Bagneux, solidaire aussi avec la planète !

Discours en date du samedi 1er juillet
Seul le prononcé fait foi


Sur le site EELV national

https://www.eelv.fr/discours-de-marine-tondelier-conseil-federal-des-1er-et-2-juillet-2023/://

Mes chers ami·e·s,

Ce que nous vivons depuis la mort tragique de Nahel mardi matin est humainement éprouvant et politiquement inédit.

* *

Je vous propose que nous débutions ce moment d’échange et de réflexion sur l’actualité des derniers jours par un moment de recueillement. Pour Nahel, pour sa maman, pour sa grand-mère, pour ses ami·e·s et ses proches, pour celles et ceux qui s’identifient à lui, partageons ensemble 1 minute de silence.



Je vous remercie.

* *

Enterrer son fils, son petit-fils, est en soi un immense malheur, que personne ne devrait avoir à connaître. Nous partageons leur peine, autant que nous le pouvons. Enterrer son fils, son petit-fils, à cause d’une injustice, rend les choses encore plus difficiles.

Et lorsque cette injustice est commise par un homme qui était censé vous protéger, qui est censé représenter l’ordre, la paix, comme l’indiquent les expressions “maintien de l’ordre” et “gardien de la paix”, alors au drame individuel s’ajoute un enjeu politique.

Avec les organisateurs de ce Conseil fédéral, nous avons souhaité prendre le temps de ce discours pour que l’on pose, ensemble, les questions politiques qu’un tel drame soulève. 24 heures après la mort de Nahel, Emmanuel Macron s’est exprimé pour dire que c’était “inexplicable et inexcusable”.

Nous, écologistes, ne sommes pas d’accord. Si la mort de Nahel est effectivement inexcusable, elle est par contre loin d’être inexplicable.

Elle s’inscrit de fait dans un continuum.
Un continuum de violences policières disproportionnées.
Un continuum de racisme dont il est quasiment tabou de parler.
Un continuum de fonctionnement corporatiste de la police qui s’oppose bien souvent ou ralenti l’émergence de la vérité. Une entrave, dans le jargon.

Vous connaissez l’histoire du 17 octobre 1961.

Des Algériens furent tués par balle afin de stopper leur manifestation pacifique, préparée en secret, qui constituait de fait un boycott du couvre-feu nouvellement appliqué aux seuls Algériens, dans un contexte de guerre d’indépendance algérienne.

De nombreuses victimes sont mortes sous les coups de “bidule” portés par les agents, parfois après leur arrestation, des dizaines d’autres furent jetés dans la Seine, plusieurs périrent par étouffement après avoir été jetés à terre et recouverts par des amas de corps.

Même Roger Wuillaume, inspecteur général de l’administration choisit pour écrire un rapport dilatoire – je rappelle qu’en mars 1955, il avait suggéré que la police judiciaire d’Algérie soit autorisée à utiliser certaines tortures, en particulier celles avec un « tuyau d’eau et de l’électricité » – même lui due convenir à demi-mots du caractère inédit de cette répression.

Aucun policier engagé le 17 octobre n’a été relevé de ses fonctions, ils ont repris leur job, comme si de rien n’était.

Et seule une petite minorité des Algériens blessés furent transportés à l’hôpital.

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Vous connaissez l’histoire de Malika Yazid, 8 ans.

Le 24 juin 1973, cités de transit des Groux à Fresnes, des gendarmes cherchent un Algérien de 14 ans, son frère Idira, déjà envoyé en hôpital psychiatrique pour vol de mobylette.

Malika, qui jouait en bas de l’immeuble, court dans la chambre pour le prévenir que la police le recherche.

Des gendarmes entrent alors dans l’appartement. L’un d’eux met une gifle à Malika, l’emmène dans sa chambre et ferme la porte pour l’interroger.

Elle en ressort dans le coma puis meurt.

Vous connaissez l’histoire de Malik Oussekine.

Jeune étudiant de 22 ans de l’École supérieure des professions immobilières. Il décède le 6 décembre 1986 d’un arrêt cardiaque provoqué par les coups de matraques qui lui ont été portés par deux agents des forces de l’ordre.

Seul témoin direct de la scène à l’époque : Paul Bayzelon. Fonctionnaire au ministère des Finances et résidant au 20 rue Monsieur le Prince, au coeur du Quartier latin, décrit ainsi les faits :

« Je rentrais chez moi. Au moment de refermer la porte après avoir composé le code, je vois le visage affolé d’un jeune homme. Je le fais passer et je veux refermer la porte(…). Deux policiers s’engouffrent dans le hall, se précipitent sur le type réfugié au fond et le frappent avec une violence incroyable. Il est tombé, ils ont continué à frapper à coups de matraque et de pieds dans le ventre et dans le dos. La victime se contentait de crier : « je n’ai rien fait, je n’ai rien fait« .

Vous connaissez l’histoire d’Adama Traoré.

Sept ans après, la Défenseure des droits Claire Hédon vient de rendre son verdict, ce lundi. Elle recommande que des poursuites disciplinaires soient engagées à l’encontre des gendarmes qui ont procédé à son interpellation en juillet 2016, ainsi qu’à un gendarme qui était en charge de la coordination des secours. Il leur est reproché d’avoir « manqué à leur devoir de protection » en n’ayant « pas pris le soin de préparer et de faciliter l’arrivée des pompiers ». Les causes de ses blessures ne sont pas évoquées dans ce rapport mais la reconnaissance du manque de secours est un pas supplémentaire vers la vérité, qui en appellera sûrement d’autres.

* *

Nous connaissons ces histoires et nous en connaissons malheureusement bien d’autres. Et je n’oublie pas celles dont on ne parle pas, faute d’images et d’intérêt de notre société pour ces abandonnés de la République.

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Acceptons dès lors un constat simple : la mort de Nahel n’est pas un drame isolé qui n’impliquerait que la responsabilité d’un unique policier. Acceptons dès lors une conséquence simple : les poursuites et sanctions contre le policier en question et les appels au calme ne suffiront pas.

Tant que ces problèmes structurels de rapport entre la police et la population, de racisme systémique, de manque de transparence, d’inégalités criantes, de reconnaissance du poids de la colonisation dont nous sommes encore loin de mesurer toutes les conséquences malgré les indépendances, ne seront pas posés, débattus et solutionnés collectivement, il n’y aura pas de justice, pas de vérité et donc pas de paix.

*

Ce drame, qui n’est pas le premier et, si les bonnes réformes structurantes ne sont pas pensées et mises en oeuvre, ne sera pas le dernier, intervient dans un contexte politique que vous connaissez.

En 2017, sous le gouvernement Cazeneuve, le Parlement a adopté une loi qui créait l’article L.435-1 du code de sécurité intérieure.

L’objectif d’alors était d’encadrer l’usage de la force létale pour la police et la gendarmerie. A l’époque, les députés écologistes, dont Sergio Coronado que je vois ici, mais aussi André Chassaigne chez les communistes et Pouria Amirshahi, avaient voté contre.

Ils avaient alerté sur les dérives probables que ce texte engendrerait. Malheureusement, ils avaient raison. Malheureusement, ils n’ont pas été écoutés. Pire, cette mesure floue a été adoptée, appliquée de manière biaisée par une circulaire adressée aux policiers.

Les conséquences en ont été renseignées par des chercheurs indépendants. Le politologue Sébastien Roché a par exemple établi que depuis l’entrée en vigueur de cette disposition, on a enregistré 39% de tirs de policiers en plus.

Et surtout 5 fois plus de personnes tuées. 5 fois plus.

Ces deux chiffres démontrent bien que la façon d’effectuer les tirs a évolué. 16 personnes ont été tuées par des tirs sur des refus d’obtempérer depuis 18 mois en France. En Allemagne, sur les dix dernières années, il n’y a eu qu’un mort pour le même motif.

Donc oui on doit le dire simplement, et c’est le premier problème politique que pose ce drame : nous avons un problème en France avec la façon dont sont gérés les refus d’obtempérer.

Nous l’avons dit, redit, les députés écologistes ont même déposé une proposition de loi à ce sujet en décembre.

Et 16 personnes tuées par des policiers (dont parfois une passagère) en 18 mois ce n’est pas un petit problème. Ni un détail. Ni une statistique. C’est bien notre contrat social qui est profondément attaqué quand ceux qui ont le mandat de nous protéger font l’inverse.

Sur ce point, donc, les choses sont claires : la loi va devoir changer. La loi va devoir changer, sur ce point et sur d’autres. Nous le savons, tout le monde l’a compris. Même ceux qui ne le souhaitaient pas jusqu’ici au gouvernement.

Les syndicats majoritaires de policiers aussi l’ont compris.

Je pense que ce n’est pas l’unique explication mais que c’est en riposte à ce sentiment de perdre la main sur une disposition qu’ils ont inspirée, portée et qu’ils protègent depuis sans en démordre, qu’ils ont décidé hier de rédiger le communiqué inacceptable dont vous avez peut être pris connaissance hier après-midi.

Un communiqué du syndicat Alliance / UNSA police qui emploie les mots suivants pour parler des jeunes, souvent des enfants, qui sont dans la rue depuis mercredi : “hordes sauvages”, “nuisibles”, j’en passe. Comment voulez-vous que la confiance s’améliore dans ce cas.

Ils disent aussi noir sur blanc qu’ils vont rentrer en “résistance”. Bref, un appel à la guerre civile. Rappelons que ce groupement syndical a réalisé en 2022 le score de 49,5% lors des dernières élections professionnelles.

Les mots et le ton révèlent clairement que si ce sont eux les représentants majoritaires de la police, il y a un problème systémique.

Et ça a le mérite de clarifier qui est ou non dans le champ républicain.

