Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
Mesdames les vice-présidentes,
Monsieur le vice-président,
cher-e-s collègues,
Je suis très honorée ce soir, non pas de remplacer Monsieur Jean-François Dumas - on ne remplace pas Monsieur Dumas- mais de lui succéder au bureau communautaire, comme représentante du groupe Europe Ecologie-Les Verts.
Je peux vous assurer Mesdames les vice-présidentes, monsieur le vice président, et j'adresse aussi cette déclaration à Monsieur Kaltenbach président en exercice de Sud de Seine, absent ce soir, je peux vous assurer, que vous pouvez avoir confiance en moi...
A la place qui m'est due, de par les accords constitutifs de la majorité de Sud de Seine, je participerai aux débats. Et mon poids « politique » dans ce bureau me semble de nature à vous donner confiance...
Certes, je tempêterai encore comme le faisait Jean-François Dumas contre Autolib', au profit de plus de transports en commun et de l'auto-partage, si l'occasion m'en était donnée. Je continuerai à souhaiter le développement d'une économie sociale et solidaire, susceptible de créer de l'emploi véritablement au service de notre territoire. Certes, je serai toujours attentive à défendre la place de la nature en ville, la place de cette biodiversité ordinaire que nous devons préserver aujourd'hui, car elle est en danger. Je serai toujours attentive à réfléchir à l'équilibre de l'aménagement de notre territoire au sein de l'Ile-de-France ; je continuerai à évoquer les notions de « territoire en transition », de villes de l'après-pétrole, à marteler qu'il est important de préserver et d'installer des terres cultivées, à une encablure, et même dans les villes, même en petite couronne, Que cela fait parti de l’aménagement du territoire, même lorsque celui-ci doit prendre en compte le besoin exponentiel de logements....Certes, je chercherai à augmenter l'exemplarité de nos actions dans le domaine de la qualité environnementale, au quotidien, et de nos projets d'avenir, en essayant de pousser le curseur budgétaire plus loin que vous ne l'auriez fait sans moi...

Et la discussion s'engagera... Et je n'aurai de cesse que d'essayer de vous convaincre, qu'en m'écoutant, vous serez en phase avec une partie grandissante de la population qui appelle de ses vœux, et se mobilise pour une transition énergétique et écologique, prenant en compte à la fois l’urgence sociale et l’urgence écologique, qui enfin saurait apporter la croissance des échanges, en particulier locaux, dont notre société en pleine crise du capitalisme financier a tant besoin.

Pour accomplir cette tâche, il est primordial, comme cela l'était pour Monsieur Dumas, que je sois en charge de la délégation de l'environnement et du développement durable.
Que pourrais-je apporter, sans cette délégation. Que ferais-je, hors sol, au bureau communautaire ?
Non ; il est de bonne gouvernance, que concrètement je porte des dossiers que nous devrons arbitrer ensemble... Encore une fois, en toute confiance, juste mesurée à l'aune de la représentativité du groupe Europe Ecologie Les Verts au sein de la majorité de Sud de Seine – je précise bien de Sud de Seine. Il n'y a aucune confusion possible entre l'équilibre – ou le déséquilibre – de la majorité de Clamart et la composition de la majorité de Sud de Seine.
Nous pourrions parler de la confiance en politique pendant des heures, et même les yeux dans les yeux, sans que cela ne remplace, en l'occurrence, ici à Sud de Seine, la visibilité de nos accords politiques respectés.
Par ailleurs, le sens de l'engagement politique n'est il pas de le faire vivre face aux citoyen-ne-s, grâce au concret du travail réalisé pour la mise en œuvre des politiques publiques ?
Il me semble que l'exemplarité en politique est en partie liée à une vraie disponibilité. L'absence de certains élus ployant sous le cumul des mandats n'est plus de saison du tout...
Pour cette raison, mon élection de ce soir n'a de sens que si je peux me mettre au travail, sérieusement, enfin, et le plus rapidement possible – car cela fait plusieurs mois que l’administration, sur des dossiers aussi importants que l’environnent et le développement durable, est un peu en roue libre, et nous le déplorons, toutes et tous, je crois, comme nous saluons la constance et le professionnalisme des personnels concernés. Que je me mette au travail donc dans le cadre de la délégation qui revient de « bon droit » à mon groupe, dirais-je, puisqu'il s'agit tout simplement de respecter les accords de notre majorité.

Dans ce moment où notre pays traverse une grave crise morale et où la défiance vis à vis des politiques tend à submerger toutes les bonnes volontés, il est urgent de tout faire pour que notre institution territoriale fonctionne normalement, dans un esprit de responsabilité qui nous honore.
Je vous remercie.