel), des COV (composés organiques volatils), des pigments organiques toxiques, des composés antifongiques …

Vous pouvez les remplacer par des peintures naturelles, fabriquées à partir de plantes et de base minérale : huiles végétales (lin, ricin,romarin, lavande …) cire d’abeille, résines naturelles (pin), caséine de lait ou craie pour les liants, essence de térébenthine balsamique ou distillats d’agrumes pour les solvants, et pigments végétaux (valériane, thé, oignon…) ou minéraux (terre de Sienne, oxydes de fer …). A vous de choisir votre peinture.

Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller




Penser à consommer bio

Pour protéger les cultures des plantes et insectes parasites, les agriculteurs emploient des pesticides, et pour accroître leur rendement, ils épandent des engrais. La consommation mondiale de ces produits chimiques ne cesse de croître : pour les engrais, elle a bondi de 30 millions de tonnes annuelles en 1960 à 140 millions de tonnes en 2000 ! Pourtant, la moitié des pesticides et engrais déversés sur les champs n’est pas utile aux plantes. A la première pluie, tout le superflu ruisselle jusqu’aux cours d’eau et aux nappes souterraines (où sont puisés les deux tiers de notre eau potable).

L’agriculture biologique épargne l’environnement. Pour l’encourager, choisissez un produit (le lait, le pain, les œufs …) que vous n’achèterez plus qu’en bio. Vous élargirez ensuite, à votre rythme, votre gamme de produits.

Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller.




Baisser le chauffage

L’habitat est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Les deux tiers de l’énergie consommée dans l’habitat servent à l’eau chaude et au chauffage. Bien gérer le chauffage chez soi permet donc d’amoindrir le réchauffement climatique, et d’éviter une source supplémentaire de pollution de l’air ambiant.

Nos logements sont souvent surchauffés : le séjour est idéal à 20 °C, et les chambres plus saines à 18 °C. Chaque degré supplémentaire de chaleur occasionne 7 à 11 % d’énergie consommée en plus (selon l’isolation). Alors, n’en abusons pas, ne chauffons que les pièces habitées.


Extrait du livre "365 gestes pour sauver la planète" de Philippe Bourseiller.