* *

Le deuxième problème que nous avons, et que notre société a toujours eu du mal à adresser, c’est le racisme !

Les personnes qui meurent suite à des refus d’obtempérer sont quasiment toujours des personnes racisées. Les statistiques précises n’existent pas. Mais si on fait une recherche des cas renseignés dans la presse, ce que la commission anti-racisme d’EELV a pris le temps de faire, et je tiens à les en remercier, c’est le constat que l’on fait.

Oui, il y a un problème de racisme dans la police.

Nier cette réalité, se cacher systématiquement derrière des comportements individuels, est une forme de négation du politique.

Oui, il y a un problème de racisme dans la police. Cela ne veut pas dire que tous les policiers sont racistes, évidemment. Mais il y a bien un problème de racisme dans la police.

Oui je viens de le répéter 3 fois en 30 secondes, et il va falloir vous y habituer parce que nous continuerons à le dire tant que ce sera le cas, que cela plaise, ou non.

On va continuer à le dire parce que cela a été démontré maintes et maintes fois : les jeunes racisés sont davantage les cibles de contrôles intempestifs, souvent injustifiés.

Rappelons cette statistique : un homme a 10 à 20 fois plus de chances de se faire contrôler s’il est racisé que s’il a la peau blanche.

Et ce dès le collège.

Contrôles qui par ailleurs se passent mal, beaucoup trop souvent : utilisation du tutoiement, humiliations inutiles. Comment voulez-vous que cette jeunesse ait confiance dans la police ?

Certains nous répondent que de dire cela, c’est être anti-flics. Je pense au contraire que c’est être lucide et s’attaquer de front au problème pour le résoudre plutôt que de le laisser pourrir ou plutôt prospérer comme c’est le cas depuis des années.

On nous renvoie aussi que la police est une institution mixte, donc qu’elle ne peut être raciste. Oui, la mixité progresse dans les rangs de la police, c’est vrai. Mais cela ne protège pas cette institution du racisme, loin de là.

On se souvient d’échanges sur des messageries instantanées internes à la profession, qui avaient fuitées et démontraient toute l’ampleur du racisme que subissent au quotidien certains policiers racisés.

Comme nous l’avons toujours fait, nous continuerons de leur apporter notre soutien. Comme à toutes celles et ceux qui subissent des discriminations au quotidien, d’ailleurs !

* *

Le troisième problème politique posé par ce drame tient à la nature du débat public. Et il est double.

Déjà, comment expliquer qu’après la mort violente d’un enfant il ne soit pas possible de dialoguer, d’avoir un moment d’unité, d’empathie, de communion, de reconnaissance de la souffrance ?

Il faut mesurer ce que cela contient de danger que d’être incapable d’y parvenir.

J’étais avant hier à Nanterre pour la marche blanche en hommage à Nahel, avec Sabrina Sebaihi, députée de la circonscription de Nanterre, avec nos élus municipaux de Nanterre, Francesca Pasquini, députée de la circonscription voisine d’Asnières, Patrick Chaimovitch, maire de la commune voisine de Colombes, et de très nombreux autres élu·es EELV.

Nous avons pu voir l’immense dignité de la foule qui marchait. Et j’ai pu mesurer l’intensité de l’incompréhension et de la colère. 152606

La foule était composée de femmes et d’hommes, de toutes les générations, de tous les âges.

Cette colère se révèle face à cette injustice particulière. Et ça aussi il va falloir le dire, le répéter, jusqu’à ce que les conséquences en soient tirées et les solutions trouvées. Cette colère plonge ses racines dans des décennies d’abandon et de mépris.

Oui, cette colère est légitime. Et pourtant, les responsables politiques qui sont au pouvoir, ne sont pas capables aujourd’hui d’organiser les conditions du recueillement collectif.

Eric Dupond Moretti et Gérald Darmanin ont par exemple dit appeler à l’apaisement… pour dans la phrase d’après jeter de l’huile sur le feu en accusant leurs opposants politiques d’être complices ou co-responsables des violences et dégradations. Dans le même temps, ils refusent toute possibilité de compréhension de la colère et de la souffrance de la jeunesse, et plus largement, de quartiers entiers, qui ont été abandonnés.

Nous, nous le disons depuis le début : le calme ne se décrète pas, il se construit.
Nous y prendrons toute notre part, avec responsabilité pour obtenir le calme, et détermination pour exiger des réponses politiques. L’un n’ira pas sans l’autre, d’ailleurs.

Mais, et c’est un autre problème dans le débat public, nous n’avons pas la possibilité ne serait-ce que de poser les problèmes auxquels nous sommes confrontés sans être caricaturés. Les débats sérieux ont du mal à pouvoir être posés et menés dans ce pays. Nous le déplorons. C’est une profonde crise démocratique que nous traversons.

Lorsque l’on dit par exemple depuis des mois, voire des années, que l’on devrait collectivement, dans le calme et la rationalité, prendre le temps d’examiner les questions de doctrine de maintien de l’ordre, qu’on devrait questionner la loi de 2017, ce que d’ailleurs reconnaît toute la presse étrangère, alors que nous renvoie-t-on ?

Lorsqu’on dit qu’il faut beaucoup plus de formations initiales et continues pour les policiers car aujourd’hui ils n’ont pas les moyens de mener à bien leur mission, lorsqu’on insiste sur le fait que la désescalade ça s’apprend comme de nombreux pays voisins le font, lorsqu’on pense que des solutions concrètes et simples existent comme les caméras piétons, les récépissés de contrôle d’identité, oui lorsque nous posons ces questions, que nous répond-on ?

Qu’on détesterait la police, voire même certains osent dire, qu’on voudrait “casser du flic”. La caricature permanente de son opposition politique ne peut rien apporter de bon.

Ce que demandent les écologistes est simple : c’est la désescalade.

Concrètement qu’est ce que cela signifie ?

Il ne s’agit pas de justifier la façon dont cette colère s’exprime : casser des services publics n’est pas acceptable, casser quoi que ce soit d’ailleurs, nous l’avons toujours dit, nous qui avons toujours prôné la non-violence, en toute circonstance, et sommes adeptes de la désobéissance civile.

Mais oui il faut reconnaître que cette colère et cette souffrance sont légitimes. Et qu’il nous faut analyser, discuter, débattre, des causes de cette crise.

Nous ne pensons pas que c’est uniquement en multipliant le nombre de policiers dans la rue qu’on résoudra cet immense problème de société. C’est nécessaire mais pas suffisant. Et ce n’est d’ailleurs pas leur rendre service. Chacun se rend d’ailleurs bien compte depuis plusieurs nuits à quel point cela les expose d’ailleurs, en première ligne, à des risques réels.

Je voudrais d’ailleurs que nous ayons aussi une pensée pour les sapeurs pompiers, les agents publics, les journalistes, les policiers et les citoyens blessés ces derniers jours.

Une pensée aussi pour tous les commerçants qui ont été touchés, et dont les commerces pour certains, on le sait, ne redémarreront jamais. Nous demandons d’ailleurs au gouvernement de leur débloquer des aides en urgence et en conséquence.

Une pensée aussi, évidemment et même si on en parle très peu dans la presse, pour les deux personnes mortes hier, la première à Cayenne en Guyane, et la seconde à Petit Quevilly en Normandie.

Je voulais aussi, évidemment, adresser un gros message de soutien aux élus locaux des villes concernées, qui se retrouvent depuis plusieurs nuits en première ligne.

Depuis des années, ils et elles se battent pour proposer à leurs concitoyens des établissements et des services publics de qualité. Et voient depuis trois nuit ce travail littéralement partir en fumée.

Tout cela est un immense gâchis.

Beaucoup d’entre eux ont passé une partie de la nuit sur le terrain, à tenter de garantir la sécurité des personnes, des biens et en particulier des services publics. Plusieurs d’entre eux ont vu leur mairie saccagée ou brûlée. comme Christian Métairie dont la mairie d’Arcueil a été dévastée.

A Colombes, à Lyon et dans sa métropole, Strasbourg, Grenoble, Poitiers, Besançon, Bordeaux, Tours, nous pourrions aussi citer toutes les villes où nous avons des élu.es écologistes, ils et elles font tout ce qu’ils peuvent, mais, rappelons le, le maintien de l’ordre n’est pas de leur responsabilité, elle est celle de l’Etat !

Nos parlementaires font aussi un travail incroyable, on entendra Sabrina Sebaihi, députée de la circonscription dans laquelle habitait Nahel. Elle est sur le terrain nuit et jour depuis mercredi, soutenant toutes celles et ceux qu’elle peut aider, avec aussi Francesca Pasquini, députée de la circonscription voisine.

Les écologistes sont depuis mercredi sur le terrain aux côtés des populations, de toutes les populations.

Mais ces violences, aussi condamnables qu’elles soient, ne doivent pas nous imposer l’économie de prendre du recul, de réfléchir, car c’est aussi notre responsabilité de politiques.

Et c’est une question éminemment politique que de comprendre ce que dit cette violence.

Et je m’opposerai toujours à cette phrase de celui qui pourrait concourir au prix du politique le plus irresponsable et qui disait, certes dans un autre domaine, “expliquer c’est déjà un peu vouloir excuser” (vous l’avez reconnu ? Je suis sûre qu’il vous avait manqué : il s’agit de Manuel Valls).

Non, expliquer et excuser ça n’est pas la même chose, et oui les mots ont un sens. Si vous n’expliquez pas les choses, comment voulez-vous les comprendre, les prévenir et les empêcher ?

