Le temps, du pétrole et des énergies fossiles à bon marché, est réellement derrière nous… Plus aucun doute.

Notre développement industriel depuis la fin du 19eme siècle – unique dans l’histoire de l’humanité - reposait sur un coût de l’énergie si peu cher, qu’il n’était pas pris en compte dans le coût réel des transports, mais aussi dans le coût réel de toutes les activités industrielles. Une véritable « ébriété énergétique » productive, certes, mais terriblement nuisible pour l’environnement, et sans lendemain.
L’énergie nucléaire ? Les 437 réacteurs du monde produisent seulement 6% de l’énergie mondiale. Combien en faudrait-il pour ne produire, ne serait-ce que 20 % ? Et l’uranium est aussi un minerai qui sera épuisé d’ici 2025-2035…

La ville d’avenir est une « ville en transition » énergétique dont les constructions anticipent la cherté du pétrole … : énergie solaire, géothermie, énergie éolienne, chaleur humaine recyclée même, etc. Un formidable pôle industriel, créateur d’emplois est à inventer.

Les installations géothermiques du réseau de chaleur urbain dont Bagneux va bénéficier ont une durée de vie d’une trentaine d’années, au maximum – renouvelables certes. Cela nous donne un souffle qu’il faut utiliser pour être en pointe sur la construction d’immeubles utilisant également d’autres énergies renouvelables : des bâtiments « passifs », au minimum… Mieux, des bâtiments « positifs » produisant assez d’énergie pour la partager avec des constructions anciennes moins performantes, dans une ville qui verra chaque immeuble nouveau, chaque habitation nouvelle être une véritable petite centrale énergétique.
Vous souriez ? Rappelez-vous que les écologistes sont souvent tout simplement en avance !
Les investissements d’aujourd’hui sont les économies que feront demain les plus fragiles, et la seule façon de vivre « mieux » sur notre unique planète. C’est maintenant que cela se décide. C’est « encore » possible.

Pascale Méker
Conseillère municipale déléguée
Groupe Europe Ecologie Les Verts