Une monnaie locale complémentaire

Pascale Méker


Introduction d'une monnaie locale complémentaire comme instrument de transition vers un mode de vie juste et soutenable. Son nom définitif(1) sera choisi démocratiquement par les acteurs impliqués dans l'opération.
 
La monnaie locale, qui coexiste avec l'euro, n'a cours que sur le territoire de la municipalité. Les citoyens peuvent échanger une somme en euros contre la même somme en unités de monnaie locale dans des comptoirs d'échanges (la matérialisation de la monnaie, papier ou carte à puce, est à déterminer par le futur comité de pilotage). Ils peuvent ensuite utiliser ces unités pour régler leurs achats auprès de commerçants adhérents engagés dans une démarche écologique et citoyenne.
 
Règles :
 
  • la monnaie locale est convertible avec l'euro selon le rapport 1€ = 1 unité.
  • la monnaie locale, si elle n'est pas utilisée dans les 3 mois, perd 2% de sa valeur (ce qui décourage la spéculation et la thésaurisation).
  • les clients ne peuvent échanger la monnaie locale que contre des biens et des services, et non contre des euros. Seuls les commerçants peuvent la reconvertir en monnaie conventionnelle contre une commission de 2% (compensée par le gain d'une nouvelle clientèle).
 
Objectifs :
 
  • favoriser la circulation de monnaie, facteur de création de richesse.
  • soutenir l'activité et l'emploi à l'échelon local en relocalisant les échanges et en nourrissant l'économie réelle.
  • économiser les coûts et l'impact environnemental du transport par la mise en place de circuits courts.
  • créer du lien social au sein du réseau des participants et investir la monnaie d'un sens qu'à perdu la monnaie conventionnelle pour que les citoyens se réapproprient les échanges économiques.
  • faire intervenir dans la définition de la richesse des critères éthiques (sociaux, culturels et écologiques).
 
(1) Par exemple le Balnéol, ou encore le Grain, en référence au grain de raisin.



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