* *

On a raison de rappeler que ce sont des services publics qui sont utilisés par les plus défavorisés qui sont dévastés. Des services essentiels ou encore des bureaux d’élus (celui de la Présidente de notre Conseil fédéral l’a par exemple été dans la nuit de jeudi à vendredi), des élu.es, qui ne comptent pas leurs heures, leur engagement.

Des agents des services publics qui sont effrayés ou dégoûtés, on les comprend aussi quand on connaît la difficulté de leur tâche quotidienne.

On ne peut pas accepter cela. Et on le condamne, comme on a toujours condamné les violences et les destructions.

Évidemment que nous appelons au calme. Même si nous partageons la colère. Nous appelons au calme, mais nous devons trouver les voies pour comprendre.

* *

Et puis il y a un quatrième problème politique, sur lequel nous n’avons pas entendu un mot du gouvernement depuis 4 jours.

C’est l’immense abandon depuis des décennies dans lequel vivent des millions de Français des quartiers les plus défavorisés.

On les appelle souvent les Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville. Cette qualification a-t-elle encore un sens lorsqu’on sait à quel point les politiques de la ville ont été réduites à peau de chagrin ces dernières années. Les mairies, même lorsqu’elles sont bien intentionnées et se démènent, ont vu leur dotation de fonctionnement de l’Etat diminuer de façon drastique, réduisant, année après année, la possibilité de financer la présence et l’accompagnement dans les quartiers les plus difficiles. Il y a aussi des réussites, qui méritent d’être soulignées tant tout est fait pour les rendre impossibles. Sur ce sujet, nous avons besoin d’un grand débat public.

Avec comme préalable : que ce débat intègre ce que l’on a appris grâce aux chercheurs et aux penseurs de la pensée décoloniale. Et reconnaisse que la ségrégation existe en France.

Lutter contre les discriminations, investir massivement dans la construction et la rénovation des logements, en priorité ceux des quartiers difficiles – rappelons que seulement 7% des logements sociaux ont pu bénéficier d’une rénovation thermique depuis le Grenelle de l’environnement en 2007, il y a 15 ans, développer prioritairement les transports en commun dans les quartiers les plus défavorisés pour les désenclaver, construire des espaces verts, maintenir et développer les services publics de proximité, repenser l’accès aux soins en créant des maisons de santé pluridisciplinaires et en réorganisant la médecine de ville.

Nous devons augmenter la part du budget dédié à l’accompagnement humain de la politique de la ville, y compris dans les budgets de l’ANRU pour accompagner les initiatives et les projets, notamment d’éducation populaire, qui fourmillent dans les quartiers populaires et sont portés par leurs habitant·es. Et puis fixer une priorité parmi les priorités : l’école.

Nous connaissons l’ampleur de cette tâche. Les maires écologistes y travaillent tous les jours mais leur effort local ne saurait suffire. Le pays tout entier doit s’approprier cet enjeu. Nous ne répondrons pas, et ce sera long, à la crise profonde, sans un investissement massif dans l’école, qui est seule à même de faire revivre l’égalité des chances, fondement de notre pacte social. En conclusion, la crise que nous vivons a des racines profondes et anciennes.

Nous, écologistes, devons porter une voix singulière, ce que nous avons fait depuis quelques jours. Et c’est ce que nous continuerons à faire. Avec nos élu·es locaux et nos parlementaires, notre parti politique assumera son rôle de parti politique, grâce à vous toutes et tous.

Nous continuerons à être concrets dans les solutions que nous proposons car le travail des écologistes sur le terrain, dans les assemblées, les commissions du parti, nous mettent aujourd’hui en position de partager des réponses précises aux immenses problèmes que révèle la crise actuelle. Et nous serons à la dispositions de celles et ceux qui souhaitent y travailler pour le faire en commun.

J’avais prévu aujourd’hui de vous parler des Etats généraux de l’écologie, du rapport du haut conseil pour le climat, de la dissolution des Soulèvements de la terre, de la criminalisation du mouvement écologiste, mais je pense qu’il fallait prendre le temps de se concentrer plutôt sur l’actualité grave et inédite que traverse notre pays, et qui nécessitera d’ailleurs bien d’autres échanges entre nous, aux journées d’été et dans tous les espaces que vous souhaiterez.

J’ai également été moins longue que d’habitude car je souhaitais que puissent également prendre la parole, et je leur demande de monter sur scène : Sabrina Sebahi députée de la 4ème circonscription des Hauts-de-Seine, Patrick Chaimovitch, maire de Colombes, Christian Metairie, maire d’Arcueil et Amine Kessaci, de l’associaiton Conscience.

Position du groupe EELV et citoyen.nes lors de la majorité municipale du 24 mai 2023.



Le groupe d'éilu.es EELV et citoyen.nes de Bagneux s'est prononcé contre le projet urbain sur l'Îlot Dampierre dans le centre historique de Bagneux, tel qu'il est envisagé aujourd'hui.

Le groupe souhaite que le projet alternatif proposé par le collectif citoyen qui milite pour la conservation et la restauration du bâtiment du café Dampierre, datant du début du 19eme siècle et de la maison rurale, en pierres, ainsi que pour la préservation du cèdre majestueux du jardin qui est en bonne santé, soit soutenu par la ville.

Le projet de la ville du lotissement du site, avec 52 logements ne permet nullement de pouvoir conserver ces bâtiments., mise à part la silhouette du café - mais pas exactement la forme de sa toiture - ce qui l'alourdit.
Le périmètre financier de la ZAC , qui vient ici se terminer, dans le tissu urbain historique de la ville, ne permet pas de respecter suffisamment la forme urbaine patrimoniale. Malgré des efforts pour diminuer la densification des constructions, ce qui nuit à l'équilibre financier de la ZAC, et coûte plus cher à la ville.

Les carrières existantes sous le terrain demandent que celui-ci soit conforté : injections couteuses qui peuvent nuire à la résistance des bâtiments anciens.
Cependant un projet tourné vers leur conservation et leur restauration envisagerait sans doute différemment ces travaux de confortement, qu'il ne doit le faire pour celui d'un lotissement comportant 52 logements.
De plus le projet, qui ne comporte que 15% de pleine terre et ne laisse sur le site qu'un reliquat de 30% d'espace vert, est trop artificialisé. Ce qui d'ailleurs ne permet sans doute pas de garder le cèdre, d'autant plus fragilisé par les injections des carrières qu'une grande partie de l'espace vert actuel serait construit.

En tant que maire-adjointe au Patrimoine historique, je suis convaincue que la valeur de ce patrimoine "rural" de la proche banlieue de Paris mérite que l'on cherche les moyens de le préserver.

Certes ce n'est pas simple. Il faut des moyens financiers très importants - et la ville ne peut s'y engager - liés donc au mécénat privé ou au financement participatif, et à la protection publique au titre de leur valeur historique.
Chercher une protection via un classement, comme "Site Patrimonial Remarquable" ou Village remarquable" par exemple, de l'ensemble du centre historique de Bagneux, qui offre aujourd'hui encore une forme urbaine ancienne remarquable encore très lisible composée d'un ensemble de bâtiments anciens toujours existants, autour de l'église Saint-Hermeland classée, qui est un monument historique important dans l'histoire de l'art gothique français.

Rien n'est gagné, mais il faut tenter, et notre ville populaire devrait soutenir l'initiative citoyenne dans ses recherches de valorisation de ce patrimoine "populaire"

L'arrêt de ce projet et la recherche d'un projet alternatif, qui non seulement protègerait notre patrimoine, mais proposerait un lieu dédié à une action socio culturelle, liée à un commerce local, circulaire et équitable est une solution ouverte sur l'avenir.

En pièce-jointe une note plus détaillée sur ce dossier.



Pascale Méker
Maire-ajointe, déléguée à la transition écologique et au patrimoine historique.
Co-secrétaire, du groupe EELV et citoyen.nes des élu.es de Bagneux.

Julien Bayou


Voir la version en ligne de cette infolettre

Chères amies, chers amis,

Dimanche soir, notre Conseil fédéral s’est réuni et a voté en faveur d’un accord large et ambitieux avec la France insoumise pour mettre sur pied la coalition la plus large sur le programme le plus ambitieux pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

Cet accord, proposé par le bureau exécutif et adopté ce dimanche par le Conseil fédéral à plus de 80%, est né du constat fait le soir du 10 avril : les forces de gauche et écologistes divisées n’ont pas été capables d’accéder au second tour et de gagner. Pour rompre avec ce quinquennat d’inaction climatique et de casse sociale, une solution s’impose : des député-es écologistes à l’Assemblée nationale. Et le plus grand nombre possible de député-es de gauche.

Merci aux candidates et candidats !

En préambule, au nom du mouvement, je tiens à chaleureusement remercier les candidat-es qui étaient pré-investi-es et qui dans de nombreux territoires laissent leur place pour que nous puissions, dans le cadre de cette coalition, être plus fort-es dans la centaine de circonscriptions où nous nous présenterons sous une bannière commune.

Du fait de cet accord, le Conseil fédéral devra adopter un ultime train d’investitures et l’ensemble sera prochainement soumis à ratification des adhérent-es, qui recevront un email spécifique détaillant les modalités du vote prochain.

Le temps de l'espoir est venu

Ainsi, face à l’aspiration citoyenne, nous avons discuté ces deux dernières semaines avec la France Insoumise, mais également avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français pour parvenir à un accord en vue des élections législatives de juin 2022. Reconnaissons que la tâche n’était pas aisée : nous avons cherché à faire en quelques jours ce que nous n’avons pas pu ou pas su construire en cinq ans.

Pour autant, nous sommes parvenu-es à un accord parce que la situation nous l’impose. Impossible de nous résoudre à un nouveau mandat d’impuissance à l’Assemblée nationale. Impossible de nous résoudre à laisser les quasi pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. Impossible de nous résoudre, enfin, à voir l’extrême-droite rentrer en force à l’Assemblée.

