Bagneux, solidaire aussi avec la planète !

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Orgasmes musicalement modifiés
(Non, ce n'est pas un roman pornographique !)

de Jean le Lorrain

Editions de l'Orme, 2006
20 € (19 € sur internet), 240 pages

Roman de prospective et pamphlet, ce texte plonge son lecteur dans un « demain » tout à fait crédible ! Avec ses groupes financiers et politiques tout puissants, ses menaces terroristes, ses Jeux Olympiques sous haute surveillance.

Seulement crédible ?
Non, plus que cela, car il y a un point bien réel dont on ne peut douter, c’est l’existence des Organismes Musicalement Modifiés, fruits des recherches de Joël Sternheimer. Cette alternative aux Organismes Génétiquement Modifiés, dont on ne parle jamais, existe pourtant depuis 1992 !

Si les travaux de ce physicien français, qui vit aujourd’hui à Paris, sont si peu connus, c’est sans doute que le genre humain semble bien, dès maintenant, préférer la concurrence économique au développement durable…
Alors demain ?
La course effrénée au profit conduira- t-elle le monde vers cette vie « éternelle » réservée aux riches, tandis que les « non compétitifs » seront exclus des soins et des traitements de jouvence, condamnés à vivre une pauvre et courte vie ?

Visitez le blog du livre pour en savoir un peu plus :
www.orgasmes-musicalement-modifies.info




La France à l'en-vert
de Yann Werlhing

Environnement :
Pourquoi notre pays marche sur la tête

dessins de l'auteur

Editions de l'Archipel, 2006
15,95 €

Extrait de la 4eme de couverture
Dossier par dossier (eau, nature, industrie, déchets, urbanisme...), à l'aide d'exemples concrets et d'une bonne dose d'humour, Yann Vehrling aborde cette "vérité qui dérange" : plus on parle d'écologie, moins on la met en oeuvre. Un Tour de France qui donne envie de rire jaune, mais dont l'optimisme et les suggestions concrètes font voir l'avenir en vert !


Pour un pacte écologique
Nicolas Hulot

Editions Calmann-Lévy, 2006
18 €, 280 pages (imprmé sur du papier 100% recyclé)

Ce texte est à lire, ne serait-ce que pour le critiquer intelligemment ! C'est une somme de travail. Un travail clair et pédagogique qui expose au grand public des problèmes peu simples à aborder. Alors, programme "a minima" comme le disent Les Verts, sans doute, mais on attend toujours leurs propositions écologiques clairement exposées dans un livre grand public... Cependant, répétons-le une fois de plus, les élus locaux Verts qui oeuvrent en France, sont très compétents.



Nouveau Tour du monde d'un écologiste
Jean-Marie Pelt, avec la collaboration de Franck Steffan

Editions Fayard, 2005
17,10 € (sur Internet), 256 pages

Jean-Marie Pelt est président de l'Institut européen d'écologie.
Sans lien direct avec ce livre de découvertes, écoutons-le répondre à une interview publiée dans Politis, n° 933

- Vous paraît-il souhaitable qu’une personnalité comme Nicolas Hulot se présente pour porter le message écologiste ?

-Je pense qu’il ferait un résultat important, avec des voix de tous les horizons politiques.
Faut-il qu’il soit candidat pour autant ? Je n’ai pas d’opinion définitive, mais je constate qu’il a d’ores et déjà atteint son objectif : la question écologique est au centre du débat. Sa candidature, il l’a dit, signifierait l’échec de sa prise en compte par les grands partis. Et elle comporterait le risque de réduire son influence. Je lui ai dit, comme à José Bové : vous risquez de devenir un « Monsieur 10 % ».

L’écologie a-t-elle vocation à être portée par un parti politique ?