Le temps est venu de générer un élan d’espoir de victoire pour le peuple écologiste et de gauche dans le pays. La base de cet accord avec la France insoumise est une coalition large et ambitieuse, dans le respect de nos différences, et autour d'une bannière commune :

Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale

Cet accord nous permettra de défendre nos convictions tout en gardant le cap sur notre objectif : être majoritaires à l’Assemblée nationale.

Nous sommes en train de construire un programme de gouvernement ambitieux issu d’un travail de consensus que nous vous présenterons très bientôt. Nous avons une centaine de propositions, parmi lesquelles la réduction de 65% des émissions de gaz à effets de serre, le 100% énergies renouvelables, la sortie du nucléaire, l’ISF climatique, la règle d’or climatique, mais aussi la hausse des salaires, la garantie autonomie jeunesse, 1 milliard d’euros par an pour lutter contre les inégalités femmes hommes ou encore le rétablissement des services publics ainsi que la 6e République.

Ce programme exigeant tant sur les aspects climat / environnement que justice sociale et démocratiques sera présenté dans les prochains jours.

Quel programme ?

Je vois, ici ou là, des interrogations sur le périmètre programmatique de cet accord. Je vais essayer de l’expliquer, notamment sur les sujets qui nous tiennent à cœur, sans esquiver de question ni prendre de raccourcis.

D’abord sur le nucléaire. À l’heure où j’écris ces lignes, l'arrivée du Parti communiste dans la coalition ne change rien quant au nucléaire. Fabien Roussel a d'ores et déjà annoncé que le nucléaire serait hors accord et que les député-es communistes seraient libres de leur vote à l’égard de la coalition. C’est bien normal, c’est un droit constitutionnel. Chaque député-e doit pouvoir voter selon sa conscience personnelle.

Mais dans le projet que porte la coalition, c'est bien la sortie du nucléaire qui est prévue et que defendront les deux groupes insoumis et écologistes, numériquement plus nombreux ; et si possible avec le groupe socialiste, qui dans la campagne a déjà annoncé le refus de tout nouveau projet.

Assumons (et à vrai dire savourons) ce que cela représente : la coalition qui se présente pour organiser une majorité à l’Assemblée, dès le mois de juin, le fait sous la bannière anti nucléaire et 100% renouvelables. C’est une première victoire qui en appelle d’autres !

Ensuite, et plus longuement, sur l'Europe.

Ensuite, et plus longuement, sur l’Europe, car comme notre nom l’indique, nous avons le projet européen chevillé au corps. C’est pourquoi nous avons demandé à la France insoumise de faire un pas vers nous. Ce qu’ils ont fait.

L’Europe est un projet de civilisation et un espace pour protéger les biens communs,les communs naturels, et les personnes. Elle est, pour nous, le niveau auquel les enjeux peuvent et doivent être gérés. Pour autant, l’Union européenne actuelle doit être réorientée vers des politiques plus écologistes et plus solidaires. Car depuis plusieurs décennies, force est de constater que ce projet a été dévoyé par les partisans du néolibéralisme destructeur de la planète et des acquis sociaux.

L’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne, dans le cadre de l’Etat de droit. Cette précision a toute son importance : c’est elle qui garantit qu’il ne peut y avoir de libertés prises avec le cadre européen, pas de violation des règles, respect de la primauté du droit de l'Union, respect de l'autorité de la cour de justice, égalité entre les citoyen-nes. C'est ça l'état de droit.

Ce texte affirme le maintien de la France dans l’UE (donc le maintien dans les traités), le maintien dans l’euro et le tout sans affaiblissement de l’UE. Il est HORS de question pour nous de mettre le doigt dans un engrenage d’une Europe à la carte ou d’un “Opt-out”. C’est écrit noir sur blanc ici.

Mais il ne s’agit pas d’avoir “l’Europe honteuse” ou simplement de se défendre de vouloir la quitter. Européen-es convaincu-es, nous voulons la réorienter. Fédéralistes convaincu-es, nous voulons voir le projet européen cranter de nouvelles avancées.

Ainsi, l’accord qui a été conclu permet d’aller chercher des victoires essentielles tout en continuant la construction européenne.

La désobéissance est une pratique politique à laquelle les écologistes ont souvent eu recours (OGM, etc.). Les "désobéissances" dont on parle dans le contexte de cet accord ne sont pas des violations : c'est par exemple la suspension du TSCG (avec le financement des mesures d’aide pour répondre à la crise Covid - ce qui est légal) et la négociation Espagne et Portugal sur les prix de l'énergie (tout à fait légal aussi).

De quelle Europe voulons-nous ?

Enfin, tout l’enjeu de la période qui vient est : “Quelle Europe voulons nous ?”

La question n’est pas pour ou contre l’Europe, mais comment progresser vers une Europe au service du climat et de la justice sociale. Ainsi quand nos eurodéputé-es votent contre la Politique Agricole Commune, ça n’est évidemment pas pour dire qu’il n’en faut pas, mais parce que son orientation est productiviste et libérale.

La bonne nouvelle c’est que depuis peu, les consciences bougent. Les règles austéritaires sont abandonnées et l’idée de défense européenne progresse. C’est un moment politique qu’il nous faut saisir pour faire progresser le projet européen. Et comme dans tous les moments de bascule, la désobéissance peut être un point d’appui pour arracher des victoires et réorienter l’Europe.

Pendant les élections européennes en 2019, nous portions l’idée d’un dépassement, d’un progrès vers une Europe fédérale en particulier avec le Traité environnemental qui permettrait soumettre toutes [les] lois à l'impératif de la préservation de la planète. Avec les écologistes désormais au pouvoir dans plusieurs pays européens, et en particulier les ministres allemands aux affaires étrangères et économie climat emploi, nous pourrions faire progresser ce beau projet à partir du mois de juin.

Sur la politique étrangère maintenant. Que ce soit sur l’OTAN ou la gestion des questions internationales, nous avons acté un désaccord. Comme vous le savez sans doute, le périmètre d’action d’un gouvernement se cantonne, pour l’essentiel, à la politique nationale. Ainsi, ce désaccord, pour important qu’il soit, n’est pas bloquant dans cette campagne, d’autant que la FI au parlement européen a rejoint la position écologiste de livraison d’armes à la résistance ukrainienne.

Selon le GIEC : 3 ans pour agir.

Ainsi, nous construisons un projet commun, fidèle à nos valeurs et à nos convictions. L’intérêt d’une coalition la plus large possible, c’est qu’en cas d'avènement d’une position commune, chacune et chacun gardera sa liberté et pourra acter ses divergences. Notre intérêt commun n’est pas de se concentrer sur ces divergences, mais bien de multiplier nos convergence et ce qui nous rassemble.

Je vous rappelle l’enjeu : nous avons 3 ans pour agir. Il n’est pas possible de subir 5 années supplémentaires d’inaction climatique ou de casse sociale. Notre enjeu, notre responsabilité, c’est d’améliorer la vie de nos concitoyen-nes. L’urgence climatique n’attends pas, il y a une telle attente.

Alors maintenant chères amies, chers amis, en campagne pour envoyer le maximum de député-es écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale.

Julien Bayou


Cliquez pour lire le communiqué de presse commun

Merci au 15,6 % d’électeurs et d’électrices qui ont voté pour les écologistes EELV, Pascale Méker et Christophe Bonazzi, dimanche à Bagneux.
Ces votes nous honorent et place l’écologie à Bagneux, en seconde position derrière les candidats PC, mais devant la droite. Sur le canton, nous sommes troisième, nous ne pouvons donc pas nous maintenir.

Nous faisons confiance à Hélène Cillières et Pierre Ouzoulias, arrivés en tête, pour porter les valeurs de la solidarité mais aussi de l’écologie au second tour des élections départementales. Pour qu’ils exigent la mise en œuvre de la transition écologique dans les Hauts-de-Seine, et proposent des solutions face aux préoccupations de la population : l’avenir de la planète et de nos enfants, du point de vue social comme environnemental.

Pour le second tour des régionales, toute la gauche s’est mobilisée derrière la liste de Julien Bayou qui est arrivée en tête du1er tour !

Une région à gauche, écologiste et solidaire, ça changerait tout pour l’avenir des hommes et des femmes d’Île de France.
Venez voter dimanche prochain
Pour une région qui saura mettre en œuvre une vraie transition écologique, sociale et solidaire face au changement climatique, c’est notre chance !
Venez voter dimanche !

Ne laisser pas l’abstention être une seconde fois la grande gagnante de ce scrutin. 67,93 % d’abstention au 1er tour ! Les jeunes qui votent massivement pour l ‘écologie, ne se sont pas déplacés.
Venez voter, faites voter !

Sans porter nos voix aux urnes, pour ce scrutin à bulletin secret si chèrement gagné – de leur vie souvent - par nos aînés, la violence gagnera dans notre société !
Si notre démocratie va mal, il faut toutes et tous ensemble retrouver confiance. Abandonner le terrain n’est pas la solution. Parlons-nous, débattons, sous forme de démocratie participative locale, mais pas seulement !
Les partis sont les outils de la démocratie. Ce n’est pas parce qu’ils fonctionnement mal aujourd’hui qu’il faut les laisser se détruire.
Il faut au contraire leur redonner leurs couleurs. Se préoccuper de savoir comment ça marche ! Connaître les règles et les faire appliquer partout ! Remettre de l’honnêteté partout. De la transparence partout !
C’est possible ! La loi le permet, elle est même exemplaire. C’est l’abandon des citoyens qui permet à quelques un de polluer nos institutions. La lutte est possible là aussi, là surtout ! C'est aussi important que l'engagement associatif




Voici, après un temps de réflexion nécessaire,  quelques lignes pour amorcer notre stratégie en vue des municipales de 2020, que je porte à votre attention..


Un très grand merci au 1377 balnéolais et balnéolaises qui ont voté le 26 mai 2019 pour la liste EELV aux élections européennes. 

Un  rappel des résultats du scrutin dans notre commune
9 102 votes « exprimés »
145 votes blancs, 170 votes nuls.
22 031 inscrits.
Nathalie Loiseau - LAREM  19,48 %
Yannick Jadot - EELV          15,15 %
Jordan Bardella - RN           12,58 %
Ian Brossat - PCF                10,85 %
Manon Aubry - FI                 10,39 %
Raphaël Glucksmann - PS    6,1 %
Votants  42,74 % 

Ces élections européennes furent et resteront,  un moment important dans notre histoire républicaine. Ainsi les citoyens ont été plus perspicaces, plus responsables, que "les observateurs spécialistes des élections" ne  le prévoyaient.
On craignait une abstention record :  avec 50,5 % de participation,  nous avons été en France, plus nombreux à voter que nous ne l'avons été depuis 1994 ! 10% de plus qu'en 2009, 8% de plus qu'en 2014 !
L'Europe n’intéressait pas, pensait-on, et surtout le vote extrémiste du Rassemblement national, où risquait de se retrouver la majorité des délaissés de notre système économique ultra capitaliste,  inquiétait..
Certes le Rassemblement national est en tête du scrutin en France, faisant ses plus hauts scores dans les zones impensées de notre aménagement du territoire, abandonnées véritablement.
Et cela ne peut qu’être source d'une grande inquiétude.

Mais les écologistes sont en troisième place ! 

C'est passionnant à deux titres !

  • - les Français sont très conscients des enjeux climatiques et de perte de la biodiversité ; particulièrement dans les zones urbaines...
 Cela se comprend, pollution, chaleur intense dans les villes, et une population informée. A l'inverse dans les campagnes l'écologie politique est très souvent inexistante, dans un modèle de développement agricole qui tourne le dos au bon sens.. Dans ces mêmes zones, les personnes se détournent de l'Europe qui d'ailleurs finance pourtant (et si mal..) le modèle agricole productiviste désastreux pour l’environnement, mais surtout,  par le même tour de main, étrangle les agriculteurs de dettes et de maladies...
Mais lorsque les habitants de cette France abandonnée sont  « écologistes »,  ce sont des militants très engagés.

  • - Les français qui votent EELV ont reconnu le travail des parlementaires Verts européens, et du même coup l'importance de ce parlement dont ils ont compris qu'il avait un pouvoir démocratique certain !
Ils ont aussi indiqué leur attachement au périmètre européen, reconnu comme pertinent pour lutter contre la 6eme  grande extinction des espèces et le réchauffement climatique.
Enfin, ils ne s'y sont pas trompés.. Et ont voté pour les" originaux", même si tous les partis se sont montrés très "écologistes" depuis quelques mois.

Les français ont donné une preuve de maturité, et d'espoir, en mettant à la troisième place du résultat du scrutin le sujet primordial de ce siècle : le rapport de notre espèce humaine avec la planète. 

Et ici aussi à Bagneux !
Avec 15,15 % nous sommes seconds derrière la REM, devant le Rassemblement national, et loin devant LFI et le PC, et encore plus loin devant le PS.


Nul doute que la préoccupation environnementale, qui concerne  l'avenir des générations futures est clairement inscrite dans notre population "populaire", quand elle ne désespère pas et ne se réfugie pas dans le vote RN.
ici à Bagneux, l'espoir a gagné !

Notre groupe est très attaché à une majorité de gauche, parce que SOLIDAIRE., mais par ailleurs encore trop dangereusement  "productiviste" dans ses choix.
La République en marche est le vainqueur du scrutin à Bagneux.
Mais nous sommes dans cette élection la composante solidaire de la gauche qui a marqué les esprits : on connaît nos combats et notre détermination à changer de monde, de modèle, pas seulement à lutter, mais à inventer.
Certes c'est très compliqué, lorsque comme la maire de Bagneux, Marie-Hélène Amiable, on ne veut "laisser personne au bord du chemin", et nous partageons cette volonté ! Mais les avancées vers une transition sociale et écologique, basée sur une résilience faites d’innovations doivent être plus claires.
Bagneux a des atouts.

Il semble opportun d'envisager et de peser la possibilité de constituer une liste pour le 1er  tour des élections municipales. Il faut prendre garde à ne pas  faire basculer la ville dans l'escarcelle de la  REM,  qui ne rompt pas assez avec le modèle ultra libéral,  pour qu'une écologie politique sociale et citoyenne, à laquelle nous aspirons, puisse se construire.
Depuis ce scrutin européen, l'écroulement du parti Les Républicains, la caution apportée par plus de 70 élu-e-s de ce parti de la « droite classique » à Emmanuel Macron, a renforcé fortement la poids de la la République en marche, et le renforcera pour les élections municipales, surtout que la question écologique deviendrait centrale pour La République En Marche assure-t-elle ??? depuis le scrutin européen ....

Alors se rassembler à gauche ? Sans doute, mais pas à n'importe quel prix. Nous avons maintenant le devoir de faire respecter cette écologie politique, cette résilience sociale et solidaire face à notre monde démonté par l'ultra-capitalisme.
Quelle adaptation de notre société proposer pour les années à venir ? Quelles résiliences, sociales et écologiques, mettre en œuvre, au niveau local, pour adapter notre monde face aux bouleversements à venir ? Quelle nouvelle forme d'émancipation de l'être humain devons nous défendre ? 

Le  vote d'adhésion des balnéolaises et des balnéolais pour les écologistes, nous montre que les mesures de transition écologique et sociale portées par la future municipalité devront être fortes, devront faire partie de son ADN- si nous y étions engagés.

La qualité de la personne centrale dans une commune est  plus qu'importante, souvent  une chance : en ce sens Marie-Hélène Amiable, qui souhaite se représenter est un excellent choix,  mais à conditions que notre participation soit reconnue à la hauteur  des enjeux que nous portons et pas comme une "caution".

Que faire ? 
Une liste écologiste, solidaire et citoyenne ? Avec des militants politiques et associatifs (quelquefois les deux à la fois ) et des citoyens. Avec un financement participatif ? Le tout bien sûr basé sur un programme travaillé, et enrichi par l'expérience de la dernière mandature, où 3 élu-e-s écologistes – successivement malheureusement, puisque l'un d'entre nous est parti en cours de mandat vivre à Strasbourg - ont exercé des responsabilités.
Où bien se réunir, autour d'un programme tout aussi travaillé mais proposé comme  « un pacte pour l'Ecologie sociale et solidaire à Bagneux »,  que les candidats devraient signer pour avoir nos suffrages ? Sans représentants au conseil municipal ? 
Ou bien une formule mixte, qui mettrait en avant non pas l’appartenance à un groupe politique, mais le respect d'engagements communs partagés ?

L’engagement politique devient indispensable ; pas uniquement, ce sont les actions citoyennes qui poussent... mais un relais dans les instituions est peut-être utile..Au moins, via une "signature" des candidats qui les engage.

Vous connaissez mon bilan, en tant que représentante des écologistes dans l'exécutif, nous y reviendrons plus en détail en travaillant un "programme". Il est exposé dans mes déclarations en conseil municipal et territorial, (sur le  site du groupe local EELV), en particulier mes abstentions sur le PLU et les documents d'urbanisme autour du futur quartier des  Mathurins.. j'ai poussé au maximum le curseur pour aller le plus loin possible,  et j'ai obtenu et "protégé", avant que les citoyens enfin, soient mieux entendus, via le budget participatif, et qu'enfin le PC accepte de mettre en oeuvre beaucoup des projets que je prônais, inlassablement depuis le début de la mandature.
J'avais obtenu en 2014 la création de la délégation "Espace Public" pour être dans la boucle des opérations d'aménagement.. Mais je n'avais pas celle du développement durable...
J'ai pu ainsi me battre  pour protéger le foncier, le sol, les mètres carrés d'espaces verts existants et à venir. Mais nous n'avons pas été assez forts pour que le contrat que nous avions signé avec le PC soit respecté, si on arrêtait les compteurs sur les projets d'urbanisation, tels qu'ils sont prévus  aujourd'hui. voir ici la tribune EELV qui accompagne le rapport de l'Observatoire des engagements municipaux publié uniquement sur internet
(dernière page)
Il faut s'en souvenir. Les écologistes de cette ville ne sont plus aujourd'hui une caution ou une portion congrue. Sinon, nous ne pourrons pas mettre en oeuvre les mesures auxquelles nous aspirons, en dynamique et durant tout le mandat.

j'ai aussi poussé bien sûr les projets de « Nature en ville », friches, jardins partagés, de l'Agrocité et de la ressourcerie, avec Ludovic Fresse, puis Jean-Louis Pinard, bien avant de pouvoir avoir, enfin, les faveurs du budget et de la dynamique du groupe "dominant" en 2018 – 2019. (agrocité/ressourcerie en particulier), et surtout par le biais du budget participatif 2018, voir de réels projets de transition écologique se mettre en place (compostage, poulaillers, zones de dons ou "partagerie" ) : projets concrets, locaux illustrant bien l'adage « Penser global, agir local » (citation de René Dubos, 1977, devenue la base de la méthodologie de l'Agenda 21).

Cependant, c'est bien à la majorité des élu-e-s municipaux, sortie des urnes, que revient la responsabilité de s'unir, dans une gouvernance favorisant l'intelligence collective, pour engager des projets très structurants au profit de la transition écologique et sociale, pendant toute la durée d'une mandature.