- J’ai toujours pensé et dit que ce n’était pas une bonne chose que d’en faire la chasse gardée d’un parti. J’ai beaucoup d’amis chez les Verts, certains ont même été parmi mes élèves. Ils ont entretenu la flamme de l’écologie, telles des vestales. Mais c’était avant que la flamme n’embrase. Aujourd’hui, je suis satisfait de ne plus entendre de parlementaires rétorquer à mes sollicitations que « c’est bien, l’écologie, mais il y a déjà les Verts qui s’en occupent ». Quand les Verts déclarent l’écologie « de gauche », c’est aussi parce que leur existence politique en dépend étroitement, dans le système de représentation parlementaire en vigueur. Ce lien de dépendance me gêne.
En revanche, loin des enjeux nationaux, sur le terrain de l’action locale dans les conseils régionaux et autres collectivités territoriales , je constate que les Verts font du bon travail.








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Commentaires

1.Posté par Isabelle le 13/01/2007 18:18
Il y a ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas !

Non la terre ne se réchauffe pas, que ce soit dû uniquement à l’effet de serre ou simple fluctuation climatique, renforcée par celui-ci.
Non la terre ne s’appauvrit pas, ne nous prépare pas des lendemains cataclysmiques. Tout cela n’est que billevesées, propos catastrophiques pour films et presses à grands spectacles, quelques frissons offerts au Peuple pour le distraire d’autres problèmes plus importants…

Pendant que les « gens sérieux », les décideurs, continuent sur leur lancée à administrer le Monde, sans rien changer, ou presque, à leurs habitudes de gaspillage, car non vraiment, ils n’y croient pas !

Il y aura toujours de l’air et de l’eau, pour tous !
Bien sûr le Monde est « fini », et nous sommes sur cette terre de plus en plus nombreux – donc !
Mais quand vous sortez de chez vous, vous voyez bien le ciel infini au dessus de vos têtes – alors !
Bien sûr, nous sentons de plus en plus l’air empuanti, de plus en plus souvent, dans la ville et particulièrement, ironie du sort, aux premiers jours du printemps, quand la lumière cristalline du premier soleil nous donne l’illusion d’un air si pur sous le bleu du ciel, dans les rues de Paris – superbe – alors qu’ Air Parif nous informe de la très mauvaise qualité de l’air !

Et des jours comme cela, comment y croire, à cet air si pollué !
Et pourtant on en meurt…

Il y a ceux qui semblent y croire, et ceux qui semble n’y pas croire.
Les Verts semblent n’y pas croire !

Certes, ce sont les seuls à avoir incarné en France, depuis vingt ans une volonté politique, à avoir posé des actes. Au niveau local, les Verts agissent concrètement aux quatre coins de la France.
Mais définitivement, au niveau national, le mouvement des Verts semble ne pas y croire !
L’urgence environnementale ne semble que prétexte à trouver place sur l’échiquier politique, côté gauche. Les déclarations libertaires et les prises de positions sociales – auxquelles j’adhère à 150% - ont été placées avant l’environnement, aux problèmes trop complexes, trop techniques, pour être expliqués au grand public. Foutaise !

Et ce pacte écologique, rédigé pour et par Nicolas Hulot, cette somme de travail qui rend ses exposés si pédagogiques, au point que tout un chacun, un peu attentif -parce qu’intéressé – peut comprendre, pourquoi les Verts n’en sont-ils pas les auteurs !
C’est là qu’ils ont chuté définitivement, ni plus ni moins.
Le parti des Verts en plus d’être politique sera « pédagogique » ou ne sera pas !

Si les Verts ne placent pas l’urgence écologique au centre de leurs préoccupations et de leurs actions et de leurs discours, ils sont finis !

Et moi, bien sûr, je veux qu’en plus ils soient de gauche, avec leur vison avant-gardiste de la société.

Mais je veux d’abord qu’ils me parlent enfin des problèmes écologiques, qu’ils pèsent sur les gouvernements, avant qu’il ne soit trop tard.


Il y a ceux qui y croient, et ceux qui n’y croient pas.
On a compris que Nicolas Hulot y croyait !

J’aimerais tant que l’on sache que les Verts y croient encore, plus que lui ; que leur vision va plus loin encore, et qu’avec leur culture politique, ils peuvent peser sur l’avenir de notre pays


Isabelle Dusz

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