12 juin 2019

Pascale Méker
Secrétaire du groupe local EELV et citoyen-e-s de Bagneux.


ICI Résultats globaux des hauts-de-Seine, pour celles et ceux que cela intéresse. (EELV est  aussi au second rang derrière la REM)

et rappel des résultats nationaux.  


N'imaginons pas un seul instant que cela n'aura pas de suites très importantes pour l'Union Européenne ! Ne plus faire l'autruche, surtout !!
Les Anglais quittent l'Europe car la société britannique est trop "pauvre", et ce vote est l'expression d'un profond malaise qui concerne ce pays en lui-même ; avec un besoin de retrouver des repères, qui va comme toujours avec une tentation de repli sur soi et d'un nationalisme teinté de populisme. De très mauvaises raisons donc ! Une façon de dire au gouvernement anglais : "l'Ultra-libéralisme financier, ça suffit !" Et les anglais ne s'y trompent finalement pas ! L'Europe est l'incarnation même de cet Ultra-libéralisme ! Mais moins que l'Angleterre - et c'est tout le paradoxe de ce référendum - qui au sein de l'UE pilote les lobbyistes les plus puissants au service des droits sociaux minimum !! Et du moins de contrôle possible sur la circulation des flux financiers !. Erreur fatale donc ! A question biaisée, réponse biaisée !! A force de dire à l'Europe "I want my money back", à force de créer des "zero-hour contract", la Grande-Bretagne risque de se couper en deux ! Seule une Europe qui refonde un nouveau modèle de développement social et économique, compatible avec l'ère écologique qui s'ouvre peut sauver les pays de notre continent de la misère et des nationalismes fomenteurs de guerres.
Une ère de partage et de solidarité entre les peuples et la planète, comme une obligation "géologique" ! Une obligation pour survivre !


Communiqué d'EELV

EELV dénonce les comportements indignes de MM. Balkany et Pemezec

Dans la majorité des communes de notre département, les municipalités et les élus, quelles que soient les appartenances politiques ont témoigné, dans un esprit d’unité et de recueillement, de leur émotion et de leur solidarité à l’égard des victimes du terrorisme. Nos élus comme nos représentants locaux s’y sont associés pleinement.
Dans ces graves circonstances, EELV 92 dénonce le comportement inadmissible de MM. Balkany et Pemezec, maires respectivement de Levallois-Perret et du Plessis-Robinson. En tenant des propos tendancieux et déplacés à l’encontre des autorités républicaines, en cherchant à exploiter de manière la plus politicienne le drame qui frappe notre Nation, ces élus, qui font par ailleurs l’objet de poursuites judiciaires, se sont révélés une fois de plus indignes de leur fonction. M. Balkany s’est une nouvelle fois permis d’interdire toute prise de parole au groupe d’opposition socialiste et écologiste qui a dû, de ce fait, quitter la séance du conseil municipal. M. Pemezec s’en est également pris violemment à une militante de notre mouvement qui lui témoignait son indignation à ses propos.

EELV 92 demande la plus ferme réprobation de ce type de comportement de la part de l’ensemble des responsables politiques de notre département attachés à la démocratie et aux valeurs républicaines.

Bagneux, le 15 novembre 2015





Attentats meurtriers du vendredi 13 novembre


Le conseil municipal de Bagneux, unanime, s’inscrit dans le deuil national et exprime sa solidarité à toutes les victimes des attentats terroristes

Ensemble, solidaires, face à l’horreur

Nous souhaitons marquer ensemble notre condamnation sans appel des attentats terroristes de vendredi soir à Paris et Saint-Denis.

Nous voulons ainsi exprimer ensemble l’effroi et l’indignation des Balnéolaises et des Balnéolais, quelles que soient leurs opinions, leurs religions, leurs origines.

Nous sommes révoltés et indignés face à des actes meurtriers qui sèment la mort au hasard.

Nos pensées vont d’abord aux victimes, à leurs familles, à leurs proches. Notre solidarité va aux blessés, aux acteurs des services de police et de secours, aux services publics qui sont mobilisés pour sauver des vies.

Nous en appelons aux Balnéolaises et aux Balnéolais pour refuser la peur, refuser l’amalgame et les discriminations, affirmer les valeurs de notre République – liberté, égalité, fraternité. Face à cette barbarie, ne cédons pas à la peur que les terroristes veulent imposer à notre pays.

Dès que cela sera possible, nous appellerons toutes les Balnéolaises et les Balnéolais à des rassemblements exprimant le refus de l’abominable et notre solidarité collective. Nous les invitons à participer partout où ils seront ce lundi midi à la minute de silence décidée par le Président de la République.

Contre la barbarie, nous sommes et nous serons toutes et tous unis.

Le maire de Bagneux et l’ensemble du conseil municipal
Déclaration du Conseil municipal de Bagneux.

Madame la Maire,
Les mots nous manquent en effet, pour exprimer notre profonde tristesse. Nous vous remercions pour ce communiqué qui exprime au nom de notre municipalité, la volonté, sans faille, de surmonter cette terrible épreuve, mieux d'en tirer la force et la lucidité de vivre mieux Ensemble, une nécessité absolue.
Liberté, Égalité, Fraternité, forces universelles face à la force aveugle de la folie. La folie est universelle. Le courage et la solidarité, le sont tout autant. Réunis, ils sont toujours plus forts que la Barbarie. Paix pour la planète.

Pascale Méker,
Pour le groupe Eurpe Écologie-Les Verts.



Le 14 nov. 2015 ; :38, "Lysiane ALEZARD" <lysiane.alezard@mairie-bagneux.fr> a écrit :
COMMUNIQUE DE PRESSE



Attentats meurtriers de la nuit à Paris


La municipalité de Bagneux s’inscrit dans le deuil national et exprime sa solidarité à toutes les victimes des attentats terroristes


Effroi, indignation, horreur : devant les terribles attentats de la nuit dernière à Paris et en Ile de France, qui ont fait au moins 128 morts, les mots nous manquent.

La municipalité de Bagneux exprime toute sa solidarité envers les nombreuses victimes et leurs familles.

Conformément à l’état d’urgence décrété par le Président de la République, et s’inscrivant dans les 3 jours de deuil national, le maire de Bagneux a immédiatement mis en berne tous les drapeaux et annulé toutes les activités, manifestations sportives, associatives et culturelles pour ce week-end. Les salles et équipements publics de la commune sont donc tous fermés. De même, le marché de ce dimanche est annulé.


Face au terrorisme, la municipalité réaffirme son attachement indéfectible au vivre-ensemble et aux valeurs de la République –liberté, égalité, fraternité.

Le conseil municipal qui se tiendra ce mardi 17 novembre rendra hommage aux victimes et proposera des moments de recueillement et de mobilisation citoyenne.


Lysiane ALEZARD

Directrice de cabinet de
Madame Marie-Hélène Amiable
Maire de Bagneux
Conseillère départementale des Hauts-de-Seine


A la Une

Mes ami - e- s, prenez le temps de regarder cette vidéo. Et vous signerez l'appel Osons ! avec toutes vos convictions ! Quelles qu'elles soient, au centre, désormais se tient l'urgence écologique !

Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme. Osons ! Nous, citoyennes et citoyens du monde....

Quand la pollution devient un enjeu politique .. Quand Anne Hidalgo, maire de Paris, se heurte à la ministre de l'écologie, Ségolène Royal pour faire appliquer des mesures afin de faire reculer la pollution à Paris et de fait en proche banlieue. Un cauchemar ! Mais ce qui fait pleurer nos yeux .... La pollution !!



Ce soir 19 mars, rendez-vous pour le meeting de campagne, à 19h, salle Léo Ferré. Avec la participation de Frédéric Puzin, EELV, co-secrétaire départemental



Les élu-e-s EELV de Bagneux tiennent à témoigner de la capacité de Marie-Hélène Amiable à investir les questions complexes posées par la nécessaire transition écologique des territoires fortement urbanisés, comme les Hauts-de-Seine, dans les années à venir. Il y a urgence !

Bien des thèmes sont concernés :
- la difficulté de trouver des fonds pour rénover thermiquement les habitations, logements sociaux ou copropriétés modestes, afin de limiter la précarité énergétique ;
- les voies départementales qui doivent aussi être aménagées pour les circulations douces et lestransports en commun en « site propre », comme la RD 920, depuis Bourg-la-Reine, jusqu'à Paris ;
- l'espace à réserver, malgré la pression foncière, pour les espaces verts, et les jardins partagés qui créent du faire ensemble, des sourires, et de la nourriture de qualité également, il ne faut pas l'oublier ;
- l'économie sociale et solidaire, qui crée des emplois locaux et éthiquement responsables, en redonnant sa place à la démocratie au sein de l'entreprise ;
- l'économie circulaire qui sait créer de la richesse à partir de ce qui n'est aujourd'hui encore considéré que comme « des déchets » ;
- la restauration scolaire des collèges qui aujourd'hui n'offre pas la qualité attendue pour un prix trop élevé. La ville de Bagneux et bien d'autres sont, elles, engagées dans la recherche de circuits courts et d'aliments de qualité et bio, et font des efforts au plus juste de leurs capacités financières.
Le département est riche, très riche ! La nourriture des collégiens n'est pas un thème anodin ! etc…
Tous ces domaines doivent être défendus au niveau départemental.
Marie-Hélène Amiable est une responsable politique qui respecte ses électeurs, et pas seulement celles et ceux issus de sa famille politique. Son action est toujours engagée sur un programme – respecté - au service du bien commun des habitants du territoire.

Quelle que soit la diversité des contextes politiques locaux, cette candidature garantit que les intérêts de Bourg-La-Reine et de Bagneux seront portés équitablement à l'Assemblée départementale, y compris en matière de protection de l'environnement.
Enfin, il est important que la Gauche ne perde pas ce canton de Bagneux-Bourg-la-Reine.
Or, la seule candidature de Gauche susceptible de remporter cette victoire, dans ce périmètre là, avec les forces politiques en présence aujourd'hui, est bien la candidature Amiable-Ouzoulias !

Nous voulons que la droite soit battue et que le Front national ne progresse pas dans notre territoire. Nous soutenons donc Marie-Hélène Amiable et Pierre Ouzoulias.


Et surtout, votons ! Ne laissons personne choisir à notre place. c'est notre droit !

"Mobilisez-vous contre les fermes-usines qui s'installent dans vos départements, et sensibilisez vos familles, vos voisins, vos amis en signant la pétition pour Avaaz" -- José Bové


Avaaz.org

"L'entreprise JBS aux États-Unis engraisse 980 000 bovins sur 13 sites par an. Le plus petit permet d'engraisser 50 000 têtes et le plus gros 120 000. Une entreprise de ce type aurait besoin juste de 80 sites d'engraissement pour couvrir la totalité de la production actuelle en France et remplacer 75000 élevages spécialisés dans l'élevage bovins viandes.
Au Vietnam, une femme d'affaires a créé une entreprise laitière qui regroupe 32 000 vaches sur un même site. Les technologies font littéralement exploser toutes les limites. Le gigantisme devient la règle.
Le travail réalisé par la Confédération paysanne souligne l'urgence de se mobiliser en France et en Europe contre des élevages de cette taille qui ne peuvent être rentable qu'en exploitants les ouvriers agricoles, maltraitants les animaux, méprisant l'environnement.
L'Union européenne doit fixer une taille limite des ateliers hors sols pour éviter que les multinationales de la viande installent des unités de production clés en mains dans les pays les moins contraignants. Seule une mobilisation massive des citoyens, des paysans et des consommateurs obligera le Ministre et la Commission européenne à prendre des décisions. Mobilisez-vous contre les fermes-usines qui s'installent dans vos départements, et sensibilisez vos familles, vos voisins, vos amis en signant la pétition pour Avaaz."

José Bové
Vice Président de la Commission agriculture et développement rural
Parlement européen

Alors qu'une autre option est possible, l'UMP, le PS et le PC valident un schéma de tramway Antony Clamart qui supprimera 4ha de forêt de proximité.


Hier, lors de la commission permanente tenue à huis clos, le Conseil général des Hauts-de-Seine a validé le schéma de principe du futur tramway Antony Clamart (T10).

Ce schéma valide la disparition de 4 hectares de forêt pour la création du site de remisage et de maintenance des tramways alors même qu'un autre site situé à 300 m est disponible sur la zone d'activité NOVEOS (ex ZIPEC).

Ce projet est en contradiction totale avec le schéma directeur de la région Ile-de-France qui impose la protection de ces espaces naturels boisés. En sacrifiant la forêt, le Conseil général privilégie de futures opérations de promotion immobilière sur les communes du Plessis-Robinson et de Chatenay-Malabry.

Vincent Gazeilles, Conseiller général des Hauts-de-Seine Europe Écologie Les Verts, a dénoncé cette destruction des espaces boisés de proximité et a été le seul à refuser ce projet en l'état.

De plus, en renvoyant les cyclistes hors du tracé sur des pentes à plus de 15% à Clamart, ce projet s'oppose à la loi sur l'air et à l'obligation de continuités cyclables.

Vincent Gazeilles regrette la décision des élus UMP, PS et PC et invite les populations concernées à se mobiliser pour contester cette décision ignorante des besoins en espaces verts locaux et en circulations douces.

Il demande au syndicat des transports d’Île-de-France Présidé par Jean Paul Huchon, l’amélioration de ce schéma de principe dans le sens d'un développement soutenable au service des transports en commun ET des espaces verts.

site de Vincent Gazeilles


7 janvier 2015 : lorsque le chaos parait, une seule à faire, à dire  : Paix aux hommes de bonne volonté !
Aujourd'hui est le point de départ d'une nouvelle époque !

Toutes et tous ensemble, nous devons relever le défi qui nous est fait. Rassemblons-nous, hommes et femmes de bonne volonté d'où que l'on vienne, où que l'on soit.
C'est moi qui ait annoncé cette tuerie à la boulangère de mon quartier qui porte un voile. Aussi athérée et blessée que moi, nous avons partagé notre douleur devant cette cruauté indicible faite aussi à la liberté de penser, à la liberté tout court.

Je transmets ici le communiqué rédigé par Marie-Hélène Amiable, maire de Bagneux.
Les élu-e-s EELV participent à ce rassemblement à au rassemblement de la place de la république ce soir à 18H.

Pascale Méker



Tuerie de Charlie Hebdo
Effroi et solidarité

C’est avec effroi que j’apprends la nouvelle de la terrible fusillade survenue dans les locaux du journal Charlie Hebdo. Mes premières pensées vont immédiatement aux dessinateurs Charb, Cabu, Tignous et Wolinski, aux salariés du journal et aux agents de la force publique victimes de cet acte odieux. Au nom de la Municipalité, des Balnéolaises et des Balnéolais, je veux dire toute ma solidarité à leurs proches : familles, collègues et amis.

Quels que soient les auteurs et leurs motifs, je ne peux que condamner une telle barbarie. D’autant qu’elle vise dans sa chair un journal, un symbole de la liberté de la presse et, plus largement, de la liberté d’expression, des acquis de haute lutte dans notre République.

Pour finir, j’appelle tous nos concitoyens à ne pas céder à la terreur et au repli sur soi. Plus que jamais l’heure est au dialogue pour un monde plus fraternel, plus humain et plus juste.

En signe de deuil, je fais mettre les drapeaux de la ville en berne.

Bagneux, le 7 janvier 2015

EELV a réalisé à Bagneux le score de 10,34 %, et se situe donc au-dessus de la moyenne nationale de 8,91 %. Il y a du grain à moudre. Au niveau national, nous dévissons (16,34 % en 2009). Le Front de gauche stagne quasiment au même score qu'en 2009 (6,34 %), alors que le Front national s'envole (24,95 %)


Ci-dessous les résultats.
http://lemonde.fr/europeennes-2014/
Résultats pays par pays

A Bagneux, comme ailleurs, en ce 25 mai 2014 l'abstention et le Front national ont fait la triste actualité.
Au niveau national, l'abstention est moindre qu'en 2009 (59,4 %), pour 56,20 % en 2014.

A Bagneux, c'est inverse, l'abstention augmente : 61,89 % en 2009, contre 64,36 % en 2014.
Et surtout, le FN arrive en seconde position : 15,47 %, contre 4,67 % en 2009.
Le Front de Gauche réalise à peu près le même score qu'en 2009 : 20,94% en 2014, contre 19,24 % en 2009.
Rien ne va plus !
Certes, l'abstention est si importante que le Front national ne représente dans notre ville que peu d'électeurs - et cela est vrai pour la France entière. Mais ils se sont mobilisés !
Retenons notre souffle : cela donne une bonne photo des difficultés sociales de notre population : regardez les résultats dans le reste du 92....Y compris à Malakoff...
"Le repli sur soi et la désespérance, ce n'est pas d'abord ce que nous risquons ! C'est déjà ce que vivent les classes populaires et moyennes qui sont là !" (J. Lorthiois)

Vote de protestation qui se manifeste contre l'Europe.
Nous, Europe Ecologie Les Verts, nous nous alarmons de cet assaut contre l'Europe des peuples ; contre la création d'une Europe politique. Nous appelons de nos vœux une autre Europe bien sûr : une Europe solidaire aussi avec la nature qui nous permette d'exister tout simplement, et sans guerre...Guerres nées des nationalismes du 19eme et du 20eme siècle.

Je suis souverainiste : le peuple est souverain. Les peuples d'Europe doivent s'unir pour éviter d'être les jouets d'intérêts qui "les dépassent", comme l'on disait en 1914, juste avant que l'on assassine Jaurès.
Les enjeux sont aujourd'hui différents, les lucidités différentes, mais la question de la guerre, celle du sang et des larmes, de la mort, née de la haine des Etats ou des individus, est toujours la même.

Les résultats nationaux d'EELV sont très mauvais au regard de 2009. (16,3%)
Nous n'avons pu, comme en 2009, donner vie aux aspirations de toutes celles et ceux qui souhaitent un autre modèle pour l'Europe ; toutes celles et ceux qui savent combien l'Europe représente une taille critique pour espérer influer sur la politique mondiale. Nous représentons le plus grand marché économique de la planète. Ce marché qui aujourd'hui opprime les peuples, pourrait se retourner comme un gant, pour donner le ton d'une nouvelle gouvernance mondiale. Mais que surtout les peuples ne l'apprennent pas ! Qu'on continue de croire que la politique ne peut rien contre l'ECONOMIE...
Pourtant, unie, l'Europe est une force. Ses peuples peuvent décider de sauver la planète de la folie de l'économie financière qui conduit à la ruine de l'environnement et à la misère des peuples.

Mais, il est difficile de redonner un peu de vigueur démocratique à ce géant qui essaye de naitre, envers et contre tous - contre surtout les milieux de la finance qui luttent contre !

Le devoir des écologistes est de donner enfin une voix et d'ouvrir la voie, à toute cette majorité silencieuse qui pense à ses enfants et à la protection de leur planète...Cette préoccupation appartient aussi et surtout aux plus fragiles d'entre-nous.
A celles et ceux qui n'attendent plus pour essayer de vivre autrement, de remplacer les réflexes induits par le productivisme par des habitudes de mieux vivre et de liberté. Qui cherchent à se libérer de la dictature de l'argent déguisée en en addiction à la consommation...

Nous sommes entrés dans l’ère de l'Anthropocène... l'ère où la vie humaine ne peut se concevoir - pour subsister - sans prendre en compte son interaction avec la planète.
Nous existons en symbiose avec la nature. Nous sommes sur le point d'inventer une nouvelle civilisation...

Notre espoir, notre devoir est de tout faire pour que cela se fasse en douceur, dans une métamorphose que le philosophe Edgar Morin voit se dessiner...
Vous êtes nombreux et nombreuses à y être déjà entrés.

La vie politique doit elle aussi se métamorphoser.
Ici à Bagneux, nous ferons tout pour créer au sein de l'équipe municipale un climat d'union et de co-construction autour de thèmes d'avenir. La goutte d'eau rejoint l'océan, le colibri * fait sa part...* Légende du Colibri

Ici aussi à Bagneux, il nous faut inventer une nouvelle façon de VOUS représenter, vous qui ne croyez plus aux politiques... : l'écologie populaire, l'écologie sociale ? l'écologie politique...

Nos collègues Front de Gauche, pensent "social" et c'est bien.. Mais nous aussi, nous nous préoccupons de cette question : il s'agit bien des deux faces d'une même pièce..

Nos biens communs : "L'espace, le sol, l'air, la qualité du cadre de vie, l'accessibilité aux emplois et aux services... se raréfient ou sont accaparés par quelques-uns..." (J. Lorthiois
Pourtant, c'est bien l'espace, tout comme le logement, tout comme la nature en ville et la qualité du cadre de vie qui nous maintiennent en bonne santé physique et morale ; tout comme l'air, l'eau, et le droit au travail - dans la mesure où il faut travailler pour se nourrir... Il est temps de considérer tous ces éléments de notre vie à l’aune de ce qu'ils sont : nos biens communs, à part entière, sans que l'on puisse les classer... Car un seul manque, et notre monde "social" s'écroule...Et la rapacité d'un système au profit de quelques'uns détruit les humains et la nature, dans le même mouvement.
Il est temps de les soustraire à la dictature de la financiarisation de l'économie. L'économie n'est que le véhicule qui doit réguler les échanges, au sein de la civilisation humaine.
Ce "progrès" est devenu un tyran. La monnaie - juste une technique - devrait être garante de l'esprit du troc équitable !
Nos enfants et petits enfants connaîtront cette évolution. Comment ? A nous d'éviter le chaos. A nous d'inventer la transition, avec et pour la jeunesse...
Que l'on soit de Gauche ou de Droite, beaucoup d'entre-nous sentent cela confusément.
Et quelquefois au point de s'embusquer au Front national, avec comme drapeau le repli sur la "Nation" : une notion dépassée, un confetti flottant sur la surface de la Terre qui aujourd'hui pour l'espèce humaine est la seule patrie possible. l'Unique !! La nation ne représente "physiquement" plus aucune "souveraineté".
Et cela change tout. c'est le nouveau paradigme écologique qui bouleverse tout, y compris le "productivisme" et la façon de le combattre.
Il faut nous hisser à la notion de Citoyen-e-s du Monde, pour retrouver un peu de raison.
Avec comme barreau sur l'échelle difficile à gravir, l'Europe...

A Bagneux, nous sommes un peu plus nombreux que la moyenne nationale, malgré les difficultés que vit la majorité de nos concitoyens **, à choisir la voix de l'écologie politique. C'est encourageant : retrouvons-nous, dans les associations, dans les jardins et les parcs, à vélo, dans la ville.
Faisons avancer nos idées... engageons-nous pour notre plaisir et le bonheur des années proches à venir mais aussi et surtout pour les générations futures...Sans aucun sectarisme ; l'écologie devrait en effet intéresser tous "les partis..." ; ce n'est pas encore vraiment le cas ! -:))
Le débat sera rude quelquefois ! Mais l'action, c'est la seule façon de rester optimiste n'est-ce pas !


Pascale Méker
Secrétaire du Groupe Local EELV de Bagneux


Voici une tribune de Noël Mamère publiée sur Reporterre
(Au bas de cette note vous trouverez le résultat des européennes 2009 à Bagneux)


** (68 % de logements sociaux, avec environ 50% de logements type PLAI qui accueillent des personnes très fragiles socialement)

C'est le score atteint par EELV lors du premier tour des élections municipales de mars 2014


http://lemonde.fr/resultats-elections-municipales/

Dès le 25 octobre 2013, le groupe local EELV de Bagneux se positionnait en vue des élections municipales de 2014.
Nous étions prets à nous engager sur une liste commune de la gauche, emmenée par Marie-Hélène Amiable, à condition que nous puissions nous entendre sur une plate-forme programmatique.
Et nous l'avons fait !
Nous avons participé très sérieusement à l'écriture du programme ; nous avons pu y inscrire ce que nous appelions nos incontournables.
Si deux d'entre eux ont nécessité beaucoup de concertation (la densification du tissu urbain, et la mixité sociale quartier par quartier), dans ces deux cas nous avons accepté de modifier sur la forme nos propositions, mais sur le fond, nous pensons ne pas avoir renoncé à nos objectifs.

En ce qui concerne la présence de la nature en ville, nous avons adopté la rédaction suivante.
"Créer une « trame » d'espaces verts de proximité, situés à moins de 300 m de chaque balnéolais-e-s".
Et sur le fond (négociations annexées à l'accord) : "L'OMS préconise 10m2 d' espaces verts de proximité par habitant, le SDRIF également.
Aujourd'hui à Bagneux (en comptant 20% de la surface du cimetière parisien), on est à 8,5 m2 /hab.
Améliorer ce ratio en créant un trame verte : chaque balnéolaisE ne doit pas habiter à plus de 300m d'un espace vert.

Sur la question de la mixité sociale : "50% de logements sociaux : retour au plus vite à ce pourcentage", avec la négociation suivante : "dans les nouveaux projets urbains, favoriser des programmes mixtes, avec une part de logements sociaux de 25%, répartis de façon équilibrée sur le territoire." Mais aussi sur le fond : créations de logements locatifs à loyers normés, de résidences étudiantes et pour jeunes actifs. (y compris par transformation de logements sociaux classiques)

Nous nous sommes donc engagés dans une campagne commune avec le PCF/ Front de Gauche et le PS.
Une belle campagne, réellement partagée avec de très belles rencontres avec les citoyen-ne-s de notre ville.

Et surtout une si belle victoire ! 61,45 % de suffrages au premier tour ! La liste de Marie-Hélène Amiable a engrangé près de 500 voix de plus qu'en 2008, malgré une très forte et inquiétante abstention (47,97 % ; 45,76% en 2008)

Au regard du contexte national qui voit la montée de l'abstention (36,45 % au 1er tour, et 37,87 % au second tour ; 1er tour 2008 : 33,36 % ; 2eme tour : 34,90%...), un vote sanction contre le gouvernement et le parti socialiste, et une percée du FN, nous sommes sûrs d'avoir largement participé à cette victoire.
Dans le 92, une seule ville socialiste a tenu, Clichy, et 4 villes avec une coalition PC/Front de Gauche, PS, EELV : Gennevilliers, Nanterre, Malakoff et Bagneux.

Au niveau national, les écologiste d'EELV ont obtenu 11,8 % des suffrages. Les listes communes EELV, Front de Gauche, PS ont toutes fait de bons scores. A l'inverse de beaucoup de listes de gauche divisées.

Nous avons incarné à la fois et comme toujours une préoccupation réelle pour l'avenir de cette vie sur notre planète, et l'expression d'un mécontentement des électeurs de gauche qui sont allés voter...
C'était donc la bonne stratégie.

Pendant, 6 ans vous pourrez participer avec nous à la construction du programme municipal, dans lequel vous pourrez vous retrouver.Nous sommes élu-e-s - nous sommes trois - pour relayer au conseil municipal des préoccupations écologiques, pour participer à la préservation de notre environnment et promouvoir la ville verte et populaire que nous souhaitons.

Pascale Méker
secrétaire du groupe local EELV de Bagneux.

Lisez-le et revenez y souvent, c'est ici.


Victoire de la liste "Pour vous, avec vous, Bagneux d'abord !" (PC/Front de Gauche, PS, EELV), emmenée par Marie-Hélène Amiable


61,45% ! En direct le 23 mars 2014 à 23h, salle Léo Ferré à Bagneux
Résultats, bureau par bureau en pièce jointe
Intervention de Marie-Hélène Amiabale ici http://mhamiable2014.fr/

Un fim de Marie-Monique Robin


Projection - débat

Vendredi 31 janvier 2014 à 20h

en présence de

Marie-Monique Robin réalisatrice
et
Marc Dufumier, professeur à l'AgroParisTech


Salle Joseph Kessel,
105 avenue du Général Leclerc
Bourg-la-Reine

Pour le flyer, pièce jointe n° 1
Pour plus de détail regarder la pièce jointe n°2

A la Une

Ne sachant pas exactement ce qui VOUS ferait plaisir, je vous laisse piquer dans tous mes voeux de bonheur, de douceur de vivre, d'air pur et d'eau fraîche, sans oublier l'amour...ceux que vous voudrez....


Et puis, pour bien commencer l'année, vous pourriez apprendre comment faire votre miel, par exemple ?
C'est ici, Bagneux Environnement, que vous trouverez le club d'apiculture citoyenne qui se lance le 18 janvier à Bagneux.


Et puis, je vous offre encore ces phrases de Mandela qui assurent le vrai bonheur d'exister. A lire et à relire ci-dessous.